Représentant le Premier ministre, Guillaume Soro, le ministre de l'Education nationale, M. Gilbert Bleu-Lainé, a présidé hier la cérémonie d'ouverture du 17ème congrès ordinaire de la Fédération nationale des établissements d'enseignement privé laïcs de Côte d'Ivoire(Feneplaci).
C'est un conclave de trois jours qui réunit, depuis hier, les fondateurs d'écoles privées laïques à Yamoussoukro. Thème : ''Place de l'enseignement privé laïc dans le système éducatif ivoirien, hier, aujourd'hui et demain. » Et dont le clou sera certainement l'élection, tard dans la soirée du vendredi, du nouveau président fédéral et des commissaires aux comptes. Le ministre de l'Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé, représentant le Premier ministre, parrain du congrès, a été sans complaisance. « Je vous invite à intégrer les paradigmes de réussite qui nous entourent et à axer la réflexion notamment sur vos responsabilités individuelles face aux difficultés en présence », a déclaré le ministre de l'Education nationale. Qui relève entre autres maux, le manque d'entretien des infrastructures, le recrutement d'enseignants sans la qualification requise, le non- achèvement des programmes pédagogiques et la mauvaise gestion administrative et financière. Après avoir relevé « la faiblesse des résultats de ces dernières années », Gilbert Bleu-Lainé a condamné « les arrêts intempestifs des cours, les chantages et autres perturbations des enseignements » qui, à ses yeux, hypothèquent inutilement et dangereusement l'avenir des enfants et partant, du pays.
Quant au ministre de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, Yapo Atsé Benjamin, il a fait remarquer que ce congrès se tient « à un moment où, au plan sociopolitique, tous les signaux présagent d'une sortie de crise imminente dans notre pays avec les prochaines élections présidentielles… » Il note la part prépondérante de l'enseignement privé laïc dans l'éducation et la formation en Côte d'Ivoire. Et de citer l'exemple de l'enseignement technique où le nombre d'établissements privés est passé de 79 en 1996 à 254 en 2006 puis à 334 en 2010. Pour un effectif global de 49.683 élèves en 2010 contre 21.600 en 2006. En 2010, ajoute le ministre, avec 18,87% de taux de réussite au BEP tertiaire et 6,67% au BEP banque, les taux de réussite sont médiocres. Aussi attend-il de bonnes performances « au niveau de l'adaptabilité des infrastructures, de l'adéquation de l'offre de formation au besoin du monde du travail, de la compétence et de la disponibilité des enseignants ». Et que surtout, bien que promoteurs économiques, la recherche du profit ne tue pas le métier d'éducateur et de formateur des fondateurs d'établissements privés d'enseignement.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
C'est un conclave de trois jours qui réunit, depuis hier, les fondateurs d'écoles privées laïques à Yamoussoukro. Thème : ''Place de l'enseignement privé laïc dans le système éducatif ivoirien, hier, aujourd'hui et demain. » Et dont le clou sera certainement l'élection, tard dans la soirée du vendredi, du nouveau président fédéral et des commissaires aux comptes. Le ministre de l'Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé, représentant le Premier ministre, parrain du congrès, a été sans complaisance. « Je vous invite à intégrer les paradigmes de réussite qui nous entourent et à axer la réflexion notamment sur vos responsabilités individuelles face aux difficultés en présence », a déclaré le ministre de l'Education nationale. Qui relève entre autres maux, le manque d'entretien des infrastructures, le recrutement d'enseignants sans la qualification requise, le non- achèvement des programmes pédagogiques et la mauvaise gestion administrative et financière. Après avoir relevé « la faiblesse des résultats de ces dernières années », Gilbert Bleu-Lainé a condamné « les arrêts intempestifs des cours, les chantages et autres perturbations des enseignements » qui, à ses yeux, hypothèquent inutilement et dangereusement l'avenir des enfants et partant, du pays.
Quant au ministre de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, Yapo Atsé Benjamin, il a fait remarquer que ce congrès se tient « à un moment où, au plan sociopolitique, tous les signaux présagent d'une sortie de crise imminente dans notre pays avec les prochaines élections présidentielles… » Il note la part prépondérante de l'enseignement privé laïc dans l'éducation et la formation en Côte d'Ivoire. Et de citer l'exemple de l'enseignement technique où le nombre d'établissements privés est passé de 79 en 1996 à 254 en 2006 puis à 334 en 2010. Pour un effectif global de 49.683 élèves en 2010 contre 21.600 en 2006. En 2010, ajoute le ministre, avec 18,87% de taux de réussite au BEP tertiaire et 6,67% au BEP banque, les taux de réussite sont médiocres. Aussi attend-il de bonnes performances « au niveau de l'adaptabilité des infrastructures, de l'adéquation de l'offre de formation au besoin du monde du travail, de la compétence et de la disponibilité des enseignants ». Et que surtout, bien que promoteurs économiques, la recherche du profit ne tue pas le métier d'éducateur et de formateur des fondateurs d'établissements privés d'enseignement.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro