Korhogo : Le préfet exhorte les populations à se mettre au travail

C'est la place de l'indépendance de Korhogo qui a été le théâtre de la cérémonie de commémoration de la fête de l'indépendance. Au total, huit sections dont cinq en armes et trois sans armes des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) et une section des éléments mixtes de la police et de la gendarmerie du Centre de commandement intégré (Cci), ont rendu les honneurs militaires successivement au commandant du groupement d'instruction 4, Kouakou Fofié Martin et à Auguste Than, préfet de la région des Savanes, préfet du département de Korhogo. Une seule allocution, celle du préfet de région, Auguste Than, a ponctué le défilé. Pour le représentant du chef de l'Etat, ce moment de souvenirs et d'intenses émotions est le cadre idéal pour avoir une pensée pieuse pour les premiers bâtisseurs de la nation ivoirienne. Et de rendre un vibrant hommage à Félix Houphouet-Boigny qui a proclamé solennellement l'indépendance le 7 août 1960. Le préfet du département de Korhogo a rappelé que ce précieux moment devrait être l'occasion d'un bilan à mi-parcours de l'évolution du pays. Concernant le processus de sortie de crise, il a demandé à tous ceux qui se laissent gagner par la lassitude et le découragement, de garder patience et d'être optimistes. Car le déploiement du Cci, l'encasernement des militaires FaFn, la publication de la liste électorale provisoire, le lancement du contentieux électoral et l'annonce d'une nouvelle date pour l'élection présidentielle sont autant de signes annonciateurs qui prouvent clairement que les élections générales tant attendues seront bientôt organisées. Il a également exhorté les populations à se mettre au travail. « La sortie de crise consacrera le retour à nos valeurs cardinales dont la plus caractéristique demeure le travail bien fait dans tous les secteurs d'activité. Le travail qui assure l'indépendance et qui engendre le développement de l'économie et le progrès social. Le travail qui nous libère des aléas de la politique politicienne devenue malheureusement, ces dernières années, une fin, au lieu de constituer un moyen de mise en place d'une atmosphère politique et sociale sereine, favorable au développement des affaires», a-t-il indiqué.

Cheick Timité à Korhogo