L'Ong filles d'Afrique tire son épingle du jeu dans la scolarisation des filles dans la région du Zanzan. 45 filles non-scolarisées dont l'âge varie entre 9 et 13 ans, issues des écoles-passerelles instituées, en janvier dernier, par l'Ong filles d'Afrique, savent désormais lire et écrire. C'est le résultat de l'évaluation faite par une forte délégation de cette organisation non-gouvernementale, mardi dernier, à Soko et à Méré, localités situées respectivement à 7 et 10 kilomètres de Bondoukou. A en croire Dr Kamara Laurence, présidente de l'Ong filles d'Afrique, le choix de Soko et Méré pour abriter cette phase-pilote s'explique par le faible taux de scolarisation des filles et la réputation de zone pourvoyeuse de filles de ménage qui caractérisent le Zanzan. « Les parents ne mettent pas à l'école les filles dans le Zanzan. Celles-ci se rendent, pour la plupart, dans les grandes métropoles du pays pour exercer le métier de bonne » indique Dr Kamara Laurence, visiblement heureuse de constater le travail effectué par les animateurs de classes-passerelles. Toute chose qui a amené la présidente de l'Ong filles d'Afrique à doter, à nouveau, les enseignants et les élèves des classes passerelles de Soko et de Méré de fournitures scolaires et des matériels didactiques.
Cependant, les efforts de l'Ong semblent buter sur des ''difficultés de terrain'' inattendues. Selon Kouman Yao Célestin, animateur de classe-passerelle, « des parents d'élèves retirent leurs enfants des classes pour aller au champ. Certains enfants fréquentent simultanément les écoles passerelles et le ''mardarsa'', école coranique d'où le manque d'assiduité des écolières au cours. D'autres enfants ont quitté l'école pour un emploi de bonnes dans les grandes villes du pays ». Pour faire face à ces obstacles qui entravent sérieusement l'avenir des classes passerelles dans le Zanzan, l'ONG filles d'Afrique a entrepris une vaste campagne de sensibilisation de proximité afin d'amener les parents à mettre à l'école leurs filles et à les y maintenir.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou
Cependant, les efforts de l'Ong semblent buter sur des ''difficultés de terrain'' inattendues. Selon Kouman Yao Célestin, animateur de classe-passerelle, « des parents d'élèves retirent leurs enfants des classes pour aller au champ. Certains enfants fréquentent simultanément les écoles passerelles et le ''mardarsa'', école coranique d'où le manque d'assiduité des écolières au cours. D'autres enfants ont quitté l'école pour un emploi de bonnes dans les grandes villes du pays ». Pour faire face à ces obstacles qui entravent sérieusement l'avenir des classes passerelles dans le Zanzan, l'ONG filles d'Afrique a entrepris une vaste campagne de sensibilisation de proximité afin d'amener les parents à mettre à l'école leurs filles et à les y maintenir.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou