Déterminer les critères d'identification des victimes de guerre et définir les modalités de leur indemnisation. Tels sont les objectifs de l'atelier du Secrétariat national à la solidarité et aux victimes de guerre qui se tient depuis hier, dans un hôtel d'Abidjan. « Nous pensons que c'est important de faire l'identification. Le moment y est favorable parce que les esprits se sont un peu apaisés et les Ivoiriens pensent que les victimes de cette guerre ne seront pas oubliées », a- donné les raisons de l'atelier, Fatoumata Traoré, en charge de ce secrétariat. Elle a souhaité que les propositions qui seront adoptées au terme de la réunion soient réalisables. « Faisons en sorte que ce soit quelque chose de réaliste. Il ne faut pas promettre ce qui ne peut pas être fait. Il faut, ensemble, avec les experts et les partenaires, proposer quelque chose dans l'intérêt de la Nation et des victimes », a-t-elle conseillé. C'est dans cette optique que des communications introductives sur les expériences d'identification et d'indemnisation des victimes de guerre dans le monde et particulièrement en Afrique ont été données avant les travaux en commission.
Sur la question de l'identification des victimes de guerre, SE Abraham Doukouré, chargé principal des affaires politiques de la mission de la Cedeao en Côte d'Ivoire, a d'abord donné une définition de la victime de guerre : « Les victimes de guerre sont des personnes qui ont été blessées, handicapées à vie ou qui ont subi des situations de dénuement matériel et psychologique du fait d'un affrontement armé », a-t-il précisé. Il s'est ensuite attardé sur l'identification à proprement parlé de ces victimes. «Il est très important d'identifier les victimes de guerre afin de procéder à leur réparation. Cela leur permettrait d'être prioritaires pour bénéficier de soins, d'assistance psychologique ou d'aide sous la forme de distribution d'une aide financière ponctuelle. Après la guerre, le pays a certes besoin d'être reconstruit, mais avant, il faut reconstruire psychologiquement et matériellement les forces vives de la nation ». La question de l'indemnisation a été l'affaire du représentant spécial du président de la Commission de l'Union africaine en Côte d'Ivoire, Ambroise Niyonsaba.
Mais comment identifier les victimes de guerre et les indemniser sans la mise en place d'un cadre juridique ? Cette problématique a été l'affaire d'Epiphane Zoro, fonctionnaire des droits de l'homme. Les résultats de cet atelier sont attendus dans la soirée.
MAE
Sur la question de l'identification des victimes de guerre, SE Abraham Doukouré, chargé principal des affaires politiques de la mission de la Cedeao en Côte d'Ivoire, a d'abord donné une définition de la victime de guerre : « Les victimes de guerre sont des personnes qui ont été blessées, handicapées à vie ou qui ont subi des situations de dénuement matériel et psychologique du fait d'un affrontement armé », a-t-il précisé. Il s'est ensuite attardé sur l'identification à proprement parlé de ces victimes. «Il est très important d'identifier les victimes de guerre afin de procéder à leur réparation. Cela leur permettrait d'être prioritaires pour bénéficier de soins, d'assistance psychologique ou d'aide sous la forme de distribution d'une aide financière ponctuelle. Après la guerre, le pays a certes besoin d'être reconstruit, mais avant, il faut reconstruire psychologiquement et matériellement les forces vives de la nation ». La question de l'indemnisation a été l'affaire du représentant spécial du président de la Commission de l'Union africaine en Côte d'Ivoire, Ambroise Niyonsaba.
Mais comment identifier les victimes de guerre et les indemniser sans la mise en place d'un cadre juridique ? Cette problématique a été l'affaire d'Epiphane Zoro, fonctionnaire des droits de l'homme. Les résultats de cet atelier sont attendus dans la soirée.
MAE