Le 12 novembre 2010, le successeur du super Ebony 2009, Jean-Roche Kouamé, sera connu. Cette date a été donnée, mercredi, à l’hôtel Pullman, au Plateau, lors de la cérémonie de lancement de la 12e édition bis de la Nuit de la communication qui désigne le meilleur journaliste de l’année. Tout en saluant le travail colossal abattu chaque jour par les hommes de presse et des médias, le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé, qui présidait cette cérémonie, a fait la déclaration suivante : «Le droit à l’information et à la libre expression constitue un droit inaliénable pour tout être humain. Sa mise en exergue repose, dans une large mesure, sur l’indépendance de la presse et la dignité professionnelle des journalistes». Pour ce faire, il a suggéré que «l’information qui est la sève nourricière des individus et des sociétés, puisse être consacrée à des faits avérés et des commentaires objectifs». De ce point de vue, il dira : «Un homme mal informé est un danger non seulement pour lui-même, mais aussi pour la société. A cet égard, les informations qui touchent à l’honorabilité des individus, des institutions et des Etats doivent être traitées avec responsabilité». Reconnaissant la puissance de la presse, il a prodigué ce conseil : «L’exercice de votre pouvoir, le quatrième pouvoir, doit s’effectuer avec délicatesse, rigueur et surtout sans abus pour éveiller et orienter véritablement la croissance collective vers la citoyenneté active, gage d’un épanouissement global et complet». Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Mam Camara, a expliqué que la 12e édition bis au lieu de la treizième, répond à la volonté de respecter le vœu du défunt président, Criwa Zély, qui avait déclaré, que le chiffre 13 ne portait pas chance. Profitant du crachoir, il a condamné avec fermeté l’arrestation et l’emprisonnement des journalistes du Nouveau Courrier, incarcérés depuis le 16 juillet à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Le président de la Commission permanente du jury, César Etou, a indiqué que les journalistes n’ont plus besoin d’aller faire acte de candidature au concours. Ce rôle, a-t-il dit, est désormais dévolu à la Commission qu’il dirige. Cependant, pour cette édition, compte tenu du retard accusé dans la mise en place de la Commission permanente, la possibilité est laissée aux journalistes qui le souhaitent de déposer leur candidature auprès de l’institution. Les articles concernés par le concours couvrent la période du 14 novembre 2009 au 28 septembre 2010. Soulignons que cette cérémonie de lancement était parrainée par le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané.
Issa T.Yéo
Issa T.Yéo