Les artistes et hommes du show-biz amateurs de vin pourront désormais, durant leur virée nocturne, un choix de plus à faire. En effet, la grande famille de cette boisson enregistre un nouveau venu. Son nom : « Le Frappé ». Ce vin estampillé Crémant de Bordeaux a été présenté, il y a quelques jours, au night-club, « Le Best of », situé à Cocody-Les Deux Plateaux. En présence de plusieurs hommes de la nuit et quelques artistes. Responsable commercial d’Inter Multi Services(IMS), la structure qui lance ce produit, M. Diomandé Modeste a relaté la procédure de production de ce vin et aussi vanté sa qualité organoleptique et son aptitude à la champagnisation.
Economie
Reforme de la filière café-cacao/ Les producteurs à Gbagbo :
“Arrêtez de nous infantiliser !”
Les producteurs de café-cacao ne veulent plus que l’on décide à leur place. En effet, l’Anaproci (Association nationale des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire), au cours d’une rencontre avec la presse hier à la Mairie de Treichville, a dénoncé les décisions qui sont prises sans l’aval des producteurs. Mieux, Boti Bi Zoua, président du conseil d’administration de l’Anaproci a regretté que les producteurs n’aient pas reçu la dernière mouture du projet de reforme de la filière café-cacao. Pour l’Anaproci, porte-flambeau des producteurs et de leurs organisations (coopératives-syndicats-Opa), les actions relatives à cette reforme ‘‘sont nulles d’effet et ne regardent que ceux qui se sont donnés cette responsabilité en dehors des producteurs’’. Ces derniers, qui disent ne pas se sentir concernés par cette reforme, ont rappelé que le 10 juin 2010, l’Anaproci a présenté les composantes de son programme de reforme. Et celui-ci a déjà l’adhésion de tous les producteurs de la filière et ses organisations professionnelles. « Après avoir travaillé sur un projet de reforme, on fait la synthèse pour avoir une dernière mouture. Et c’est celle-ci qui doit être d’abord présentée aux producteurs et ensuite au président Gbagbo si elle a été retenue par les producteurs. Dans tous les cas, nous ne sommes pas pour une reforme de caporalisation. Dans les jours à venir, l’important programme de reforme de l’Anaproci, transparent, réaliste et qui cadre avec les attentes des producteurs va se mettre en place et de façon très rapide », a souligné Boti Bi Zoua. Selon lui, ces attentes ne doivent pas s’interpréter comme la défiance, mais plutôt la volonté manifeste des producteurs de vouloir s’exprimer et de ‘‘ne pas se laisser infantiliser indéfiniment’’. S’agissant du mandat du comité de gestion, prorogé à maintes reprises par décret, et dont la dernière prorogation prend fin aujourd’hui, l’Anaproci exige qu’un terme définitif soit mis à la mission de ce comité. Surtout que les producteurs ne sont pas du tout satisfaits du modèle de gestion à eux servis. Les Opa (Organisations professionnelles agricoles) de la filière réunies autour de l’Anaproci sont, à en croire, Boti Bi Zoua, déterminées à assurer la gestion de leur filière. De même, cette structure s’insurge contre la réunion de Genève, qui se tient depuis lundi et ce jusqu’au 25 juin prochain, pour une économie cacaoyère durable. Cette association affirme n’avoir jamais été associée aux travaux préparatoires alors que le cacao est le fruit du producteur. Pour ses membres, tout ce qui va se faire maintenant doit être cautionné par eux. Les producteurs Christophe Douka, Boa Bonzou et Dally Koffi ont tous fait savoir qu’ils veulent désormais gérer leur filière, qu’il ne faille pas confondre parafiscalité qui leur appartient et Dus (Droit unique de sortie) qui est l’affaire de l’Etat. « Il faut qu’on arrête de nous infantiliser car nous pouvons nous prendre en charge », ont-ils martelé, comme pour rappeler ces propos du président Gbagbo : « L’Anaproci est une association qui peut se gérer par les responsables de la filière ; l’important pour l’Etat, c’est de percevoir son Dus ».
Jean Eric ADINGRA
Economie
Reforme de la filière café-cacao/ Les producteurs à Gbagbo :
“Arrêtez de nous infantiliser !”
Les producteurs de café-cacao ne veulent plus que l’on décide à leur place. En effet, l’Anaproci (Association nationale des producteurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire), au cours d’une rencontre avec la presse hier à la Mairie de Treichville, a dénoncé les décisions qui sont prises sans l’aval des producteurs. Mieux, Boti Bi Zoua, président du conseil d’administration de l’Anaproci a regretté que les producteurs n’aient pas reçu la dernière mouture du projet de reforme de la filière café-cacao. Pour l’Anaproci, porte-flambeau des producteurs et de leurs organisations (coopératives-syndicats-Opa), les actions relatives à cette reforme ‘‘sont nulles d’effet et ne regardent que ceux qui se sont donnés cette responsabilité en dehors des producteurs’’. Ces derniers, qui disent ne pas se sentir concernés par cette reforme, ont rappelé que le 10 juin 2010, l’Anaproci a présenté les composantes de son programme de reforme. Et celui-ci a déjà l’adhésion de tous les producteurs de la filière et ses organisations professionnelles. « Après avoir travaillé sur un projet de reforme, on fait la synthèse pour avoir une dernière mouture. Et c’est celle-ci qui doit être d’abord présentée aux producteurs et ensuite au président Gbagbo si elle a été retenue par les producteurs. Dans tous les cas, nous ne sommes pas pour une reforme de caporalisation. Dans les jours à venir, l’important programme de reforme de l’Anaproci, transparent, réaliste et qui cadre avec les attentes des producteurs va se mettre en place et de façon très rapide », a souligné Boti Bi Zoua. Selon lui, ces attentes ne doivent pas s’interpréter comme la défiance, mais plutôt la volonté manifeste des producteurs de vouloir s’exprimer et de ‘‘ne pas se laisser infantiliser indéfiniment’’. S’agissant du mandat du comité de gestion, prorogé à maintes reprises par décret, et dont la dernière prorogation prend fin aujourd’hui, l’Anaproci exige qu’un terme définitif soit mis à la mission de ce comité. Surtout que les producteurs ne sont pas du tout satisfaits du modèle de gestion à eux servis. Les Opa (Organisations professionnelles agricoles) de la filière réunies autour de l’Anaproci sont, à en croire, Boti Bi Zoua, déterminées à assurer la gestion de leur filière. De même, cette structure s’insurge contre la réunion de Genève, qui se tient depuis lundi et ce jusqu’au 25 juin prochain, pour une économie cacaoyère durable. Cette association affirme n’avoir jamais été associée aux travaux préparatoires alors que le cacao est le fruit du producteur. Pour ses membres, tout ce qui va se faire maintenant doit être cautionné par eux. Les producteurs Christophe Douka, Boa Bonzou et Dally Koffi ont tous fait savoir qu’ils veulent désormais gérer leur filière, qu’il ne faille pas confondre parafiscalité qui leur appartient et Dus (Droit unique de sortie) qui est l’affaire de l’Etat. « Il faut qu’on arrête de nous infantiliser car nous pouvons nous prendre en charge », ont-ils martelé, comme pour rappeler ces propos du président Gbagbo : « L’Anaproci est une association qui peut se gérer par les responsables de la filière ; l’important pour l’Etat, c’est de percevoir son Dus ».
Jean Eric ADINGRA
