Du 14 au 18 septembre 2010, Abidjan la capitale économique ivoirienne abritera la 1ère édition du festival international du théâtre d’Abidjan (FITHA 2010). Pendant cinq (5) jours les acteurs les compagnies de théâtres, les intermittents de la scène et les professionnels d’ici (Côte d’Ivoire) et des pays africains (Mali, Burkina Faso, Niger, Togo, Sénégal) se retrouveront pour une célébration du 4ème art. Selon les organisateurs, l’intérêt de ce festival est de permettre aux acheteurs, au public de renouer avec cet art, tellement essentiel dans la vie d’une nation. Toujours selon les organisateurs, hier comptant les viviers du théâtre en Afrique et dans le monde francophone, avec des professionnels de la trempe de Bernard Zady Zaourou, Bitty Moro, Bienvenue Neba, feu Kourouma Albertine, Thérèse Taba pour ne citer que ceux-là, la Côte d’Ivoire a perdu de son lustre d’antan. Les quelques scène existantes, ne sont plus à l’ordre des priorités, des programmes des autorités, des collectivités locales, encore moins des professionnels de la culture. Avec tout ce que ce pays compte de potentialités, il était important de disposer d’une scène de notoriété comme les pays voisins, afin de permettre aux opérateurs culturels de disposer d’un espace de diffusion. Favoriser la libre circulation des œuvres et des acteurs du théâtre en Afrique et dans le monde. Contribuer à la diffusion des créations, et aux échanges interculturels. Participer à la redynamisation du théâtre en Côte d’Ivoire. Offrir aux participants un appui professionnel, sectoriel et managérial tels sont les objectifs de ce festival. Le voulant festif et aussi instructif, le FITHA 2010 aura comme contenu plusieurs ateliers de formation.
Maty Gbané
Maty Gbané