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Politique Publié le samedi 24 juillet 2010 | Le Nouveau Réveil

Incompétence et laxisme du Fpi dans la gestion de l`Etat / Djédjé Mady à Gragba-Dagolilié et Grogouya, hier : “L`école est aujourd`hui le plus grave problème de la Côte d`Ivoire”

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Affaire Désiré Tagro : Le RHDP exprime son indignation
Mardi 22 juin 2010. Après la saisine du Président de la république aux fins d`une enquête portant sur le Ministre Tagro et la SAGEM, le RHDP a animé une conférence de presse. Photo: le président du Directoire du RHDP, Alphonse Djédjé Mady
Hier, à Gragba-Dagolilié et à Grogouya, deux villages du département de Lakota, Pr Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci, a mis à nu les souffrances vécues par les populations sous la refondation. " La guerre est un prétexte facile et fallacieux pour le Fpi. On met tout sur le compte de la guerre. Les routes dégradées et impraticables, l'école qui n'est pas gratuite comme annoncée, non, ce n'est pas la guerre. Il y a la guerre et il y a plein de cadres du Fpi qui se sont enrichis ? La guerre n'a duré qu'une semaine. Non, si on est un partisan aveugle, la Côte d'Ivoire en a encore pour longtemps en souffrance " a-t-il dit pour désintoxiquer. Faisant l'historique de la crise, Mady a rétabli une vérité que le Fpi n'a pas l'honnêteté de dire aux populations : " On est venu vous dire ici que le Pdci Rda est avec la rébellion : " Le Pdci n'a pas soutenu la rébellion comme l'ont fait croire certains ". Mieux a-t-il fait savoir, " le Pdci a été le premier parti à condamner la rébellion et demander aux rebelles de déposer les armes sans conditions ". Il a également informé le public attentif à ses propos que c'est le Président Henri Konan Bédié qui s'est opposé à Marcousis aux différentes revendications des rebelles dont l'éviction de Gbagbo du pouvoir et la reprise de l'élection présidentielle. Djédjé Mady a par ailleurs dit la grande responsabilité de Gbagbo quant aux souffrances que vivent les populations depuis de longues années. En ce sens que celui qui a qualifié le coup d'Etat de 1999 " de coup d'Etat salutaire qui fait avancer la démocratie " a mis cinq (5) ans pour comprendre qu'il fallait discuter avec Soro, comme le lui avait conseillé le président Bédié au sortir de son bureau politique du 22 septembre 2002. " Si tu sors l'épée, je sors l'épée et on se bat " qui consacre la célèbre déclaration de guerre de Gbagbo a été rappelé par le messager du Pdci Rda. Depuis lors, a-t-il poursuivi, sous la Refondation, " La Côte d'Ivoire est malade, elle va au fond du trou, notre pays va mal et il est en train de boucher son avenir ". L'envoyé du Pdci Rda a particulièrement insisté sur le sort de l'école en cette période de mauvais résultats aux examens avec 75,5 % de taux d'échec au Bac et plus de 62% de taux d'échec au Bepc. " C'est ce que l'enfant est pour une famille que l'école est pour un pays. C'est l'école qui forme ceux qui vont continuer la Côte d'Ivoire de demain.

Depuis que les refondateurs sont arrivés, l'école est en panne. L'école est en déconfiture.

L'école est aujourd'hui le plus grave problème que connaît la Côte d'Ivoire… ". Il a enfin invité ses parents Dida à éviter d'empêcher tout citoyen allogène d'exercer son droit de vote. Enfin, il a appelé les uns et les autres à voter le candidat du Pdci Henri Konan Bédié. " Profitons de la sagesse de Bédié et de la compétence des cadres du Pdci réunis autour de lui pour guérir la Côte d'Ivoire malade de la refondation " a-t-il conclu.

Diarrassouba Sory
Envoyé spécial
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