Les besoins en eau potable sont devenus plus qu’une nécessité pour les populations ivoiriennes. C’est à cette tâche que s’attèle le ministre des Infrastructures Economiques Dagobert Banzio depuis sa prise de fonction à la tête de ce département. Pour lui, l’Etat doit allouer une enveloppe de 606,361 milliards de F Cfa pour satisfaire les Ivoiriens dans ce domaine.
L’un des premiers actes qui ont marqué le ministre Dagovert Banzio lors de sa prise de fonction a été, incontestablement, les difficultés rencontrées par tous les ivoiriens et toutes les ivoiriennes dans leur quête d’eau potable. Pour y remédier, il s’y attèle dans le seul but de satisfaire la population. Parce que dans ce secteur, tout est à refaire.
Le sombre tableau de l’hydraulique
Des 14146 pompes réalisées depuis les indépendances, 9477 sont en panne. Et à celles-ci, il faut ajouter 8036 correspondant à des besoins non satisfaits. En effet, en milieu rural, 79% des besoins en eau potable ne sont pas couverts. Ce sont donc seulement 21% de la population rurale qui a accès à l’eau potable ! En milieu urbain, par contre, la Côte d’Ivoire dispose de 309 unités de production dans 622 localités desservies et 260 localités non desservies, soient 30% des centres urbains. Pour la seule ville d’Abidjan, c’est le tiers de la population qui n’a pas accès à l’eau potable. Puisqu’ici, les capacités installées comme les usines de production d’eau potable ne peuvent couvrir les besoins : du fait de la vétusté et/ou de la saturation des installations. Parce que, les besoins journaliers à Abidjan sont 460000 m3 (débit qui préserve le renouvellement de la nappe) au risque d’épuiser très vite les ressources de la nappe d’Abidjan. Sinon, il sera nécessaire d’aller chercher l’eau dans la nappe de Bonoua ou la lagune d’Aghien. Pour le reste de la Côte d’Ivoire, les usines ont besoin d’être rénovées et équipées de nouvelles technologies. C’est à ce prix que la population pourra être satisfaite.
La recette Banzio
Très préoccupé par cet état de fait, le ministre des infrastructures économiques a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ainsi, il préconise que le programme national qui a permis de doter les villages et les villes en sources d’approvisionnement soit renforcé par diverses actions. Il s’agit notamment de la récente convention signée entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le Groupe Veolia. Ce, dans la phase pilote qui concerne les quatre centres de production (Agboville, Gagnoa, Divo et Taabo). La modernisation des usines de production qui devrait permettre d’accroître leur rendement et d’améliorer considérablement la qualité de l’eau fournie. Les engagements pris par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le cadre d’une nouvelle convention d’affermage avec la SODECI est aussi une solution à ce mal. En effet, dans cet engagement, l’entreprise doit s’exécuter pour assurer l’équilibre financier de la filière. Il faut parer au plus pressé parce que, les besoins en investissements sont estimés à 606,361 milliards de F Cfa.
Jules César
cesaryao32@yahoo.fr
L’un des premiers actes qui ont marqué le ministre Dagovert Banzio lors de sa prise de fonction a été, incontestablement, les difficultés rencontrées par tous les ivoiriens et toutes les ivoiriennes dans leur quête d’eau potable. Pour y remédier, il s’y attèle dans le seul but de satisfaire la population. Parce que dans ce secteur, tout est à refaire.
Le sombre tableau de l’hydraulique
Des 14146 pompes réalisées depuis les indépendances, 9477 sont en panne. Et à celles-ci, il faut ajouter 8036 correspondant à des besoins non satisfaits. En effet, en milieu rural, 79% des besoins en eau potable ne sont pas couverts. Ce sont donc seulement 21% de la population rurale qui a accès à l’eau potable ! En milieu urbain, par contre, la Côte d’Ivoire dispose de 309 unités de production dans 622 localités desservies et 260 localités non desservies, soient 30% des centres urbains. Pour la seule ville d’Abidjan, c’est le tiers de la population qui n’a pas accès à l’eau potable. Puisqu’ici, les capacités installées comme les usines de production d’eau potable ne peuvent couvrir les besoins : du fait de la vétusté et/ou de la saturation des installations. Parce que, les besoins journaliers à Abidjan sont 460000 m3 (débit qui préserve le renouvellement de la nappe) au risque d’épuiser très vite les ressources de la nappe d’Abidjan. Sinon, il sera nécessaire d’aller chercher l’eau dans la nappe de Bonoua ou la lagune d’Aghien. Pour le reste de la Côte d’Ivoire, les usines ont besoin d’être rénovées et équipées de nouvelles technologies. C’est à ce prix que la population pourra être satisfaite.
La recette Banzio
Très préoccupé par cet état de fait, le ministre des infrastructures économiques a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ainsi, il préconise que le programme national qui a permis de doter les villages et les villes en sources d’approvisionnement soit renforcé par diverses actions. Il s’agit notamment de la récente convention signée entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le Groupe Veolia. Ce, dans la phase pilote qui concerne les quatre centres de production (Agboville, Gagnoa, Divo et Taabo). La modernisation des usines de production qui devrait permettre d’accroître leur rendement et d’améliorer considérablement la qualité de l’eau fournie. Les engagements pris par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le cadre d’une nouvelle convention d’affermage avec la SODECI est aussi une solution à ce mal. En effet, dans cet engagement, l’entreprise doit s’exécuter pour assurer l’équilibre financier de la filière. Il faut parer au plus pressé parce que, les besoins en investissements sont estimés à 606,361 milliards de F Cfa.
Jules César
cesaryao32@yahoo.fr