Deux ans après son conflit avec Chantal Taïba, Tiane est plus que jamais déterminée à tourner la page. Car elle a pardonné à sa sœur. Elle s’occupe au mieux de ses moyens de sa famille, en attendant de rebondir sur la scène musicale. Avec son sixième album.
C’est le silence radio à ton niveau, qu’est-ce qui se passe ?
Bêh ! Je suis en train de profiter de la vie autrement. Il n’y a pas que le show-biz, je suis une mère de famille. Pour l’instant, je profite pleinement de ma famille.
Tu mets la musique en stand-by ?
Je ne dirai pas comme cela. La preuve, j’étais dernièrement à l’intérieur du pays pour des spectacles. Je ne suis pas à 100% dans la musique, parce que je veux profiter de mes enfants. Il y a du monde à la maison.
Tu veux profiter à 100% de la famille. Tu l’avais délaissée au profit de la musique, alors ?
Pas du tout ! Il y a certaines choses qui ne se passent pas comme on veut. Il y a la piraterie. Il y a le fait que je n’ai pas véritablement de producteur et de manager.
Les spectacles se font rares aussi et les promoteurs proposent des cachets dérisoires.
On te demande même de jouer quelquefois gratuitement. Malgré cela, c’est un métier que j’ai choisi, je ne peux pas faire autrement.
Voilà que ton dernier album ‘’S’il nous plaît’’ est passé inaperçu…
Cet album, je l’ai autoproduit. Je suis une chanteuse, je n’ai pas d’expérience en matière de production et de management. Parce que les gens sont aujourd’hui réticents pour investir dans un album. Vu que la piraterie a aussi pris de l’ampleur.
Pour ne pas rester oisive, j’ai pris le risque de me produire moi-même. J’ai englouti un peu plus de 7 millions dans la production de ‘’S’il nous plaît’’. Si c’était à refaire, je ne le referai pas.
La maison qui distribuait ton œuvre a aussi fermé…
Quelques mois après, ma maison de distribution, Showbiz, a effectivement fermé. Ils ne m’ont jamais fait savoir que la maison fermait. Ils ne m’ont pas encore appelée pour qu’on en parle. C’est resté comme cela et ce n’est pas fait pour encourager les artistes.
Le show-biz est difficile, de quoi vit Tiane actuellement ?
Je suis une grande femme. Je suis dans la musique depuis 20 ans. De Woya jusqu’à maintenant, ça fait beaucoup. Je ne vais pas vivre aussi de la musique à 100% sachant bien que c’est difficile. Je fais mes affaires. Et mon homme qui sait que c’est difficile, m’aide financièrement chaque fin de mois.
En 20 ans de carrière aujourd’hui, quel bilan peux-tu faire ?
C’est vrai que ça fait 20 ans que je suis dans la musique. Mais, je n’ai pas fait 20 ans de carrière toute seule. Il y a eu le groupe Woya, après j’ai fait ‘’Siablé’’ sous le couvert du groupe, mais en solo. Ensuite, j’ai fait ‘’Africa’’ arrangé et produit par Marcellin Yacé. C’est lorsque je suis allée faire ‘’Ascension’’ à Paris que ça commencé à être difficile pour moi. Les européens qui ont travaillé sur l’album ont voulu que je chante dans leur style. Parce que travailler avec Marcellin Yacé et se retrouver avec des blancs, ce n’était pas facile. Il m’arrivait de pleurer des fois. J’ai fait ‘’Appelle-moi T’’ qui fut ma première production personnelle. Cet album est sorti en Août 2002 et en septembre, il y a eu la guerre. Et avec la mort de Marcellin, ça a joué sur l’album et mon moral a pris un coup. Au niveau du bilan, il y a du négatif et du positif.
Quels sont les bons moments que tu gardes de ces 20 ans de musique ?
Quand je suis allée avec le groupe Woya au Burkina-Faso et nous avons été reçus par le Président Thomas Sankara. Nous avons bien échangé avec lui et il nous a offert des présents. Et personnellement, lorsque j’ai été reçue au Gabon par Mme Edith Bongo. Au Cameroun, j’ai chanté aux côtés de Bébé Manga. Ce sont des moments extraordinaires de ma vie d’artiste.
Et, les durs moments ?
C’est quand il y a eu la dislocation de Woya, la mort de Marino, celle de Marcellin Yacé et l’échec de mon album ‘’Appelle-moi T’,’du fait de la crise.
Tu disais tantôt être auprès de la famille. Comment es-tu avec elle, alors ?
