La Chaire Unesco de Bioéthique a été officiellement installée le 26 juillet 2010 à l’Université de Bouaké-la-Neuve délocalisée à Abidjan. Cette cérémonie s’est déroulée au siège de ladite Institution aux 2 Plateaux, 7ème tranche, en présence des hautes autorités de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture), des Ministres de l’Enseignement Supérieur, Monsieur Cissé Ibrahim, de l’Education nationale, Monsieur Gilbert Bleu Lainé et de l’Industrie, Monsieur Dosso Moussa. Le Président de la République, SEM Laurent Gbagbo, était représenté par son Directeur de Cabinet, Monsieur Issa Malick.
Nous vous proposons l’intégralité du discours du titulaire indiqué de cette Chaire, Responsable du Master d’Ethique et de Bioéthique pour l’Afrique noire francophone, le Professeur Lazare M. Poamé, Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve.
DISCOURS DU PRESIDENT Lazare M. POAME
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs
C’est un grand honneur pour moi, pour l’Université de Bouaké, pour la Côte d’Ivoire, pour l’Afrique francophone et pour le monde francophone d’accueillir la Chaire UNESCO de Bioéthique, la première du genre dans l’espace francophone.
Je voudrais, avant de poursuivre, au risque d’être pris de remords, remercier les membres du Comité d’organisation, avec à leur tête, le Pr Michel Kodo, Vice-Président de l’Université de Bouaké. Adossé à ce comité, je voudrais également remercier très sincèrement et de façon solennelle les éminentes personnalités venues spécialement prendre part à cette cérémonie d’installation officielle de la Chaire UNESCO de Bioéthique à l’Université de Bouaké.
Mes remerciements vont précisément à :
Monsieur le Président de la République, SEM Laurent Gbagbo, représenté par son Directeur de Cabinet, Monsieur Issa Malick,
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Monsieur Cissé Ibrahim,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale, Monsieur Gilbert Bleu Lainé,
Monsieur le Ministre de l’Industrie, Monsieur Dosso Moussa,
Monsieur le Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Monsieur Karim Fadiga,
Monsieur le Ministre de la santé,
Monsieur le Président du Conseil économique et social,
Madame l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO, Madame Odette Yao Yao,
Monsieur le Directeur de la Division de l’Ethique des Sciences et des Technologies, UNESCO-Paris, Prof. Henk ten Have,
Monsieur le Responsable des Programme d’Ethique et de Bioéthique pour l’Afrique, UNESCO -Nairobi, Prof. Christophe Dikénou
Messieurs les Présidents des Universités,
Monsieur le Directeur Général de l’INP-HB, Pr Ado Gossan,
Monsieur le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure, Pr Tapé Gozé,
Monsieur le Président du CTS Lettres et Sciences Humaines, Pr Savadogo Mahamadé, Monsieur le Président du CTS Médecine, Pr Savadogo Mamadou,
Messieurs les Vice-Présidents des Universités,
Messieurs les Doyens des UFR,
Messieurs les Directeurs de Centres,
Monsieur le Secrétaire Général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, Pr Lou Bamba.
Mesdames et Messieurs,
Venus jusqu’à nous, souffrez que je vous adresse, au nom du Conseil de l’Université, le traditionnel AKWABA des Ivoiriens, la bienvenue la plus chaleureuse au siège de l’Université de Bouaké, délocalisée à Abidjan depuis les événements du 19 septembre 2002.
Du fait de cette délocalisation, c’est un petit siège qui va donc accueillir l’un des plus grands événements intellectuels de l’histoire de cette Université. Grâce à l’UNESCO, ce petit siège s’efforcera de se faire compter parmi les plus grands sièges de la recherche et de la formation en Bioéthique.
C’est le lieu de rappeler que cette Chaire de Bioéthique vise à transformer les universités en pôle d’excellence, de partage des savoirs et/ou de la connaissance à visée transformatrice et éthicologique.
