«C’était très difficile. C’était la première fois que nous nous retrouvions derrière les barreaux. Nous étions solidaires tous les trois, Stéphane, Saint Claver et moi. Le violon de la police criminelle était terrible. Par la grâce de Dieu, nous avons pu traverser cela. Nous n’avons pas été victimes de barbarie même si à un certain moment c’était insupportable. Le verdict des juges montre bien qu’il n’y aura pas de retour en arrière. Je pense qu’ils ont compris qu’on ne peut pas arrêter pas des journalistes pour leurs écrits. Si le procureur a trouvé le moyen de nous mettre en prison pendant 15 jours, c’est un abus de pouvoir. Pour la suspension du quotidien et les sanctions pécuniaires, nous sommes en pourparlers avec nos avocats pour voir la conduite à tenir ».
Sanou Amadou (Stagiaire)
Sanou Amadou (Stagiaire)