Les mis en cause et leurs partisans étaient nombreux, hier, au tribunal de première instance d'Abengourou. A la dernière minute, ceux-ci ont appris le report de l'audience, au jeudi 26 août. Ce report est la conséquence des violences survenues, lundi, à l’audience où deux personnes avaient été radiées. Delma Mouhamad Salice, le porte-parole des mis en cause a eu un long entretien avec le président du tribunal, Abou Coulibaly, dans son bureau. A sa sortie il livre à ses camarades, la substance de son entretien avec le président du tribunal, tout en les invitant au calme. « Le président du tribunal dit qu'il vous remercie d'avoir laissé les locaux du tribunal en l'état. Car, même si quelques vitres ont volé en éclat, le pire pouvait arriver », dira-t-il. « Ce que nous demandons est que le droit soit dit (..) Si on t'appelle dans le calme, tu vas entendre ton nom. Ici c'est une affaire civile, ce n'est pas une affaire pénale. Mais si quelqu'un te dénie ta nationalité. Tu sais comment te prendre. Celui qui va avoir un comportement égaré, nous allons le prendre et le rendre à la police », a-t-il poursuivi.
Notons que, depuis l'ouverture du contentieux judiciaire, sur un total de 2000 cas de dossiers soumis à radiation, le tribunal n'a jusque-là pu trancher sur le tiers. Or, la date buttoir du 26 août reste toujours inchangée.
Koffi Jean Luc à Abengourou
Notons que, depuis l'ouverture du contentieux judiciaire, sur un total de 2000 cas de dossiers soumis à radiation, le tribunal n'a jusque-là pu trancher sur le tiers. Or, la date buttoir du 26 août reste toujours inchangée.
Koffi Jean Luc à Abengourou