Mais qu’avons-nous fait pour mériter cette prestigieuse Chaire, la première et l’unique du monde francophone? Retenons pour mémoire, ce qui suit :
- Entre 1994 – 1995 : nous avons introduit la Bioéthique comme discipline d’enseignement à l’Université de Bouaké.
- Depuis 1997, l’Université de Bouaké a su garantir notre participation, en qualité d’expert dûment sélectionné par la Commission nationale de l’UNESCO, aux différentes sessions de la Conférence générale de l’UNESCO (1997, 2001, 2003, 2005, 2007, 2009) et aux réunions spécialisées de l’UNESCO – CIB / CIGB - (2001, 2003, 2004, 2006, 2008).
- En 1999 : Une bourse UNESCO de recherches en Bioéthique nous a été octroyée pour mener des recherches au Centre de Recherches Interdisciplinaires en Bioéthique de l’Université Libre de Bruxelles.
- Entre 1999 et 2000 : nous avons contribué à l’élaboration de la Nouvelle Encyclopédie de Bioéthique, publiée en 2001 à Bruxelles.
- En juillet 2002, dans les locaux de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, un Comité Consultatif National de Bioéthique est créé et nous avons été élu Président de cette Société savante.
- En avril 2004, à l’initiative du Ministre de la Recherche scientifique, Monsieur Koné Mamadou, nous avons animé, à l’intention des journalistes regroupés au Centre Suisse de la Recherche Scientifique (CSRS), un Atelier sur les enjeux éthico-techniques des OGM.
- En Décembre 2004, 2005, 2006, nous avons effectué, avec le soutien financier de l’AUF, des missions d’enseignement de l’Ethique et de la Bioéthique à l’Université de Lomé au Togo.
- En mars 2007, nous avons co-animé avec le Pr Francis EHUA à l’intention des Médecins et du personnel soignant du Centre Hospitalier Universitaire de Yopougon, un Atelier de formation sur la Bioéthique et l’éthique médicale.
- En octobre 2007, Le Président de l’Université de Bouaké, Le Professeur Landry KOMENAN et moi-même avons effectué une mission de coopération scientifique à l’Université Libre de Bruxelles en vue de poser les premiers jalons du Master de Bioéthique de l’Université de Bouaké.
- En octobre et décembre 2007, le Comité Consultatif National de Bioéthique, que nous présidons et la Société ivoirienne de lutte contre la Douleur (dirigée par le Dr Innocent Potey), ont organisé des Journées de vulgarisation de la Médecine de la Douleur et de la prise en charge éthique des souffrants.
- En novembre et décembre 2007, nous avons coordonné deux Ateliers organisés à Abidjan, sous l’égide de l’UNESCO, avec la participation des experts du Burkina Faso, du Sénégal et du Togo : le premier, consacré à la production de modules de formation en Bioéthique et le second, à la formation qualifiante en prélude au Master de Bioéthique de l’Université de Bouaké.
- En avril 2008, nous avons effectué une mission d’enseignement de l’Ethique à l’Université de Ouagadougou avec le soutien financier de l’AUF.
- En novembre 2008, nous avons fait publier, avec le soutien financier de l’UNESCO et du Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM. Laurent Gbagbo, un ouvrage collectif destiné à la généralisation de l’enseignement de la bioéthique en Afrique francophone. Cet ouvrage, fruit des deux Ateliers organisés en 2007 sous l’égide de l’UNESCO et en partenariat avec l’Université de Bouaké, est paru sous le titre : Promotion de la bioéthique en Afrique : Ethique de la recherche / Ethique environnementale. Modules de formation.
- En décembre 2008, nous avons coordonné, sous l’égide de l’UNESCO et avec le Professeur Christophe Dikénou du Bureau de l’UNESCO à Dakar le 1er Atelier des Experts en enseignement de l’éthique.
