La troisième édition de la Journée normalienne de l’enseignant chercheur écrivain a eu lieu, hier, à l’Ecole normale supérieure (Ens), sise à l’université de Cocody.Il s’agissait pour cette école de magnifier le mérite d’une dizaine d’enseignants chercheurs qui, en plus de ces qualités, s’illustrent par des œuvres littéraires. Ainsi, les professeurs Henriette Dagri Diabaté, Angèle Gnonsoa,Niamkey Koffi,Réné Degny Ségui et bien d’autres ont reçu la reconnaissance de la famille scientifique universitaire,à travers l’initiative de l’Ens.
«Célébrer les enseignants, c’est magnifier ceux-là mêmes qui forgent l’esprit de la société».C’est par cette phrase, du reste forte, que le directeur général de l’Ens, le Pr Tapé Gozé, a donné tout le sens que revêt la cérémonie qui a rassemblé un parterre d’universitaires.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,Cissé Ibrahima,par ailleurs président de la cérémonie, n’a pas tari d’éloges sur le directeur de l’Ens, pour «son esprit d’ouverture et républicain». Il a, par ailleurs, salué le fait que la célébration du mérite initiée par l’Ens, ne s’est pas arrêtée aux seuls enseignants de cette école. Qui, en plus, sont minoritaires parmi les récipiendaires. «Vous montrez bien que la communauté scientifique universitaire est une et indivisible», s’est réjoui le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Qui a indiqué que le directeur de l’Ens entre dans le schéma de la politique générale de son département, qui met un point d’honneur sur la célébration du mérite.
Saluant leur distinction, le ministre Cissé Ibrahima a indiqué que les récipiendaires méritent la reconnaissance de toute la nation. C’est à juste titre qu’il a souhaité que leur exemple serve de levain aux autres chercheurs et étudiants.
Au nom de ses pairs, le Pr Angèle Gnonsoa a posé la problématique du mérite dans un environnement de crise, comme celui que traverse la Côte d’Ivoire.
Pour elle, dans un tel environnement, les générations futures ont besoin de repères. D’où la nécessité de la célébration du mérite, pour leur servir de modèle. Toutefois, le Pr Gnonsoa estime que la fierté qui anime les récipiendaires du jour ne doit pas leur faire perdre de vue l’humilité. Car, «tous les enseignants chercheurs écrivains méritent la distinction», a-t-elle indiqué. Avant de traduire toute sa reconnaissance au ministre Cissé Ibrahima. Ils ont reçu chacun, un diplôme de participation et des présents de la part de l’Ens.
La cérémonie qui s’est transformée en une véritable fête populaire, a été rehaussée par la présence de quatre membres du gouvernement.
La famille scientifique a observé une minute de silence à la mémoire du Pr Samba Diarra, décédé dimanche dernier.
Marc Yevou
«Célébrer les enseignants, c’est magnifier ceux-là mêmes qui forgent l’esprit de la société».C’est par cette phrase, du reste forte, que le directeur général de l’Ens, le Pr Tapé Gozé, a donné tout le sens que revêt la cérémonie qui a rassemblé un parterre d’universitaires.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,Cissé Ibrahima,par ailleurs président de la cérémonie, n’a pas tari d’éloges sur le directeur de l’Ens, pour «son esprit d’ouverture et républicain». Il a, par ailleurs, salué le fait que la célébration du mérite initiée par l’Ens, ne s’est pas arrêtée aux seuls enseignants de cette école. Qui, en plus, sont minoritaires parmi les récipiendaires. «Vous montrez bien que la communauté scientifique universitaire est une et indivisible», s’est réjoui le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Qui a indiqué que le directeur de l’Ens entre dans le schéma de la politique générale de son département, qui met un point d’honneur sur la célébration du mérite.
Saluant leur distinction, le ministre Cissé Ibrahima a indiqué que les récipiendaires méritent la reconnaissance de toute la nation. C’est à juste titre qu’il a souhaité que leur exemple serve de levain aux autres chercheurs et étudiants.
Au nom de ses pairs, le Pr Angèle Gnonsoa a posé la problématique du mérite dans un environnement de crise, comme celui que traverse la Côte d’Ivoire.
Pour elle, dans un tel environnement, les générations futures ont besoin de repères. D’où la nécessité de la célébration du mérite, pour leur servir de modèle. Toutefois, le Pr Gnonsoa estime que la fierté qui anime les récipiendaires du jour ne doit pas leur faire perdre de vue l’humilité. Car, «tous les enseignants chercheurs écrivains méritent la distinction», a-t-elle indiqué. Avant de traduire toute sa reconnaissance au ministre Cissé Ibrahima. Ils ont reçu chacun, un diplôme de participation et des présents de la part de l’Ens.
La cérémonie qui s’est transformée en une véritable fête populaire, a été rehaussée par la présence de quatre membres du gouvernement.
La famille scientifique a observé une minute de silence à la mémoire du Pr Samba Diarra, décédé dimanche dernier.
Marc Yevou