Je suis à la fois dure et souple avec les membres de ma famille. Pour l’éducation d’un enfant, il faut être souvent dur. J’ai eu deux grandes filles. Quand je vois en ville des filles en train de se droguer ou de fumer, ça me fait mal au cœur. Parce que je me dis comment elles ont été éduquées par leur mère ? Si je n’étais pas dure avec mes filles peut-être qu’elles auraient succombé à ça. Je suis souple quand il le faut et dure quand il le faut aussi.
Et ton conflit avec Chantal Taïba ?
Je n’y pense plus. Ce sont de veilles histoires. Je suis en 2010 et ces problèmes se sont déroulés en 2008. Je suis très bien dans ma tête.
Aujourd’hui, quels sont tes rapports avec elle ?
(Elle s’énerve) Je n’ai aucun rapport avec Chantal Taïba et je ne veux pas en parler.
Au moins, vous vous saluez quand vous vous rencontrez…
Non ! Je vous dis que je ne veux pas parler d’elle.
Crois-tu en Dieu ?
Tout à fait ! Je vais à l’église régulièrement et je chante même dans une église evangélique.
Il est dit dans la bible qu’il faut pardonner à son prochain. Est-ce que as-tu pardonné à Chantal Taïba ?
La bible dit de pardonner. Vous êtes un être humain comme moi, est-ce que vous pouvez savoir si j’ai pardonné ou pas à Chantal Taïba ? Parce que le pardon ne se prononce pas seulement dans la bouche. C’est dans le cœur et dans la tête que ça se passe. Dans mon cœur, c’est fini. Et c’est Dieu seul qui sait que j’ai pardonné à Chantal Taïba.
Chantal a accordé une interview à un journal de la place dans laquelle elle a dit que le nom Tiane ne lui dit absolument rien. Qu’est-ce que tu en penses ?
(Elle sourit) J’ai lu et les gens m’ont appelée pour me le dire. Elle a dit que son esprit aurait effacé mon nom. C’est tant mieux pour elle. Ça m’a rien fait. Si quelqu’un daigne ignorer mon nom, pourquoi je vais me fâcher pour cela ? Si son esprit a effacé mon nom, il n’y a pas de problème. Je n’ai plus de souci avec elle puisqu’elle ne me connaît plus.
Qu’est-ce que son nom, Chantal Taïba, te dit ?
C’est une grande chanteuse ivoirienne que je respecte, c’est tout.
C’est quand ton retour sur la scène musicale ?
Je compte revenir lorsque j’aurai un staff bien au complet. Je ne vais pas me lever toute seule pour faire quoi que ce soit que je ne pourrai pas assumer.
Africatime.com
C’est le silence radio à ton niveau, qu’est-ce qui se passe ?
Bêh ! Je suis en train de profiter de la vie autrement. Il n’y a pas que le show-biz, je suis une mère de famille. Pour l’instant, je profite pleinement de ma famille.
Tu mets la musique en stand-by ?
Je ne dirai pas comme cela. La preuve, j’étais dernièrement à l’intérieur du pays pour des spectacles. Je ne suis pas à 100% dans la musique, parce que je veux profiter de mes enfants. Il y a du monde à la maison.
Tu veux profiter à 100% de la famille. Tu l’avais délaissée au profit de la musique, alors ?
Pas du tout ! Il y a certaines choses qui ne se passent pas comme on veut. Il y a la piraterie. Il y a le fait que je n’ai pas véritablement de producteur et de manager.
Les spectacles se font rares aussi et les promoteurs proposent des cachets dérisoires.
On te demande même de jouer quelquefois gratuitement. Malgré cela, c’est un métier que j’ai choisi, je ne peux pas faire autrement.
Voilà que ton dernier album ‘’S’il nous plaît’’ est passé inaperçu…
Cet album, je l’ai autoproduit. Je suis une chanteuse, je n’ai pas d’expérience en matière de production et de management. Parce que les gens sont aujourd’hui réticents pour investir dans un album. Vu que la piraterie a aussi pris de l’ampleur.
Pour ne pas rester oisive, j’ai pris le risque de me produire moi-même. J’ai englouti un peu plus de 7 millions dans la production de ‘’S’il nous plaît’’. Si c’était à refaire, je ne le referai pas.
La maison qui distribuait ton œuvre a aussi fermé…
Quelques mois après, ma maison de distribution, Showbiz, a effectivement fermé. Ils ne m’ont jamais fait savoir que la maison fermait. Ils ne m’ont pas encore appelée pour qu’on en parle. C’est resté comme cela et ce n’est pas fait pour encourager les artistes.
Le show-biz est difficile, de quoi vit Tiane actuellement ?
Je suis une grande femme. Je suis dans la musique depuis 20 ans. De Woya jusqu’à maintenant, ça fait beaucoup. Je ne vais pas vivre aussi de la musique à 100% sachant bien que c’est difficile. Je fais mes affaires. Et mon homme qui sait que c’est difficile, m’aide financièrement chaque fin de mois.