- En octobre 2009, nous avons ouvert à l’Université de Bouaké, en partenariat avec le Centre de Recherches Interdisciplinaires en Bioéthique de l’Université Libre de Bruxelles et avec la participation du réseau (ouest-africain) des Experts en enseignement de l’éthique, un Master d’Ethique et de Bioéthique qui s’inscrit dans le cadre de la réforme LMD.
- En décembre 2009, l’Université de Bouaké est étroitement associée à l’organisation par l’UNESCO de l’Atelier d’Assistance aux Comités de Bioéthique. A l’issue de cet Atelier, nous avons signé, en qualité de Président du Comité Consultatif National de Bioéthique, avec l’UNESCO, représentée par le Professeur Henk ten Have, Directeur de la Division de l’Ethique des Sciences et de Technologie, un Accord d’Assistance technique et financière.
Mesdames et Messieurs,
Cette Chaire est le fruit d’une chaîne d’interventions multiples et diverses que l’on ne peut se permettre de passer sous silence. Ces interventions directes ou indirectes qui partent du « Coaching » au « sponsoring » en passant par le « lobbying » éthiquement correct appellent tout simplement gratitude à l’égard des personnes physiques et morales du monde administratif et politique, du monde académique et scientifique et du monde onusien.
Ma gratitude va ainsi à :
Monsieur le Président de la République, SEM Laurent Gbagbo et son épouse,
Monsieur le Président du Conseil Economique et Social, Laurent Dona Fologo,
Monsieur le Premier Ministre, Guillaume Soro,
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahim, qui a boosté la Recherche en arrivant à la tête de ce Ministère,
Monsieur le Ministre de l’Industrie, Moussa Dosso,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale, Bleu Lainé,
Monsieur le Directeur de l’AUF / Bureau Afrique de l’Ouest, Emile Tanawa
Pr Günter Ropohl, anciennement Directeur de l’Institut Polytechnique de l’Université de Francfort,
Pr Gilbert Hottois, anciennement Directeur du Centre de Recherches Inter-disciplinaires en Bioéthique / Université Libre de Bruxelles, et avec lui les Professeurs Marie-Geneviève Pinsart et Jean-Noël Missa,
Son Excellence l’Ambassadeur Odette Yao Yao, déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco,
Monsieur Henk ten Have, Directeur de la Division de l’Ethique des Sciences et des Technologies, Unesco-Paris,
Madame Hassmik Tortian de la Division de l’Enseignement supérieur, Unesco-Paris,
Pr Christophe Dikénou, Bureau de l’Unesco à Nairobi,
Monsieur Jean-Claude Angoulvant, Consultant à Paris,
Pr Anna Manoua, Ex-Secrétaire Générale de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’Unesco, que je remercie tout particulièrement parce qu’elle était au début de cette aventure qui prit véritablement corps en 1997,
Monsieur le Secrétaire Général de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’Unesco, Pr Mathieu Lou Bamba,
Professeur Landry Koménan, Professeur François Kouakou N’Guessan, anciennement Présidents de l’Université de Bouaké.
Je voudrais profiter de cette occasion pour souligner en direction de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO le regain de travaux intellectuels intenses avec l’équipe dirigée ex-cathedra par le Pr Mathieu Lou Bamba et présidée par le Ministre de l’Education nationale, Monsieur Gilbert Bleu Lainé.
Avec cette équipe sans moyens conséquents, on assiste à une véritable valorisation et implication des compétences universitaires dans les activités et programmes de l’UNESCO.
J’en veux pour illustration, la résolution que la Côte d’Ivoire a introduite à l’UNESCO et qui nous a valu un programme d’appui spécial post-conflit. Cela nous a également valu un examen favorable de des deux requêtes de la Côte d’Ivoire en vue de l’obtention de la Chaire de l’Eau et celle qui nous réunit ce jour.
Pour cette Commission nationale, dont la compétence des animateurs est avérée, la Côte d’Ivoire devrait lui donner un statut plus opérationnel, à la hauteur des défis brillamment relevés pour le plus grand bien de la nation.
