L’ex-rébellion n’est pas du tout satisfaite de la tournure actuelle du contentieux électoral. C’est donc écœuré, qu’hier, au cours d’un point de presse, le porte-parole du mouvement, Félicien Sékongo est monté au créneau. « Loin de s’ingérer dans le fonctionnement de la Cei et des 47789juridictions, qui ont le pouvoir de se prononcer sur la nationalité, les Forces nouvelles, du haut de leur statut d’arbitre et d’acteur principal de la sortie de crise, appellent les uns et les autres au calme. Elles appellent les partis politiques au respect scrupuleux du guide méthodologique du traitement du contentieux », a indiqué Félicien Sékongo. Pour lui, « ces dérives créées à dessein par certains acteurs politiques visent à bloquer une fois de plus le processus ». Félicien Sékongo a regretté que les requêtes en radiation se comptent en dizaines de milliers dans toutes les régions, semant la stupeur et des inquiétudes au sein des populations. Il a donc tenu à lancer un appel aux responsables des partis politiques mais aussi aux juges chargés de cette opération. Le porte-parole adjoint des Fn demandent à tous les acteurs de travailler dans la sérénité pour le respecte de la date du 31 octobre prévue pour les élections. Il a dit que les requêtes en radiations « bien que prescrites par les dispositions légales de la Cei, doivent être soutenues de preuves ». Malheureusement, le constat est tout autre. Car, regrette-t-il, « certains s’adonnent à des dénonciations et des délations calomnieuses ». Pour terminer, M. Sékongo a prévenu que son mouvement ne peut pas accepter qu’on radie insidieusement des pétitionnaires sans preuves. Dans le temps, il a dit souhaiter qu’on laisse la justice travailler librement.
Allah Kouamé à Bouaké
Allah Kouamé à Bouaké