Le lancement du nouveau satellite de l’Organisation régionale africaine de communication par satellite (Rascom) a eu lieu hier en Guyane. Il couvrira toute l’Afrique.
Ouf de soulagement pour les populations africaines des zones reculées. Elles n’auront plus de problèmes de connexions dans les jours à venir avec le lancement hier du nouveau satellite de l’Organisation régionale africaine de communication par satellite (Rascom), baptisé RQ1R. Toute l’Afrique est désormais couverte par le réseau de télécommunication. L’opération de lancement du satellite a eu lieu en Guyane. Ainsi donc le consortium qui a financé ce projet compte faire oublier le demi-échec de 2007, année où il comptait lancer ledit satellite pour la première fois. Les africains ont vraiment besoin d’être heureux avec le lancement de ce projet. La raison en plus de combler la fracture numérique en reliant au haut débit les grandes villes du continent, RQ1R a aussi pour vocation d’offrir des services de télécommunication aux opérateurs africains. Ils pourront à cet effet apporter le téléphone dans des zones reculées via des terminaux Low Cost. Par exemple 130 mille villages isolés pourraient être desservis par Vsat. Pour leur alimentation, 15 mille antennes auraient déjà été commandées dans ce but et seraient prêtes à être installées. La promotion de ce nouveau satellite préoccupe Rascom. Il compte cependant, sur ses actionnaires et les opérateurs de téléphonie, puisqu’il annonce 38 millions d’euros d’économie pour le secteur des telecoms grâce à la suppression des frais d’interconnexion. Des frais qui ont toujours causé des litiges entre opérateurs de téléphonie dans le continent, notamment en Côte d’Ivoire. Le regret du consortium qui a financé le projet de RQ1R est que le nouvel appareil n’aura pas la même espérance de vie que son grand frère. Le satellite a perdu environ 12 ans parce que les actionnaires ont longuement hésité à réinvestir à cause des pertes qu’ils ont subies avec le premier appareil. Au lieu de 15 ans de durée de vie, RQ1R en aura que 3. Le directeur général de Rascom n’est pas pour autant découragé. Parce qu’il sait qu’après le lancement de RQ1R, des utilisateurs se bousculeront. « Il y a, c’est vrai encore une certaine méfiance, et beaucoup d’utilisateurs potentiels attendent que RQ1R soit lancé et testé pour se décider », a insisté Faraj Elamari. Cet optimisme du Directeur général est partagé par les experts. « Le projet conserve tout son intérêt car les besoins du continent sont immenses », préviennent-ils. En marge du lancement de RQ1R, Faraj Elamari a soutenu qu’un nouveau satellite en construction est à l’étude par un consortium panafricain.
Souleymane Koné
Ouf de soulagement pour les populations africaines des zones reculées. Elles n’auront plus de problèmes de connexions dans les jours à venir avec le lancement hier du nouveau satellite de l’Organisation régionale africaine de communication par satellite (Rascom), baptisé RQ1R. Toute l’Afrique est désormais couverte par le réseau de télécommunication. L’opération de lancement du satellite a eu lieu en Guyane. Ainsi donc le consortium qui a financé ce projet compte faire oublier le demi-échec de 2007, année où il comptait lancer ledit satellite pour la première fois. Les africains ont vraiment besoin d’être heureux avec le lancement de ce projet. La raison en plus de combler la fracture numérique en reliant au haut débit les grandes villes du continent, RQ1R a aussi pour vocation d’offrir des services de télécommunication aux opérateurs africains. Ils pourront à cet effet apporter le téléphone dans des zones reculées via des terminaux Low Cost. Par exemple 130 mille villages isolés pourraient être desservis par Vsat. Pour leur alimentation, 15 mille antennes auraient déjà été commandées dans ce but et seraient prêtes à être installées. La promotion de ce nouveau satellite préoccupe Rascom. Il compte cependant, sur ses actionnaires et les opérateurs de téléphonie, puisqu’il annonce 38 millions d’euros d’économie pour le secteur des telecoms grâce à la suppression des frais d’interconnexion. Des frais qui ont toujours causé des litiges entre opérateurs de téléphonie dans le continent, notamment en Côte d’Ivoire. Le regret du consortium qui a financé le projet de RQ1R est que le nouvel appareil n’aura pas la même espérance de vie que son grand frère. Le satellite a perdu environ 12 ans parce que les actionnaires ont longuement hésité à réinvestir à cause des pertes qu’ils ont subies avec le premier appareil. Au lieu de 15 ans de durée de vie, RQ1R en aura que 3. Le directeur général de Rascom n’est pas pour autant découragé. Parce qu’il sait qu’après le lancement de RQ1R, des utilisateurs se bousculeront. « Il y a, c’est vrai encore une certaine méfiance, et beaucoup d’utilisateurs potentiels attendent que RQ1R soit lancé et testé pour se décider », a insisté Faraj Elamari. Cet optimisme du Directeur général est partagé par les experts. « Le projet conserve tout son intérêt car les besoins du continent sont immenses », préviennent-ils. En marge du lancement de RQ1R, Faraj Elamari a soutenu qu’un nouveau satellite en construction est à l’étude par un consortium panafricain.
Souleymane Koné