Il devrait en aller de même pour l’Université de Bouaké qui mérite de la nation plus que ce qu’il nous est donné de constater.
Que peut ou doit faire la Côte d’Ivoire pour une équipe qui glane des lauriers au niveau mondial ?
Que doivent faire ceux qui tiennent les cordons de la bourse pour une université dont les résultats aux différents examens du CAMES sont honorables et contribuent à redorer le blason terni de la Côte d’Ivoire ?
Que doit faire enfin la Côte d’Ivoire pour préserver et amplifier le prestige de cette Chaire de Bioéthique qui fait désormais de ce pays, le porte-flambeau du monde francophone.
La réponse est laissée à l’appréciation des décideurs dont la décision apparaîtra aux yeux des bioéthiciens comme le baromètre de la conscience axiologique qui structure leur rapport au Savoir et à l’Ethique.
Il est particulièrement important de dire quelques mots des grandes orientations de la Chaire que nous accueillons.
Destinée à promouvoir l’Ethos de la Recherche, la Chaire fera reposer ses activités sur la triade que constituent la Recherche, la Formation (diplômante et qualifiante) et la vulgarisation (valorisation et diffusion mondiale des productions scientifiques et des directives éthiques que promeut l’UNESCO).
Je termine en réitérant à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à faire loger cette Chaire à l’Université de Bouaké.
Je remercie tout particulièrement le Directeur Général de l’INP-HB, le Pr Ado Gossan qui a contribué financièrement à l’installation de cette Chaire.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, avant de clore mon propos, vous inviter à partager cette petite conviction que je m’étais faite lors de mon séjour universitaire allemand (en 90- 92) en qualité de boursier de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD). Souffrez que j’exprime cette conviction dans la langue qui l’a forgée : « Afrika mein Hertz, Deutschland mein Glück ». Ce à quoi il convient aujourd’hui d’ajouter : « UNESCO mein Glück auch ». Entendez, « l’Afrique, mon cœur, l’Allemagne, ma chance. L’UNESCO aussi ».
Pour l’Afrique confrontée aux exigences de la modernité, la Chaire UNESCO de Bioéthique constitue des raisons d’espérer l’inespéré.
Pr. Lazare M. POAME
Nous vous proposons l’intégralité du discours du titulaire indiqué de cette Chaire, Responsable du Master d’Ethique et de Bioéthique pour l’Afrique noire francophone, le Professeur Lazare M. Poamé, Président de l’Université de Bouaké-la-Neuve.
DISCOURS DU PRESIDENT Lazare M. POAME
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs
C’est un grand honneur pour moi, pour l’Université de Bouaké, pour la Côte d’Ivoire, pour l’Afrique francophone et pour le monde francophone d’accueillir la Chaire UNESCO de Bioéthique, la première du genre dans l’espace francophone.
Je voudrais, avant de poursuivre, au risque d’être pris de remords, remercier les membres du Comité d’organisation, avec à leur tête, le Pr Michel Kodo, Vice-Président de l’Université de Bouaké. Adossé à ce comité, je voudrais également remercier très sincèrement et de façon solennelle les éminentes personnalités venues spécialement prendre part à cette cérémonie d’installation officielle de la Chaire UNESCO de Bioéthique à l’Université de Bouaké.
