Cette familiarité avec ses collaborateurs ne les empêche pas de travailler. Lorsqu’il s’agit du travail, la plaisanterie est mise au placard. Le coordonnateur du plan Orsec n’aime pas la paresse, le mensonge et la magouille et surtout le vol. Marié depuis 1990, l’originaire de Grand-Bassam est de confession catholique, baptisé, confirmé. « Chaque matin, je confie ma vie à Dieu, et le soir je lui dis merci. Tout ce que nous faisons, doit, être fait sous la grande couverture de Dieu. Selon ma conception, celui qui ne croit pas en Dieu, est perdu », affirme-t-il. Depuis le 16 juin 2009, Sam Etiassé est à la tête du plan Orsec. Tantôt maudit, tantôt béni par les habitants de quartiers précaires d’Abidjan qu’il vient déguerpir. Il pense faire ce qu’il faut pour prévenir des morts, et accepte les critiques positives pour avancer : « chaque matin, je lis tous les journaux. Ils me permettent de savoir ce que les gens pensent de moi. Je vis ma vie de préfet avec beaucoup d’abondance. »
Père de 6 enfants (2 filles et 4 quatre garçons), Sam Etiassé raffole de l’aloco, de foutou banane à la sauce claire ou la sauce de noix de palme. Il est un père protecteur selon son épouse, Mme Sam Etiassé Madeleine. «Il n’aime pas que les enfants sortent beaucoup. Mais, c’est un père doux aux petits soins des enfants », se réjouit-elle.
Adélaïde Konin
Père de 6 enfants (2 filles et 4 quatre garçons), Sam Etiassé raffole de l’aloco, de foutou banane à la sauce claire ou la sauce de noix de palme. Il est un père protecteur selon son épouse, Mme Sam Etiassé Madeleine. «Il n’aime pas que les enfants sortent beaucoup. Mais, c’est un père doux aux petits soins des enfants », se réjouit-elle.
Adélaïde Konin
