Venu conduire à sa dernière demeure un de ces plus proches collaborateurs, le ministre Mabri Toikeusse, président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire à rendu visite à la famille de Balla Kéïta (assassiné le 1er août 2002 au Burkina Faso), membre fondateur de l’Udpci.
Quels étaient vos rapports avec Balla Kéïta ?
J’ai combattu aux côtsé de Balla Kéïta pour Houphouet Boigny, jusqu’au dernier jour de sa sortie du gouvernement. Dans son exil, je parlais avec lui. Et j’ai parlé avec Balla Kéïta, quatre jours avant qu’il ne soit assassiné, au moment où je m’attendais à ce qu’il revienne. Ce n’est pas moi qui vais tirer un trait sur Balla Kéïta, sur sa famille. Nous avons la même famille. Si les gens veulent m’empêcher de prendre ma place, je la revendique et je l’occupe. C’est de Ouagadougou que Balla Kéta à donné des instructions afin qu’on établisse le siège de l’Üdpci. Ce n’était pas un hasard si parmi tous les Ivoiriens qui entouraient le général Robert Guéï, c’est Balla Kéïta qu’il à choisi pour être le secrétaire général du parti. C’est une marque de confiance. Aujourd’hui, c’est moi qui continue l’œuvre. Et je promets de ne pas détruire la mémoire de ceux qui nous ont devancés. Je vous demande donc d’occuper votre place à l’Udpci, votre famille. Et que l’Udpci prenne son envol à partir de la région des Savanes avec le peuple Senoufo.
Certaines rumeurs laissent croire qu’il existe quelques nuages dans vos relations avec la famille de Balla Kéïta. Le Fpi ne vous a-t-il pas damé le pion ?
Non, Le Fpi ne peut pas être dans la famille de Balla Kéïta. Ce n’est pas possible. Dans la vie des communautés, des familles, des hommes, il peut y avoir des incompréhensions. Mais ce qui est important c’est qu’aujourd’hui, il n’y a pas de problème. C’est vraiment à l’unisson que nous allons avancer vers la victoire de l’Udpci. Il y a de mauvais moments. Et des gens en abusent. C’est une page tournée.
Interview réalisée par Cheick Timité à Korhogo
Quels étaient vos rapports avec Balla Kéïta ?
J’ai combattu aux côtsé de Balla Kéïta pour Houphouet Boigny, jusqu’au dernier jour de sa sortie du gouvernement. Dans son exil, je parlais avec lui. Et j’ai parlé avec Balla Kéïta, quatre jours avant qu’il ne soit assassiné, au moment où je m’attendais à ce qu’il revienne. Ce n’est pas moi qui vais tirer un trait sur Balla Kéïta, sur sa famille. Nous avons la même famille. Si les gens veulent m’empêcher de prendre ma place, je la revendique et je l’occupe. C’est de Ouagadougou que Balla Kéta à donné des instructions afin qu’on établisse le siège de l’Üdpci. Ce n’était pas un hasard si parmi tous les Ivoiriens qui entouraient le général Robert Guéï, c’est Balla Kéïta qu’il à choisi pour être le secrétaire général du parti. C’est une marque de confiance. Aujourd’hui, c’est moi qui continue l’œuvre. Et je promets de ne pas détruire la mémoire de ceux qui nous ont devancés. Je vous demande donc d’occuper votre place à l’Udpci, votre famille. Et que l’Udpci prenne son envol à partir de la région des Savanes avec le peuple Senoufo.
Certaines rumeurs laissent croire qu’il existe quelques nuages dans vos relations avec la famille de Balla Kéïta. Le Fpi ne vous a-t-il pas damé le pion ?
Non, Le Fpi ne peut pas être dans la famille de Balla Kéïta. Ce n’est pas possible. Dans la vie des communautés, des familles, des hommes, il peut y avoir des incompréhensions. Mais ce qui est important c’est qu’aujourd’hui, il n’y a pas de problème. C’est vraiment à l’unisson que nous allons avancer vers la victoire de l’Udpci. Il y a de mauvais moments. Et des gens en abusent. C’est une page tournée.
Interview réalisée par Cheick Timité à Korhogo