En 20 ans de carrière aujourd’hui, quel bilan peux-tu faire ?
C’est vrai que ça fait 20 ans que je suis dans la musique. Mais, je n’ai pas fait 20 ans de carrière toute seule. Il y a eu le groupe Woya, après j’ai fait ‘’Siablé’’ sous le couvert du groupe, mais en solo. Ensuite, j’ai fait ‘’Africa’’ arrangé et produit par Marcellin Yacé. C’est lorsque je suis allée faire ‘’Ascension’’ à Paris que ça commencé à être difficile pour moi. Les européens qui ont travaillé sur l’album ont voulu que je chante dans leur style. Parce que travailler avec Marcellin Yacé et se retrouver avec des blancs, ce n’était pas facile. Il m’arrivait de pleurer des fois. J’ai fait ‘’Appelle-moi T’’ qui fut ma première production personnelle. Cet album est sorti en Août 2002 et en septembre, il y a eu la guerre. Et avec la mort de Marcellin, ça a joué sur l’album et mon moral a pris un coup. Au niveau du bilan, il y a du négatif et du positif.
Quels sont les bons moments que tu gardes de ces 20 ans de musique ?
Quand je suis allée avec le groupe Woya au Burkina-Faso et nous avons été reçus par le Président Thomas Sankara. Nous avons bien échangé avec lui et il nous a offert des présents. Et personnellement, lorsque j’ai été reçue au Gabon par Mme Edith Bongo. Au Cameroun, j’ai chanté aux côtés de Bébé Manga. Ce sont des moments extraordinaires de ma vie d’artiste.
Et, les durs moments ?
C’est quand il y a eu la dislocation de Woya, la mort de Marino, celle de Marcellin Yacé et l’échec de mon album ‘’Appelle-moi T’,’du fait de la crise.
Tu disais tantôt être auprès de la famille. Comment es-tu avec elle, alors ?
Je suis à la fois dure et souple avec les membres de ma famille. Pour l’éducation d’un enfant, il faut être souvent dur. J’ai eu deux grandes filles. Quand je vois en ville des filles en train de se droguer ou de fumer, ça me fait mal au cœur. Parce que je me dis comment elles ont été éduquées par leur mère ? Si je n’étais pas dure avec mes filles peut-être qu’elles auraient succombé à ça. Je suis souple quand il le faut et dure quand il le faut aussi.
Et ton conflit avec Chantal Taïba ?
Je n’y pense plus. Ce sont de veilles histoires. Je suis en 2010 et ces problèmes se sont déroulés en 2008. Je suis très bien dans ma tête.
Aujourd’hui, quels sont tes rapports avec elle ?
(Elle s’énerve) Je n’ai aucun rapport avec Chantal Taïba et je ne veux pas en parler.
Au moins, vous vous saluez quand vous vous rencontrez…
Non ! Je vous dis que je ne veux pas parler d’elle.
Crois-tu en Dieu ?
Tout à fait ! Je vais à l’église régulièrement et je chante même dans une église evangélique.
Il est dit dans la bible qu’il faut pardonner à son prochain. Est-ce que as-tu pardonné à Chantal Taïba ?
La bible dit de pardonner. Vous êtes un être humain comme moi, est-ce que vous pouvez savoir si j’ai pardonné ou pas à Chantal Taïba ? Parce que le pardon ne se prononce pas seulement dans la bouche. C’est dans le cœur et dans la tête que ça se passe. Dans mon cœur, c’est fini. Et c’est Dieu seul qui sait que j’ai pardonné à Chantal Taïba.
Chantal a accordé une interview à un journal de la place dans laquelle elle a dit que le nom Tiane ne lui dit absolument rien. Qu’est-ce que tu en penses ?
(Elle sourit) J’ai lu et les gens m’ont appelée pour me le dire. Elle a dit que son esprit aurait effacé mon nom. C’est tant mieux pour elle. Ça m’a rien fait. Si quelqu’un daigne ignorer mon nom, pourquoi je vais me fâcher pour cela ? Si son esprit a effacé mon nom, il n’y a pas de problème. Je n’ai plus de souci avec elle puisqu’elle ne me connaît plus.
Qu’est-ce que son nom, Chantal Taïba, te dit ?
C’est une grande chanteuse ivoirienne que je respecte, c’est tout.
C’est quand ton retour sur la scène musicale ?
Je compte revenir lorsque j’aurai un staff bien au complet. Je ne vais pas me lever toute seule pour faire quoi que ce soit que je ne pourrai pas assumer.
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