Quatre ressortissants burkinabè, résidant dans la localité de Kétesso à une soixantaine de kilomètres d’Ayamé, ont été arrêtés la semaine dernière par la gendarmerie d’Ayamé.
Selon des témoins, la gendarmerie aurait procédé à l’arrestation de ces quatre personnes dans leur plantation. Alors qu’un litige foncier les oppose à une tierce personne. Selon les mêmes témoignages, les quatre Burkinabè auraient d’abord passé quatre nuits au violon à la gendarmerie d’Ayamé avant d’être conduits dans la localité de Yaou depuis mercredi dernier.
Joint au téléphone, un responsable de la communauté burkinabé d’Ayamé a confirmé l’information de cette arrestation, sans plus. « Nous ignorons ce qui se passe mais nous confirmons que nos quatre compatriotes sont toujours entre les mains de la gendarmerie», a-t-il rapporté.
Que reproche-t- on exactement à ces planteurs burkinabè ? Pourquoi maintenir des planteurs dans les liens de la prévention pour un litige foncier où le tribunal est habilité à trancher ? Abus d’autorité ou simple intimidation. La communauté burkinabé de la localité en émoi s’interroge encore sur cette attitude de la gendarmerie.
On se souvient qu’un étranger avait été passé à tabac et assassiné par des riverains de la localité de Yaou à proximité de la cour du chef du village. L’étranger dont l’identité reste inconnue jusque-là avait été sommairement enterré nuitamment dans le cimetière du village, il y a deux ans.
Euloge Atsin
Selon des témoins, la gendarmerie aurait procédé à l’arrestation de ces quatre personnes dans leur plantation. Alors qu’un litige foncier les oppose à une tierce personne. Selon les mêmes témoignages, les quatre Burkinabè auraient d’abord passé quatre nuits au violon à la gendarmerie d’Ayamé avant d’être conduits dans la localité de Yaou depuis mercredi dernier.
Joint au téléphone, un responsable de la communauté burkinabé d’Ayamé a confirmé l’information de cette arrestation, sans plus. « Nous ignorons ce qui se passe mais nous confirmons que nos quatre compatriotes sont toujours entre les mains de la gendarmerie», a-t-il rapporté.
Que reproche-t- on exactement à ces planteurs burkinabè ? Pourquoi maintenir des planteurs dans les liens de la prévention pour un litige foncier où le tribunal est habilité à trancher ? Abus d’autorité ou simple intimidation. La communauté burkinabé de la localité en émoi s’interroge encore sur cette attitude de la gendarmerie.
On se souvient qu’un étranger avait été passé à tabac et assassiné par des riverains de la localité de Yaou à proximité de la cour du chef du village. L’étranger dont l’identité reste inconnue jusque-là avait été sommairement enterré nuitamment dans le cimetière du village, il y a deux ans.
Euloge Atsin