Avant l'ultime séparation prévue, aujourd'hui, le Pr Samba Diarra a eu droit, hier à l'hommage de ses pairs immortels.
«C'est à celui qui en connaît la valeur qu'il faut montrer l'or », enseigne un proverbe bambara. Car seulement ce dernier peut commenter la pierre précieuse à la hauteur de sa dimension. Le Pr Samba Diarra était un métal précieux dans la bijouterie des intellectuels africains et ivoiriens. Quatre jours après sa mort, au moment où les clameurs dans les rangs de ses admirateurs et élèves se taisent, qui, mieux que ses pairs intellectuels, pouvaient lui rendre un hommage à la dimension de sa personnalité ? La cérémonie organisée en son honneur, hier, à la fondation Mémel Fotê par ses pairs de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (Ascad) prend là tout son sens. Les académiciens, dans leur grande majorité, ont tenu à saluer la mémoire du Pr en gynécologie-obstétrique. « Notre émotion est grande en ce jour car l'un des piliers de cette organisation s'en est allé », a confié, d'entrée, le Pr Kouakou N'Guessan. Le Pr Salomon Ahouti, compagnon de longue date de l'académicien, a salué ses qualités d'homme de vérité. Samba Diarra, a-t-il argué, aimait et savait appeler les choses par leur nom. Sans chercher à plaire. Le Pr Bakary Touré, secrétaire général du domaine des sciences naturelles de l'Ascad a insisté sur ses connaissances pluridisciplinaires. « Par sa grande culture, il était inclassable », a-t-il coupé court. « La sueur qui coule le long du corps ne remonte pas à la tête. Nous avons l'occasion de le constater car nous n'entendrons plus ta voix », a soutenu le Pr Kouakou. L'on comprend le sens des larmes de son collègue, le Pr Touré à la fin de la lecture de son hommage. Et, celles de l'ancien Premier ministre, Seydou Diarra. Mais, bien qu'ayant succombé à la mort de la chair, Samba Diarra demeurera éternel. Par son œuvre. La levée du corps aura lieu aujourd'hui à 10 heures à Ivosep-Treichville suivie de l'inhumation au cimetière de Williamsville. Le sacrifice du 7ème jour est prévu dimanche à la grande mosquée de la Riviera Golf.
Bamba K. Inza
«C'est à celui qui en connaît la valeur qu'il faut montrer l'or », enseigne un proverbe bambara. Car seulement ce dernier peut commenter la pierre précieuse à la hauteur de sa dimension. Le Pr Samba Diarra était un métal précieux dans la bijouterie des intellectuels africains et ivoiriens. Quatre jours après sa mort, au moment où les clameurs dans les rangs de ses admirateurs et élèves se taisent, qui, mieux que ses pairs intellectuels, pouvaient lui rendre un hommage à la dimension de sa personnalité ? La cérémonie organisée en son honneur, hier, à la fondation Mémel Fotê par ses pairs de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (Ascad) prend là tout son sens. Les académiciens, dans leur grande majorité, ont tenu à saluer la mémoire du Pr en gynécologie-obstétrique. « Notre émotion est grande en ce jour car l'un des piliers de cette organisation s'en est allé », a confié, d'entrée, le Pr Kouakou N'Guessan. Le Pr Salomon Ahouti, compagnon de longue date de l'académicien, a salué ses qualités d'homme de vérité. Samba Diarra, a-t-il argué, aimait et savait appeler les choses par leur nom. Sans chercher à plaire. Le Pr Bakary Touré, secrétaire général du domaine des sciences naturelles de l'Ascad a insisté sur ses connaissances pluridisciplinaires. « Par sa grande culture, il était inclassable », a-t-il coupé court. « La sueur qui coule le long du corps ne remonte pas à la tête. Nous avons l'occasion de le constater car nous n'entendrons plus ta voix », a soutenu le Pr Kouakou. L'on comprend le sens des larmes de son collègue, le Pr Touré à la fin de la lecture de son hommage. Et, celles de l'ancien Premier ministre, Seydou Diarra. Mais, bien qu'ayant succombé à la mort de la chair, Samba Diarra demeurera éternel. Par son œuvre. La levée du corps aura lieu aujourd'hui à 10 heures à Ivosep-Treichville suivie de l'inhumation au cimetière de Williamsville. Le sacrifice du 7ème jour est prévu dimanche à la grande mosquée de la Riviera Golf.
Bamba K. Inza