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Économie Publié le vendredi 23 juillet 2010 | Le Mandat

Développement durable en Afrique : Un ancien ministre français apporte son expertise

© Le Mandat Par Prisca
Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR) : La Banque Mondiale décaisse 25 milliards pour la poursuite des travaux
Mardi 20 juillet 2010. Abidjan, cabinet du ministre de l’Economie et des Finances au Plateau. Signature d`un accord de don de 25 milliards supplémentaires pour la poursuite des travaux lancés le 9 septembre 2008. Photo: le ministre Charles Koffi Diby
Les défis pour le développement de l’Afrique sont nombreux. Face à ces défis et aux enjeux de la mondialisation, le ministère de l’Economie et des Finances a initié un vaste et ambitieux programme de renforcement des capacités managériales de l’ensemble de son personnel. Ledit programme est dénommé « Les grands horizons » du projet MIRI. A cet effet, une conférence-débat portant sur le thème « L’Afrique continent émergent à l’horizon 2050 : Défis à relever ? Atout à exploiter ? » a eu lieu le mercredi 21 juillet à l’auditorium de la Caistab au Plateau. Venu apporter son expertise, Pierre-André Wiltzer, ex-présisent du conseil d’administration de l’Agence Française de Développement (Afd) a laissé entendre que l’Afrique a trois (3) principaux défis à relever pour assurer son développement. Ce sont, entre autres, les défis écologique, énergétique et alimentaire. Au titre des défis alimentaire et écologique, l’ancien ministre a fait savoir que d’ici 40 ans, l’Afrique sera à 1,8 milliard d’habitants. Par conséquent, il lui faudra concevoir son développement contraire à celui qui est fait dans le monde. « La production agricole de l’Afrique est surabondante mais mal exploitée. Elle doit concevoir un modèle de croissance afin de se préparer à nourrir, loger, soigner et éduquer sa population qui va connaître une explosion démographique et une urbanisation massive à l’horizon 2050. Je demande aux africains de ne pas vendre leurs terres. Elles pourront servir plus tard et aider même les habitants du monde entier », a-t-il exhorté. Il a, par ailleurs ajouté que le continent regorge d’immenses potentiels énergétiques inégalables dans le monde entier mais est confronté à un réel problème énergétique et qu’il lui faudra donc réinventer pour être en phase avec celui du monde. Pour relever tous ces défis, il a fait remarquer que le soutien d’un organe de pilotage est primodial. C’est dans ce sens qu’il a félicité la Cedeao pour toutes les actions qu’elle mène pour le dévéloppement sous-régional. Dans son adresse, le ministre Diby Koffi Charles a mentionné que le défi majeur des débats du projet MIRI est d’accélérer la croissance et réduire la pauvreté. Lors des échanges, les participants ont estimé que les défis à relever doivent être considérés comme des atouts et qu’un changement de mentalité s’mpose pour assurer un développement de l’Afrique. Principalement, celle de l’Afrique subsaharienne dont fait partie la Côte d’Ivoire. Pour le modérateur de la conférence, M. Ahoua Don Mello, Directeur général du Bnetd, toutes les idées émises doivent converger vers la relance économique des pays africains. Soulignons que le projet MIRI vise entre autres objectifs, le renforcement des niveaux d’éthique et de déontologie et la mise en place d’une culture de la performance dans toutes les directions générales du ministère. Une prochaine conférence au titre des « Grands horizons » est prévue pour le mois d’octobre.

Euphrate. D
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