x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 25 août 2010 | Le Nouveau Réveil

Contentieux judiciaire / Abengourou : Les réclamants en radiation du Fpi et leur avocat ont fui

Il n'y a pas eu de procès en radiation, hier, à Abengourou. Et pourtant, depuis 8 heures, les accusés avaient pris d'assaut la salle d'audience du palais de justice avec leur avocat. Les réclamants en radiation du Fpi et leur avocat, quant à eux, n'ont pas pointé le nez au tribunal. Encore moins à la salle d'audience où les attendaient depuis l'ouverture du procès sur le contentieux leurs " voleurs de la nationalité ivoirienne ". C'est dans cette atmosphère que le président du tribunal, Kouamé Philippe, vêtu d'un complet costume bleu-ciel, sans sa toge et accompagné par le greffier en chef, Me Kouadio jean Louis, fait son entrée dans la salle, sous le coup de 10 heures. Il salue la salle et déclare : " La hiérarchie a demandé à ce que toutes les affaires soient renvoyées sine die ". A Kodi hi (il dit quoi en français) ? Lance en dioula, un mis en cause venu justifier qu'il est bel et bien Ivoirien (il avait en main plein de documents). " Le juge dit qu'il n'y a pas d'audience ce matin et que tout est reporté " lui répond Yékini, une autre victime des réclamants en radiation. Les mis en cause sortent de la salle, sans savoir, pour la plupart, ce que le juge veut dire par sine dié. Un meeting improvisé, comme hier, hors de la cour du palais de Justice est organisé et animé par Fantomas. Il demandait aux mis en cause de rentrer à la maison parce que le juge dit que les audiences sont reportées jusqu'à nouvel ordre. À peine fini le meeting que le Président du tribunal fait appeler Fantômas par des policiers à son bureau. Cela a suffi pour que quelqu'un fasse circuler la rumeur-ci " on veut arrêter Fantômas ". Les secondes qui ont suivi, le marché et les boutiques environnantes sont fermées. Le tribunal est assailli par les partisans et victimes de demande en radiation. " Tant qu'il ne sort pas, personne ne sort de ce tribunal "scande la foule de jeunes surexcités. 45 minutes plus tard " le champion " sort des bureaux du président Coulibaly. C'est des cris de joie. Ces partisans le portent en triomphe jusqu'à la sortie du tribunal. Un nouveau meeting est improvisé. " Le président du tribunal me charge de vous dire merci. Hier, en dehors de quelques éléments incontrôlés qui ont jeté des pierres, le tribunal n'a pas été saccagé. Aucun personnel n'a été violenté. C'est pourquoi il me charge de vous dire de rester calmes. Le Président du tribunal me charge de vous dire que le jeudi, 26 août, l'audience reprend. Donc que chacun vienne tranquillement avec ses documents justificatifs. Je vous invite à mon tour de vous mobiliser, dans tous les villages : Niablé, Amélékia, Aniassué, Yakassé, Apoisso, Kodjinan, Ebilassokro afin d'être là jeudi matin au tribunal. Nous demandons simplement que les juges disent le droit. Chers frères et sœurs, notre combat continue. C'est pourquoi chacun sait ce qu'il a à faire si on cherche injustement à lui dénier sa nationalité ivoirienne " s'est exprimé celui que Assoa Adou et son avocat cherchent à tout prix à coller la nationalité burkinabé. Soulignons pour l'heure que sur 1890 cas de demandes en radiation, seulement un (1%) de dossiers ont été traités.
JOEL ABALO

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