Le BTS a débuté hier. Après la délocalisation du centre d’examen BTS de l’ESIAS, Konaté Fodé, le secrétaire général de l’établissement se prononce.
Comment avez-vous appris que le centre d’examen de l’ESIAS a été délocalisé ?
Nous avons été surpris de l’apprendre sur les antennes. Nous ignorons les raisons profondes de cette délocalisation. Le ministère a pris sa décision et nous la respectons. Depuis onze ans, nous abritons les centres d’examens du BTS, il n’y a jamais eu de problème. L’année passée, nous avons même eu deux centres d’examens ici. Cette année, nous avons donc été surpris. Comme nous le disons, le groupe Adama Sanogo a un seul souci : aider l’Etat de Côte d’Ivoire à la formation de la jeunesse. Pour preuve, au secondaire, cette année, nous avons eu deux centres de Baccalauréat, deux centres de BEPC, un centre de CEPE et un méga-centre de correction du Baccalauréat. Donc, de tout temps et à tous les niveaux, le groupe Adama Sanogo a toujours abrité impeccablement des centres d’examen.
Le ministère ne vous a pas approché pour vous donner les raisons de la délocalisation ?
Non.
l Où le centre a-t-il été délocalisé ?
Au CBCG à Cocody pour la filière industrielle. La filière tertiaire a été divisée en deux. Un centre d’examen à Treichville et l’autre à Marcory.
Est-ce qu’il n’y a pas de raison technique qui a amené le ministère à délocaliser le centre d’examen d’ESIAS ? Est-ce que toutes les infrastructures sont en place, les locaux, les tables-bancs….
Vous pouvez visiter l’établissement. Les infrastructures qui ont servi à faire le BTS les années précédentes, ce sont les mêmes infrastructures qui sont là. Sincèrement, jusqu’à présent, nous ne nous expliquons pas cette situation.
N’y a-t-il pas de raison politique dans tout cela ?
Raison politique !!! C’est vous qui me l’apprenez, et j’en suis étonné. Car, je ne sais pas si politique et formation vont ensemble. Ce que nous savons, c’est que nous n’avons jamais refusé d’accueillir les examens. Depuis onze ans, l’ESIAS reçoit les examens du BTS. On ne peut pas autant investir dans la formation des jeunes de ce pays et refuser d’abriter des examens. Surtout que nous avons nous-mêmes des candidats.
Cela ne vous satisfait-t-il pas de n’avoir pas à abriter des centres d’examen, quand on sait que cela engendre des coûts pour l’établissement. On consomme votre courant et votre eau…
Absolument pas, car nous accueillons, chaque année, sans contrepartie, les centres d’examen. Cela a toujours été un plaisir et un devoir pour nous de mettre nos infrastructures à la disposition du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’organisation du BTS. Mieux, même pour cette année tout était déjà prêt pour accueillir les mem?bres du secrétariat et les candidats lorsqu’on a appris avec surprise que le centre a été délocalisé.
Vous avez donc dépensé pour rien.
Oui.
Etes-vous frustré par cette situation ?
Nous sommes perplexes. Nous nous demandons ce qui s’est passé. Nous avons appris, comme je l’ai dit, l’information sur les antennes.
Attendez-vous toujours une explication du ministère?
Evidemment.
L’année prochaine, serez-vous prêt à accueillir le Bts, malgré cette situation ?
Oui. Je vous ai dit que nous formons la jeunesse. Il y a le problème du BTS, certes mais il y a aussi le secondaire. Le président du groupe a toujours été disponible. Nous sommes à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire pour la formation des jeunes de ce pays.
Une interview réalisée par Raphaël Tanoh
Comment avez-vous appris que le centre d’examen de l’ESIAS a été délocalisé ?
Nous avons été surpris de l’apprendre sur les antennes. Nous ignorons les raisons profondes de cette délocalisation. Le ministère a pris sa décision et nous la respectons. Depuis onze ans, nous abritons les centres d’examens du BTS, il n’y a jamais eu de problème. L’année passée, nous avons même eu deux centres d’examens ici. Cette année, nous avons donc été surpris. Comme nous le disons, le groupe Adama Sanogo a un seul souci : aider l’Etat de Côte d’Ivoire à la formation de la jeunesse. Pour preuve, au secondaire, cette année, nous avons eu deux centres de Baccalauréat, deux centres de BEPC, un centre de CEPE et un méga-centre de correction du Baccalauréat. Donc, de tout temps et à tous les niveaux, le groupe Adama Sanogo a toujours abrité impeccablement des centres d’examen.
Le ministère ne vous a pas approché pour vous donner les raisons de la délocalisation ?
Non.
l Où le centre a-t-il été délocalisé ?
Au CBCG à Cocody pour la filière industrielle. La filière tertiaire a été divisée en deux. Un centre d’examen à Treichville et l’autre à Marcory.
Est-ce qu’il n’y a pas de raison technique qui a amené le ministère à délocaliser le centre d’examen d’ESIAS ? Est-ce que toutes les infrastructures sont en place, les locaux, les tables-bancs….
Vous pouvez visiter l’établissement. Les infrastructures qui ont servi à faire le BTS les années précédentes, ce sont les mêmes infrastructures qui sont là. Sincèrement, jusqu’à présent, nous ne nous expliquons pas cette situation.
N’y a-t-il pas de raison politique dans tout cela ?
Raison politique !!! C’est vous qui me l’apprenez, et j’en suis étonné. Car, je ne sais pas si politique et formation vont ensemble. Ce que nous savons, c’est que nous n’avons jamais refusé d’accueillir les examens. Depuis onze ans, l’ESIAS reçoit les examens du BTS. On ne peut pas autant investir dans la formation des jeunes de ce pays et refuser d’abriter des examens. Surtout que nous avons nous-mêmes des candidats.
Cela ne vous satisfait-t-il pas de n’avoir pas à abriter des centres d’examen, quand on sait que cela engendre des coûts pour l’établissement. On consomme votre courant et votre eau…
Absolument pas, car nous accueillons, chaque année, sans contrepartie, les centres d’examen. Cela a toujours été un plaisir et un devoir pour nous de mettre nos infrastructures à la disposition du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’organisation du BTS. Mieux, même pour cette année tout était déjà prêt pour accueillir les mem?bres du secrétariat et les candidats lorsqu’on a appris avec surprise que le centre a été délocalisé.
Vous avez donc dépensé pour rien.
Oui.
Etes-vous frustré par cette situation ?
Nous sommes perplexes. Nous nous demandons ce qui s’est passé. Nous avons appris, comme je l’ai dit, l’information sur les antennes.
Attendez-vous toujours une explication du ministère?
Evidemment.
L’année prochaine, serez-vous prêt à accueillir le Bts, malgré cette situation ?
Oui. Je vous ai dit que nous formons la jeunesse. Il y a le problème du BTS, certes mais il y a aussi le secondaire. Le président du groupe a toujours été disponible. Nous sommes à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire pour la formation des jeunes de ce pays.
Une interview réalisée par Raphaël Tanoh