A quelques mois de l’élection présidentielle, le Premier ministre a créé la surprise. Guillaume Soro a nommé, hier, un intérimaire à la tête des Forces nouvelles. L’information a été rendue publique par le porte-parole du mouvement. Selon le communiqué signé d’Alain Lobognon, c’est Koné Mamadou, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme qui assurera « l’intérim du secrétaire général des Forces Nouvelles jusqu’à la fin de l’élection présidentielle ».
Il s’agit pour Guillaume Kigbafori Soro, de « se consacrer pleinement, en sa qualité de chargé de la sortie de crise, à l’intensité des tâches qui restent à courir pour la tenue effective de la présidentielle en Côte d’Ivoire. »
Tout en restant donc secrétaire général des Fn, Guillaume Soro prend donc un peu de distance pour mieux se consacrer à la réussite de cette phase critique du processus de sortie de crise. Mais, la décision a quelque peu troublé une partie de l’opinion qui s’est interrogée sur ses motivations. D’autant qu’à Bouaké, une Fondation Guillaume Soro vient de voir le jour. De là à penser aux préparatifs d’une candidature, il n’y a qu’un pas vite franchi. « Impossible », tranche Alain Lobognon. « Ce n’est pas la première fois qu’un intérimaire est nommé. Le dernier en date, c’est le ministre Dosso Moussa qui a été nommé le 4 décembre 2008. Avant lui, il y a eu le ministre Louis-André Dacoury-Tabley », explique-t-il.
MAE
Il s’agit pour Guillaume Kigbafori Soro, de « se consacrer pleinement, en sa qualité de chargé de la sortie de crise, à l’intensité des tâches qui restent à courir pour la tenue effective de la présidentielle en Côte d’Ivoire. »
Tout en restant donc secrétaire général des Fn, Guillaume Soro prend donc un peu de distance pour mieux se consacrer à la réussite de cette phase critique du processus de sortie de crise. Mais, la décision a quelque peu troublé une partie de l’opinion qui s’est interrogée sur ses motivations. D’autant qu’à Bouaké, une Fondation Guillaume Soro vient de voir le jour. De là à penser aux préparatifs d’une candidature, il n’y a qu’un pas vite franchi. « Impossible », tranche Alain Lobognon. « Ce n’est pas la première fois qu’un intérimaire est nommé. Le dernier en date, c’est le ministre Dosso Moussa qui a été nommé le 4 décembre 2008. Avant lui, il y a eu le ministre Louis-André Dacoury-Tabley », explique-t-il.
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