Une dizaine d’artistes avec le manteau de sénateurs pour certains et de sociétaires (associés) du Burida, pour d’autres, ont dénoncé le vendredi 11 juin, à la salle de conférence du Burida, le comportement de leurs camarades artistes membres du collectif des sociétaires du Burida qui – dans une logique – ne cessent de porter des critiques sur la gestion du conseil d’administration présidé par Gadji Céli. Marie-Louise Asseu, Fadal Dey, Alan Bill, Paul Madys, les Galliets, Ozi Gré Folli, Touo Anatole…ont conseillé le chemin de l’expression artistique qui valorise mieux l’artiste.
Aussi ont-ils indexé Tantie Oussou, membre du conseil d’administration, pour être celle qui manipule les dissidents Fabio, Ahmed Farras, Yvie et autres. « On ne cherche plus à créer, on opte pour la fumisterie. La mendicité a pris le pas sur le travail des artistes. C’est une honte pour la corporation. Il faut qu’on arrête », a déploré l’artiste percussionniste, danseur Ozi Gré Folli. En phase avec Ozi Gré, l’artiste Fadal Dey prend position : « On veut évoluer ».
Pour la Sénatrice Marie-Louise Asseu, par ailleurs comédienne, l’assemblée générale extraordinaire du Burida est une tribune pour tout artiste de s’exprimer. « Arrêtons de nous parler par personnes interposées.
Evitions d’utiliser la presse. Quand des choses ne vont pas, qu’on se retrouve et qu’on en parle.
Qu’ils n’utilisent pas la voie du sabotage. Nous avons le temps, laissons les gens travailler. Celui qui sait que le travail du conseil d’administration ne l’arrange pas, qu’il prenne note pour l’exposer en AG. Cela s’appelle du travail méthodique », a-t-elle conseillé. Le conseil d’administration a un mandat de trois ans. Le Sénat, lui, est placé au dessus du conseil d’administration. Ce qui donne droit aux « sénateurs » de se prononcer sur certains sujets. Criant ainsi son ras le bol, Marie-Louise Asseu dit ne pas reconnaître la « maman des artistes» qu’est Tantie Oussou: « Quelque part, tout le monde en a marre. Nous avons une maman qui ne mérite plus qu’on l’appelle maman.
Si chaque fois que quelqu’un pose des actes et qu’il faut rendre compte, Tantie Oussou doit rendre compte. Elle a fait partir Valen Guédé du Burida, elle a emmerdé Vieira. Elle a ce fort de travailler sur le tribalisme». Interpellant cependant l’ex-PCA du Burida, Tantie Oussou, le sénatrice Marie-Louise Asseu fait savoir que le DG du Burida « n’est pas un cheveu sur la soupe ». Paul Madys qui rappelle qu’il a été opposé à la candidature de Gadji Céli, pendant les élections, fait entendre que « si tout le monde converge dans le même sens, c’est dire que tout va bien au Burida. On veut que les artistes créent. On ne veut pas qu’ils soient des marionnettes. Qu’elle (Ndlr ; Tantie Oussou) comprenne que les choses ont changé. Nous ne sommes plus ces enfants qu’on manipule au prix de quelques billets ».
Cyblo des Galliets, quant à lui, explique la démarche de Tantie Oussou : « Elle dit qu’elle a perdu 60 millions pendant les élections et qu’elle devrait être remboursée. C’est une dame d’affaires qui utilise le côté humanitaire pour gagner l’esprit des gens. On doit être logique dans cette histoire car Tantie Oussou veut positionner Ouattara (Ndlr, Ouattara Zié au poste de DG) pour soutirer au Burida cet argent. On est fatigué de lutter. Si elle continue, elle nous trouvera sur son chemin ».
Pour Allan Bill, reconnu pour être un « fils » de Tantie Oussou, qu’« il ne sert à rien de tirer sur Pierre ou Paul. Laissez le conseil travailler»
Koné Saydoo
Aussi ont-ils indexé Tantie Oussou, membre du conseil d’administration, pour être celle qui manipule les dissidents Fabio, Ahmed Farras, Yvie et autres. « On ne cherche plus à créer, on opte pour la fumisterie. La mendicité a pris le pas sur le travail des artistes. C’est une honte pour la corporation. Il faut qu’on arrête », a déploré l’artiste percussionniste, danseur Ozi Gré Folli. En phase avec Ozi Gré, l’artiste Fadal Dey prend position : « On veut évoluer ».
Pour la Sénatrice Marie-Louise Asseu, par ailleurs comédienne, l’assemblée générale extraordinaire du Burida est une tribune pour tout artiste de s’exprimer. « Arrêtons de nous parler par personnes interposées.
Evitions d’utiliser la presse. Quand des choses ne vont pas, qu’on se retrouve et qu’on en parle.
Qu’ils n’utilisent pas la voie du sabotage. Nous avons le temps, laissons les gens travailler. Celui qui sait que le travail du conseil d’administration ne l’arrange pas, qu’il prenne note pour l’exposer en AG. Cela s’appelle du travail méthodique », a-t-elle conseillé. Le conseil d’administration a un mandat de trois ans. Le Sénat, lui, est placé au dessus du conseil d’administration. Ce qui donne droit aux « sénateurs » de se prononcer sur certains sujets. Criant ainsi son ras le bol, Marie-Louise Asseu dit ne pas reconnaître la « maman des artistes» qu’est Tantie Oussou: « Quelque part, tout le monde en a marre. Nous avons une maman qui ne mérite plus qu’on l’appelle maman.
Si chaque fois que quelqu’un pose des actes et qu’il faut rendre compte, Tantie Oussou doit rendre compte. Elle a fait partir Valen Guédé du Burida, elle a emmerdé Vieira. Elle a ce fort de travailler sur le tribalisme». Interpellant cependant l’ex-PCA du Burida, Tantie Oussou, le sénatrice Marie-Louise Asseu fait savoir que le DG du Burida « n’est pas un cheveu sur la soupe ». Paul Madys qui rappelle qu’il a été opposé à la candidature de Gadji Céli, pendant les élections, fait entendre que « si tout le monde converge dans le même sens, c’est dire que tout va bien au Burida. On veut que les artistes créent. On ne veut pas qu’ils soient des marionnettes. Qu’elle (Ndlr ; Tantie Oussou) comprenne que les choses ont changé. Nous ne sommes plus ces enfants qu’on manipule au prix de quelques billets ».
Cyblo des Galliets, quant à lui, explique la démarche de Tantie Oussou : « Elle dit qu’elle a perdu 60 millions pendant les élections et qu’elle devrait être remboursée. C’est une dame d’affaires qui utilise le côté humanitaire pour gagner l’esprit des gens. On doit être logique dans cette histoire car Tantie Oussou veut positionner Ouattara (Ndlr, Ouattara Zié au poste de DG) pour soutirer au Burida cet argent. On est fatigué de lutter. Si elle continue, elle nous trouvera sur son chemin ».
Pour Allan Bill, reconnu pour être un « fils » de Tantie Oussou, qu’« il ne sert à rien de tirer sur Pierre ou Paul. Laissez le conseil travailler»
Koné Saydoo