Alassane Ouattara était, hier, à la place Ficgayo de Yopougon où il a fait une démonstration de force sur un terrain considéré comme un bastion du camp présidentiel.
Mieux que les discours, ce sont les actes concrets qui pourraient départager les aspirants au fauteuil présidentiel. L`ancien Premier ministre l`a bien compris et ne manque pas l`occasion de rappeler, à chacune de ses sorties, le bilan de son passage à la Primature de 1990 à 1993. Hier encore, au cours de sa rencontre avec l`Union des femmes commerçantes pour la victoire d`Alassane Ouattara, le leader des républicains a communiqué dans ce sens : «Je viens vous dire que j`ai un programme. Ce n`est pas du bavardage comme le font certains. Pendant dix ans, nous n`avons rien vu. Mais de 90 à 93, on sait quelles sont les routes qu`ADO a eu à bitumer. On sait qu`il a fait deux universités, il a créé des lycées et collèges, des hôpitaux. C`est cela mettre la Côte d`Ivoire au travail ». Alassane Ouattara a invité à faire une comparaison entre sa gestion et celle d`aujourd`hui. Spécifiquement sur la question de la fraude dans les concours. « C`est moi qui aie instauré le système des concours il y a vingt ans. A cette époque, avez-vous entendu parler d`achat de diplôme ?, a-t-il interrogé. Alors, avec moi, il n`y aura plus d`achat de diplômes. Il n`y aura plus d`achat de concours. On ne fera plus en sorte que ce soit seulement les enfants d`un seul village qui soient admis à l`Ena ou ailleurs. Pour moi, seuls le mérite et les efforts seront récompensés ». Autre chantier auquel il s`attaquera, promesse qui a arraché des hourras de nombreux chauffeurs et apprentis qui ont arrêté leurs activités pour s`attrouper à la place Ficgayo, la lutte contre la corruption et le racket. Le banquier qui a soutenu être venu à la politique pour aider la population et non pour prendre l`argent du pays, a présenté un pan de son programme de gouvernement. Il a dit prévoir 100 milliards pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontées les femmes. En sus, le candidat du Rdr envisage construire des universités à Korhogo et à Daloa et des écoles dans tout le pays. Selon le président du Rassemblement des républicains (Rdr), le pays a besoin de changement. « La Côte d`Ivoire a besoin de changer. Et, quand nous disons d`aller aux élections, c`est pour changer le président ». Cela, parce qu`il estime que la situation que vit le pays est «devenue intenable». «Je redresserai le pays», a-t-il promis en arguant qu`il ne fera pas de distinction entre les Ivoiriens. Mais puisqu`avant tout, il faut arriver à la tête de l`Etat, Alassane Ouattara, optimiste, a annoncé qu`il sera élu dès le premier tour du scrutin qui aura lieu « au plus tard en octobre ». Entre leur hôte et les femmes commerçantes, a soutenu la présidente du comité d`organisation, Kouadio Affoué Bernadette, « c`est une affaire de ton pied nos pieds ». La présidente des femmes a présenté son candidat comme leur sauveur envoyé par la providence. « Pendant longtemps, il y a des gens qui ont dit donnez-nous le pouvoir pour qu`on vous le rende. Ils l`ont eu mais n`ont rien fait pour nous. Mais encore, ils ne veulent plus le rendre », a-t-elle critiqué. Henriette Dagri Diabaté, Amadou Gon Coulibaly, Houga Bi Gooré, Jeanne Peuhmond et d`autres responsables étaient aux côtés de leur président.
Bamba K. Inza
Mieux que les discours, ce sont les actes concrets qui pourraient départager les aspirants au fauteuil présidentiel. L`ancien Premier ministre l`a bien compris et ne manque pas l`occasion de rappeler, à chacune de ses sorties, le bilan de son passage à la Primature de 1990 à 1993. Hier encore, au cours de sa rencontre avec l`Union des femmes commerçantes pour la victoire d`Alassane Ouattara, le leader des républicains a communiqué dans ce sens : «Je viens vous dire que j`ai un programme. Ce n`est pas du bavardage comme le font certains. Pendant dix ans, nous n`avons rien vu. Mais de 90 à 93, on sait quelles sont les routes qu`ADO a eu à bitumer. On sait qu`il a fait deux universités, il a créé des lycées et collèges, des hôpitaux. C`est cela mettre la Côte d`Ivoire au travail ». Alassane Ouattara a invité à faire une comparaison entre sa gestion et celle d`aujourd`hui. Spécifiquement sur la question de la fraude dans les concours. « C`est moi qui aie instauré le système des concours il y a vingt ans. A cette époque, avez-vous entendu parler d`achat de diplôme ?, a-t-il interrogé. Alors, avec moi, il n`y aura plus d`achat de diplômes. Il n`y aura plus d`achat de concours. On ne fera plus en sorte que ce soit seulement les enfants d`un seul village qui soient admis à l`Ena ou ailleurs. Pour moi, seuls le mérite et les efforts seront récompensés ». Autre chantier auquel il s`attaquera, promesse qui a arraché des hourras de nombreux chauffeurs et apprentis qui ont arrêté leurs activités pour s`attrouper à la place Ficgayo, la lutte contre la corruption et le racket. Le banquier qui a soutenu être venu à la politique pour aider la population et non pour prendre l`argent du pays, a présenté un pan de son programme de gouvernement. Il a dit prévoir 100 milliards pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontées les femmes. En sus, le candidat du Rdr envisage construire des universités à Korhogo et à Daloa et des écoles dans tout le pays. Selon le président du Rassemblement des républicains (Rdr), le pays a besoin de changement. « La Côte d`Ivoire a besoin de changer. Et, quand nous disons d`aller aux élections, c`est pour changer le président ». Cela, parce qu`il estime que la situation que vit le pays est «devenue intenable». «Je redresserai le pays», a-t-il promis en arguant qu`il ne fera pas de distinction entre les Ivoiriens. Mais puisqu`avant tout, il faut arriver à la tête de l`Etat, Alassane Ouattara, optimiste, a annoncé qu`il sera élu dès le premier tour du scrutin qui aura lieu « au plus tard en octobre ». Entre leur hôte et les femmes commerçantes, a soutenu la présidente du comité d`organisation, Kouadio Affoué Bernadette, « c`est une affaire de ton pied nos pieds ». La présidente des femmes a présenté son candidat comme leur sauveur envoyé par la providence. « Pendant longtemps, il y a des gens qui ont dit donnez-nous le pouvoir pour qu`on vous le rende. Ils l`ont eu mais n`ont rien fait pour nous. Mais encore, ils ne veulent plus le rendre », a-t-elle critiqué. Henriette Dagri Diabaté, Amadou Gon Coulibaly, Houga Bi Gooré, Jeanne Peuhmond et d`autres responsables étaient aux côtés de leur président.
Bamba K. Inza