Le Pr Samba Diarra, membre de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad), décédé dimanche, a été conduit, hier, à sa dernière demeure à Williamsville. Et ce, après la prière de 13h à la grande mosquée de la Riviera golf. Mais avant, il y a eu beaucoup d’émotions, à Ivosep, à Treichville, lors de la levée du corps en présence de plusieurs autorités politiques : les anciens Premiers ministres Seydou Elimane Diarra, Alassane Dramane Ouattara et le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sidiki Konaté. Les parents et amis, venus témoigner leur soutien à la famille éplorée, n’ont pas manqué de rendre un hommage appuyé à l’illustre disparu.
Le porte-parole des prisonniers d’Assabou, Kodiara Koné, a indiqué que Samba Diarra était «têtu et prenait toujours le contre-pied de ce que tout le monde pense». Il dira qu’avec lui, la planification des naissances en Côte d’Ivoire est devenue une réalité. Parlant de l’homme dans son entièreté, il affirmera que le professeur était un triangle culturel, c’est-à-dire, qu’il incarnait, à lui tout seul, la culture bamanan (du nord), baoulé (l’ethnie de sa mère) et française pour avoir été à l’école. Compagnon de prison d’Assabou, M. Koné a affirmé que son ouvrage Les faux complots d’Houphouët-Boigny publié en 1997, a permis de mettre à nu la «vacuité du complot et le montage qui en a été fait».
Parlant au nom des membres de la famille, Bandama Maurice a mentionné que son oncle défunt lui a enseigné le sens de l’honneur et n’a jamais failli à sa mission. Le professeur Marcellin Bohoussou, s’exprimant au nom de ses pairs de l’Ufr médicale, a reconnu les mérites du disparu. A ce propos, il dira qu’il «était original dans ses approches et militait pour un accouchement sans risque».
Mme Adé, de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (Aibef), a indiqué que «Samba Diarra (il en a été le président national) ne traverse pas le temps mais il marque le temps, et force l’admiration». Avant de dire qu’il avait toujours milité pour l’espacement des naissances.
Cette levée du corps a été marquée par les séances de prière de l’imam Cissé Djiguiba et du président du Conseil supérieur des imams (Cosim), Cheick Aboubacar Fofana.
Issa T.Yéo
Le porte-parole des prisonniers d’Assabou, Kodiara Koné, a indiqué que Samba Diarra était «têtu et prenait toujours le contre-pied de ce que tout le monde pense». Il dira qu’avec lui, la planification des naissances en Côte d’Ivoire est devenue une réalité. Parlant de l’homme dans son entièreté, il affirmera que le professeur était un triangle culturel, c’est-à-dire, qu’il incarnait, à lui tout seul, la culture bamanan (du nord), baoulé (l’ethnie de sa mère) et française pour avoir été à l’école. Compagnon de prison d’Assabou, M. Koné a affirmé que son ouvrage Les faux complots d’Houphouët-Boigny publié en 1997, a permis de mettre à nu la «vacuité du complot et le montage qui en a été fait».
Parlant au nom des membres de la famille, Bandama Maurice a mentionné que son oncle défunt lui a enseigné le sens de l’honneur et n’a jamais failli à sa mission. Le professeur Marcellin Bohoussou, s’exprimant au nom de ses pairs de l’Ufr médicale, a reconnu les mérites du disparu. A ce propos, il dira qu’il «était original dans ses approches et militait pour un accouchement sans risque».
Mme Adé, de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (Aibef), a indiqué que «Samba Diarra (il en a été le président national) ne traverse pas le temps mais il marque le temps, et force l’admiration». Avant de dire qu’il avait toujours milité pour l’espacement des naissances.
Cette levée du corps a été marquée par les séances de prière de l’imam Cissé Djiguiba et du président du Conseil supérieur des imams (Cosim), Cheick Aboubacar Fofana.
Issa T.Yéo