Mes remerciements vont précisément à :
Monsieur le Président de la République, SEM Laurent Gbagbo, représenté par son Directeur de Cabinet, Monsieur Issa Malick,
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur, Monsieur Cissé Ibrahim,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale, Monsieur Gilbert Bleu Lainé,
Monsieur le Ministre de l’Industrie, Monsieur Dosso Moussa,
Monsieur le Ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Monsieur Karim Fadiga,
Monsieur le Ministre de la santé,
Monsieur le Président du Conseil économique et social,
Madame l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO, Madame Odette Yao Yao,
Monsieur le Directeur de la Division de l’Ethique des Sciences et des Technologies, UNESCO-Paris, Prof. Henk ten Have,
Monsieur le Responsable des Programme d’Ethique et de Bioéthique pour l’Afrique, UNESCO -Nairobi, Prof. Christophe Dikénou
Messieurs les Présidents des Universités,
Monsieur le Directeur Général de l’INP-HB, Pr Ado Gossan,
Monsieur le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure, Pr Tapé Gozé,
Monsieur le Président du CTS Lettres et Sciences Humaines, Pr Savadogo Mahamadé, Monsieur le Président du CTS Médecine, Pr Savadogo Mamadou,
Messieurs les Vice-Présidents des Universités,
Messieurs les Doyens des UFR,
Messieurs les Directeurs de Centres,
Monsieur le Secrétaire Général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, Pr Lou Bamba.
Mesdames et Messieurs,
Venus jusqu’à nous, souffrez que je vous adresse, au nom du Conseil de l’Université, le traditionnel AKWABA des Ivoiriens, la bienvenue la plus chaleureuse au siège de l’Université de Bouaké, délocalisée à Abidjan depuis les événements du 19 septembre 2002.
Du fait de cette délocalisation, c’est un petit siège qui va donc accueillir l’un des plus grands événements intellectuels de l’histoire de cette Université. Grâce à l’UNESCO, ce petit siège s’efforcera de se faire compter parmi les plus grands sièges de la recherche et de la formation en Bioéthique.
C’est le lieu de rappeler que cette Chaire de Bioéthique vise à transformer les universités en pôle d’excellence, de partage des savoirs et/ou de la connaissance à visée transformatrice et éthicologique.
Mais qu’avons-nous fait pour mériter cette prestigieuse Chaire, la première et l’unique du monde francophone? Retenons pour mémoire, ce qui suit :
- Entre 1994 – 1995 : nous avons introduit la Bioéthique comme discipline d’enseignement à l’Université de Bouaké.
- Depuis 1997, l’Université de Bouaké a su garantir notre participation, en qualité d’expert dûment sélectionné par la Commission nationale de l’UNESCO, aux différentes sessions de la Conférence générale de l’UNESCO (1997, 2001, 2003, 2005, 2007, 2009) et aux réunions spécialisées de l’UNESCO – CIB / CIGB - (2001, 2003, 2004, 2006, 2008).
- En 1999 : Une bourse UNESCO de recherches en Bioéthique nous a été octroyée pour mener des recherches au Centre de Recherches Interdisciplinaires en Bioéthique de l’Université Libre de Bruxelles.
- Entre 1999 et 2000 : nous avons contribué à l’élaboration de la Nouvelle Encyclopédie de Bioéthique, publiée en 2001 à Bruxelles.
- En juillet 2002, dans les locaux de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, un Comité Consultatif National de Bioéthique est créé et nous avons été élu Président de cette Société savante.
- En avril 2004, à l’initiative du Ministre de la Recherche scientifique, Monsieur Koné Mamadou, nous avons animé, à l’intention des journalistes regroupés au Centre Suisse de la Recherche Scientifique (CSRS), un Atelier sur les enjeux éthico-techniques des OGM.
- En Décembre 2004, 2005, 2006, nous avons effectué, avec le soutien financier de l’AUF, des missions d’enseignement de l’Ethique et de la Bioéthique à l’Université de Lomé au Togo.
- En mars 2007, nous avons co-animé avec le Pr Francis EHUA à l’intention des Médecins et du personnel soignant du Centre Hospitalier Universitaire de Yopougon, un Atelier de formation sur la Bioéthique et l’éthique médicale.
- En octobre 2007, Le Président de l’Université de Bouaké, Le Professeur Landry KOMENAN et moi-même avons effectué une mission de coopération scientifique à l’Université Libre de Bruxelles en vue de poser les premiers jalons du Master de Bioéthique de l’Université de Bouaké.
- En octobre et décembre 2007, le Comité Consultatif National de Bioéthique, que nous présidons et la Société ivoirienne de lutte contre la Douleur (dirigée par le Dr Innocent Potey), ont organisé des Journées de vulgarisation de la Médecine de la Douleur et de la prise en charge éthique des souffrants.
- En novembre et décembre 2007, nous avons coordonné deux Ateliers organisés à Abidjan, sous l’égide de l’UNESCO, avec la participation des experts du Burkina Faso, du Sénégal et du Togo : le premier, consacré à la production de modules de formation en Bioéthique et le second, à la formation qualifiante en prélude au Master de Bioéthique de l’Université de Bouaké.
- En avril 2008, nous avons effectué une mission d’enseignement de l’Ethique à l’Université de Ouagadougou avec le soutien financier de l’AUF.
- En novembre 2008, nous avons fait publier, avec le soutien financier de l’UNESCO et du Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM. Laurent Gbagbo, un ouvrage collectif destiné à la généralisation de l’enseignement de la bioéthique en Afrique francophone. Cet ouvrage, fruit des deux Ateliers organisés en 2007 sous l’égide de l’UNESCO et en partenariat avec l’Université de Bouaké, est paru sous le titre : Promotion de la bioéthique en Afrique : Ethique de la recherche / Ethique environnementale. Modules de formation.
- En décembre 2008, nous avons coordonné, sous l’égide de l’UNESCO et avec le Professeur Christophe Dikénou du Bureau de l’UNESCO à Dakar le 1er Atelier des Experts en enseignement de l’éthique.
- En octobre 2009, nous avons ouvert à l’Université de Bouaké, en partenariat avec le Centre de Recherches Interdisciplinaires en Bioéthique de l’Université Libre de Bruxelles et avec la participation du réseau (ouest-africain) des Experts en enseignement de l’éthique, un Master d’Ethique et de Bioéthique qui s’inscrit dans le cadre de la réforme LMD.
- En décembre 2009, l’Université de Bouaké est étroitement associée à l’organisation par l’UNESCO de l’Atelier d’Assistance aux Comités de Bioéthique. A l’issue de cet Atelier, nous avons signé, en qualité de Président du Comité Consultatif National de Bioéthique, avec l’UNESCO, représentée par le Professeur Henk ten Have, Directeur de la Division de l’Ethique des Sciences et de Technologie, un Accord d’Assistance technique et financière.
Mesdames et Messieurs,
Cette Chaire est le fruit d’une chaîne d’interventions multiples et diverses que l’on ne peut se permettre de passer sous silence. Ces interventions directes ou indirectes qui partent du « Coaching » au « sponsoring » en passant par le « lobbying » éthiquement correct appellent tout simplement gratitude à l’égard des personnes physiques et morales du monde administratif et politique, du monde académique et scientifique et du monde onusien.
Ma gratitude va ainsi à :
Monsieur le Président de la République, SEM Laurent Gbagbo et son épouse,
Monsieur le Président du Conseil Economique et Social, Laurent Dona Fologo,
Monsieur le Premier Ministre, Guillaume Soro,
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Ibrahim, qui a boosté la Recherche en arrivant à la tête de ce Ministère,
Monsieur le Ministre de l’Industrie, Moussa Dosso,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale, Bleu Lainé,
Monsieur le Directeur de l’AUF / Bureau Afrique de l’Ouest, Emile Tanawa
Pr Günter Ropohl, anciennement Directeur de l’Institut Polytechnique de l’Université de Francfort,
Pr Gilbert Hottois, anciennement Directeur du Centre de Recherches Inter-disciplinaires en Bioéthique / Université Libre de Bruxelles, et avec lui les Professeurs Marie-Geneviève Pinsart et Jean-Noël Missa,
Son Excellence l’Ambassadeur Odette Yao Yao, déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco,
Monsieur Henk ten Have, Directeur de la Division de l’Ethique des Sciences et des Technologies, Unesco-Paris,
Madame Hassmik Tortian de la Division de l’Enseignement supérieur, Unesco-Paris,
Pr Christophe Dikénou, Bureau de l’Unesco à Nairobi,
Monsieur Jean-Claude Angoulvant, Consultant à Paris,
Pr Anna Manoua, Ex-Secrétaire Générale de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’Unesco, que je remercie tout particulièrement parce qu’elle était au début de cette aventure qui prit véritablement corps en 1997,
Monsieur le Secrétaire Général de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’Unesco, Pr Mathieu Lou Bamba,
Professeur Landry Koménan, Professeur François Kouakou N’Guessan, anciennement Présidents de l’Université de Bouaké.
