On peut le dire tout net: la semaine est bonne pour les Petites et moyennes entreprises (Pme) ivoiriennes. En l’espace de deux jours, les institutions internationales se sont penchées sur leur avenir. Le lundi 19 juillet, l’Agence française de développement (Afd) a soutenu une structure de micro-finance spécialisée dans le financement des Très petites entreprises (Tpe), avec un concours de 164 millions de Fcfa. Le mercredi 21 juillet, soit deux jours après, c’est le Projet d’appui à la revitalisation et à la gouvernance des Pme (Pare/Pme) qui était lancé officiellement. Cette opération bénéficie d’un don de la Banque mondiale d’une valeur de 7,5 milliards de Fcfa. Sa durée est de quatre ans. Au terme desquels, l’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (Apexci), faisant office d’agence d’exécution, doit atteindre deux objectifs clés. Créer ou revitaliser au moins 1.000 Pme et créer ou maintenir à tout le moins 10.000 emplois.
Pour atteindre ces buts, l’Apexci a adopté une approche méthodique. Elle a compartimenté son action en trois parties. La première composante consiste en l’appui aux Pme. Cette action se subdivise en deux. D’abord, la mise en place du Fonds d’appui à la revitalisation des Pme (Fare/Pme). Cette cagnotte servira de base pour le renforcement des capacités managériales de ces entreprises. L’amélioration des processus et technologies de production sera également prise en compte dans ce chapitre. Ensuite, l’appui aux Pme se déclinera en la création d’une mutuelle de crédit et de financement. Qui est d’ailleurs une réalité depuis environ deux mois. Le montant de l’aide de la Banque mondiale allouée à cette première composante (appui aux Pme) est de 3,75 milliards de Fcfa. La deuxième composante concerne l’amélioration de l’environnement des affaires. L’action principale à mener, dans ce cadre, est d’aider à la création d’un tribunal de commerce et à l’organisation d’un greffe pour le bon fonctionnement de cette juridiction spécialisée. En plus, il s’agira de renforcer la lutte contre le racket. Pour tout cela, il sera affecté à la composante deux, 2,125 milliards de Fcfa. La troisième et dernière composante est celle des appuis institutionnels et la coordination globale du projet, qui nécessitera une enveloppe de 1,08 milliard de Fcfa. Les ministères de l’Économie et des Finances, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé seront soutenus dans la définition d’une stratégie de développement du privé. A ce jour, il reste 545 millions de Fcfa à allouer. Au total, ce sont 7,5 milliards de Fcfa qui seront débloqués par la Banque mondiale.
Selon le ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Moussa Dosso, qui a ouvert la journée de lancement, tout ce dispositif contribuera à lever les goulots d’étranglement dans le secteur. Toute chose qui devra permettre aux petites et moyennes sociétés de prendre leur envol et donner un coup de pouce à la croissance économique de la Côte d’Ivoire.
Adama Koné
Pour atteindre ces buts, l’Apexci a adopté une approche méthodique. Elle a compartimenté son action en trois parties. La première composante consiste en l’appui aux Pme. Cette action se subdivise en deux. D’abord, la mise en place du Fonds d’appui à la revitalisation des Pme (Fare/Pme). Cette cagnotte servira de base pour le renforcement des capacités managériales de ces entreprises. L’amélioration des processus et technologies de production sera également prise en compte dans ce chapitre. Ensuite, l’appui aux Pme se déclinera en la création d’une mutuelle de crédit et de financement. Qui est d’ailleurs une réalité depuis environ deux mois. Le montant de l’aide de la Banque mondiale allouée à cette première composante (appui aux Pme) est de 3,75 milliards de Fcfa. La deuxième composante concerne l’amélioration de l’environnement des affaires. L’action principale à mener, dans ce cadre, est d’aider à la création d’un tribunal de commerce et à l’organisation d’un greffe pour le bon fonctionnement de cette juridiction spécialisée. En plus, il s’agira de renforcer la lutte contre le racket. Pour tout cela, il sera affecté à la composante deux, 2,125 milliards de Fcfa. La troisième et dernière composante est celle des appuis institutionnels et la coordination globale du projet, qui nécessitera une enveloppe de 1,08 milliard de Fcfa. Les ministères de l’Économie et des Finances, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé seront soutenus dans la définition d’une stratégie de développement du privé. A ce jour, il reste 545 millions de Fcfa à allouer. Au total, ce sont 7,5 milliards de Fcfa qui seront débloqués par la Banque mondiale.
Selon le ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Moussa Dosso, qui a ouvert la journée de lancement, tout ce dispositif contribuera à lever les goulots d’étranglement dans le secteur. Toute chose qui devra permettre aux petites et moyennes sociétés de prendre leur envol et donner un coup de pouce à la croissance économique de la Côte d’Ivoire.
Adama Koné
