Les responsabilités des différents intervenants dans le système éducatif, sur les résultats catastrophiques que connaît la Côte d’Ivoire ces dernières années se situent. A l’occasion du 17e congrès ordinaire de la Fédération Nationale des Etablissements Privés Laïcs de Côte d’Ivoire (Feneplaci), qui a eu lieu le week-end dernier à Yamoussoukro, le ministre Gilbert Bleu Lainé n’y est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer les faiblesses des écoles privées. Pour le patron de l’école ivoirienne, les résultats catastrophiques que connaît le pays depuis l’avènement du régime Gbagbo, relèvent de la grande responsabilité des écoles privées qui selon lui, n’honorent pas les obligations contenues dans le cahier de charge. Dans sa volonté de jeter le discrédit sur ces établissements, Bleu Lainé a affirmé qu’il a constaté des cas de manque d’entretien des infrastructures, de recrutement d’enseignants sans qualifications requises, de non- achèvement des programmes pédagogiques et la mauvaise gestion administrative qui sont à la base des maux qui minent son département. Et ce n’est pas le ministre Atsé Benjamin, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle qui dira le contraire. « Nombreux parmi vous considèrent encore leur métier comme un simple gagne-pain, une simple machine à faire du profit. Ainsi, ces établissements exercent dans des infrastructures sommaires et inadaptées. Ce qui a pour résultat, des mauvaises conditions de travail des enseignants et des enseignés et bien évidemment, débouchent sur des performances médiocres. Ces établissements excellentdans les filières et programmes de formation peu ou pas du tout en adéquation avec les besoins du monde du travail, surtout dans l’enseignement technique et professionnel. Conséquence, cela produit des diplômés dont la majorité n’est apte qu’au chômage de longue durée » a-t-il martelé avant d’exhorter les promoteurs de ces établissements à persévérer dans la voie de la synergie d’idées et d’actions pour faire de leur organisation, un puissant instrument de promotion et surtout, un mécanisme de développement au service de l’école ivoirienne. Le directoire de la Feneplaci a pour sa part, fait des doléances dans lesquelles, il a demandé l’élaboration, sinon l’énoncé dans les jours à venir de critères officiels de recrutement des enseignants et la prise de mesure de lutte contre les établissements clandestins. Ce congrès s’est deroulé autour du thème « Place de l’enseignement privé laïc dans le système éducatif ivoirien hier, aujourd’hui et demain »
Olivier Yao
Yaoblandin2010@yahoo.f
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