Je voudrais profiter de cette occasion pour souligner en direction de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO le regain de travaux intellectuels intenses avec l’équipe dirigée ex-cathedra par le Pr Mathieu Lou Bamba et présidée par le Ministre de l’Education nationale, Monsieur Gilbert Bleu Lainé.
Avec cette équipe sans moyens conséquents, on assiste à une véritable valorisation et implication des compétences universitaires dans les activités et programmes de l’UNESCO.
J’en veux pour illustration, la résolution que la Côte d’Ivoire a introduite à l’UNESCO et qui nous a valu un programme d’appui spécial post-conflit. Cela nous a également valu un examen favorable de des deux requêtes de la Côte d’Ivoire en vue de l’obtention de la Chaire de l’Eau et celle qui nous réunit ce jour.
Pour cette Commission nationale, dont la compétence des animateurs est avérée, la Côte d’Ivoire devrait lui donner un statut plus opérationnel, à la hauteur des défis brillamment relevés pour le plus grand bien de la nation.
Il devrait en aller de même pour l’Université de Bouaké qui mérite de la nation plus que ce qu’il nous est donné de constater.
Que peut ou doit faire la Côte d’Ivoire pour une équipe qui glane des lauriers au niveau mondial ?
Que doivent faire ceux qui tiennent les cordons de la bourse pour une université dont les résultats aux différents examens du CAMES sont honorables et contribuent à redorer le blason terni de la Côte d’Ivoire ?
Que doit faire enfin la Côte d’Ivoire pour préserver et amplifier le prestige de cette Chaire de Bioéthique qui fait désormais de ce pays, le porte-flambeau du monde francophone.
La réponse est laissée à l’appréciation des décideurs dont la décision apparaîtra aux yeux des bioéthiciens comme le baromètre de la conscience axiologique qui structure leur rapport au Savoir et à l’Ethique.
Il est particulièrement important de dire quelques mots des grandes orientations de la Chaire que nous accueillons.
Destinée à promouvoir l’Ethos de la Recherche, la Chaire fera reposer ses activités sur la triade que constituent la Recherche, la Formation (diplômante et qualifiante) et la vulgarisation (valorisation et diffusion mondiale des productions scientifiques et des directives éthiques que promeut l’UNESCO).
Je termine en réitérant à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à faire loger cette Chaire à l’Université de Bouaké.
Je remercie tout particulièrement le Directeur Général de l’INP-HB, le Pr Ado Gossan qui a contribué financièrement à l’installation de cette Chaire.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, avant de clore mon propos, vous inviter à partager cette petite conviction que je m’étais faite lors de mon séjour universitaire allemand (en 90- 92) en qualité de boursier de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD). Souffrez que j’exprime cette conviction dans la langue qui l’a forgée : « Afrika mein Hertz, Deutschland mein Glück ». Ce à quoi il convient aujourd’hui d’ajouter : « UNESCO mein Glück auch ». Entendez, « l’Afrique, mon cœur, l’Allemagne, ma chance. L’UNESCO aussi ».
Pour l’Afrique confrontée aux exigences de la modernité, la Chaire UNESCO de Bioéthique constitue des raisons d’espérer l’inespéré.
Pr. Lazare M. POAME
