x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 5 août 2010 | Nord-Sud

Daloa : Les agents de la Cnsi réclament leur dû

Le lundi 2 août dernier, des commissaires de la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi) ont débrayé. Ils se sont attaqués aux agents de l'Oni qui travaillaient dans le cadre des vérifications du contentieux électoral. 15 registres de l'état civil de la mairie de Daloa ont été emportés. Les agents grévistes de la Cnsi manifestaient ainsi pour revendiquer leurs arriérés de salaires que reste leur devoir la commission nationale. Ce mouvement d'humeur a été vite étouffé le même jour et les registres ont été remis à au responsable de l'état civil de la mairie après constat de la police. La Cnsi de Daloa crie à une marginalisation, car elle ne comprend pas que toutes les autres structures impliquées dans le processus électoral soient régulièrement payées et pas elle. Pour les commissaires de la Cnsi, le déficit de communication entre la commission locale et le premier superviseur Philippe Légré est à la base des nombreuses difficultés que connaissent les commissaires. Car celles-ci prennent leurs sources depuis le redéploiement des 71 agents Cnsi dans la commune et 48 dans la sous-préfecture. Cela, depuis la phase d'enrôlement lancée en décembre 2008 jusqu'à celle de la vérification actuelle. Neuf agents ont fait défaillance au moment de l'affectation. Le superviseur qui avait été informé, a conseillé que leurs absences soient palliées par le recrutement de nouvelles personnes. Mais au moment du payement d'un mois de retard sur les deux mois d'arrièrés, ces derniers n'ont pas été pris en compte pour n'avoir pas été déclarés par le superviseur. C'est pourquoi, Jean Jacques Zogbo qui gérait ces affectations sur instruction du sous-préfet, président local de la commission, se félicite de la nomination de Cissé Brahima, comme nouveau superviseur chargé du Haut-Sassandra. Il a convaincu les agents à reprendre le travail. Mais, pour les agents, cette attente a une limite. Qu'on n'abuse pas de notre bonne volonté pour nous marginaliser, ont martelé certains, dans la cour de la sous-préfecture, hier.

Bayo Fatim à Daloa
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