“Respect des règles de déontologie et d'éthique de la fonction de président de l'Assemblée nationale et la stabilité et la paix du régime du président Laurent Gbagbo''. Tel est le thème de la causerie-débat animée, récemment, à Koumassi, par M. Bendé Kouadio, militant actif du Front populaire ivoirien (Fpi) de cette commune. Selon lui, la stabilité et la paix d'un régime politique dépendent de l'exercice de la fonction de président de l'Assemblée nationale. Aussi, a-t-il estimé que cette fonction doit répondre à des normes d'éthique et de déontologie. « Il est absolument nécessaire de révolutionner la fonction politique de président de l'Assemblée nationale. Il faut la codifier déontologiquement et éthiquement parlant », a-t-il déclaré. Pour lui, en effet, un président de l'Assemblée nationale a une double mission essentielle. « Une fonction législative consistant en la présidence du vote des lois et une mission politique », a-t-il révélé.
Concernant la mission politique, il a été plus précis. « Cette charge est une mission fondamentalement éthique. A ce titre, le président de l'Assemblée nationale exerce une mission de défense, de préservation et de stabilité du régime en tant que son dernier rempart. Si cette mission n'est pas connue dans sa vocation comme telle, son exercice peut mettre en péril le régime », a-t-il expliqué.
Au nombre de ces règles d'éthique et de déontologie, il compte l'obligation d'allégeance au président de la République, l'obligation de réserve sur certaines questions, l'obligation de discrétion, le devoir de conseiller et la permanence au poste, pour ne citer que celles-là.
L'orateur n'a pas manqué de préciser les raisons de sa démarche. « Tous ces principes énoncés ne se retrouvent dans aucun livre. Il est bien que le peuple ivoirien les sache parce que c'est lui qui juge », a-t-il indiqué. Et de poursuivre : « Je ne suis pas venu juger Mamadou Koulibaly. C'est une démarche pédagogique et un conseil que je lui donne et à tous ceux qui désirent exercer cette fonction plus tard ».
MAE
Concernant la mission politique, il a été plus précis. « Cette charge est une mission fondamentalement éthique. A ce titre, le président de l'Assemblée nationale exerce une mission de défense, de préservation et de stabilité du régime en tant que son dernier rempart. Si cette mission n'est pas connue dans sa vocation comme telle, son exercice peut mettre en péril le régime », a-t-il expliqué.
Au nombre de ces règles d'éthique et de déontologie, il compte l'obligation d'allégeance au président de la République, l'obligation de réserve sur certaines questions, l'obligation de discrétion, le devoir de conseiller et la permanence au poste, pour ne citer que celles-là.
L'orateur n'a pas manqué de préciser les raisons de sa démarche. « Tous ces principes énoncés ne se retrouvent dans aucun livre. Il est bien que le peuple ivoirien les sache parce que c'est lui qui juge », a-t-il indiqué. Et de poursuivre : « Je ne suis pas venu juger Mamadou Koulibaly. C'est une démarche pédagogique et un conseil que je lui donne et à tous ceux qui désirent exercer cette fonction plus tard ».
MAE
