Le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, chargé du processus de sortie crise, Koffi Koffi Paul était face à la presse, hier.
« Il y en a qui ont envie que la crise se rallume et que le pays bascule à nouveau dans la violence et c’est vraiment dommage ». C’est ainsi que s’est offusqué, hier, le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, chargé du processus de sortie de crise, Koffi Koffi Paul. L’homme était l’invité des ‘’Petits déjeuners de la Majorité présidentielle’’, une initiative des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo. Le collaborateur du chef du Gouvernement se prononçait sur la crise qui fait rage en ce moment dans la gestion du contentieux sur la liste électorale. Comme en février dernier, on note encore des affrontements entre militants de différents bords politiques, quand ce ne sont pas les juges eux-mêmes qui sont pris à partie parce qu’accusés de partialité. Pour lui, les choses se passent comme si les Ivoiriens n’avaient pas tiré les leçons de la crise de février dernier. Pour rappel, le contentieux judicaire avait été suspendu à la suite des casses et autres affrontements occasionnés dans plusieurs villes du pays à cause des radiations sur la liste électorale. Aussi a-t-il invité les uns et les autres à revenir au mode opératoire. Parce qu’à l’en croire, les populations sont souvent manipulées à dessein par les hommes politiques. Selon l’homme de main de Guillaume Soro, il n’y a pas de raisons que le délai du 31 octobre ne soit pas tenu. L’ensemble des acteurs du processus de sortie de crise travaillant à ce que les élections aient lieu à cette date. Puis, se voulant encore plus rassurant, il a révélé que contrairement à ce que certains pourraient croire, la question financière ne saurait être un frein à l’aboutissement de l’APO. Indiquant que toutes les structures en charge du processus reçoivent régulièrement de l’argent pour travailler. « On est un peu surpris quand on dit qu’il n’y a pas d’argent. Parce que chaque semaine, nous suivons les approvisionnements. Aucune structure ne peut dire qu’elle n’est pas approvisionnée. Ce n’est donc pas exact de dire que les structures n’ont pas de ressources », a estimé Koffi Koffi Paul. Parlant du volet militaire de l’APO, notamment la question du DDR, le Dir-Cab adjoint de la Primature a expliqué qu’en dépit des apparences, le désarmement des ex-rebelles et le démantèlement des forces d’autodéfense est en cours, depuis l’année dernière. A ce titre, ce sont d’ailleurs, selon lui, environ 11.000 hommes des FAFN et 17.000 miliciens qui ont déjà été démobilisés.
Mireille Abié Zogoé
« Il y en a qui ont envie que la crise se rallume et que le pays bascule à nouveau dans la violence et c’est vraiment dommage ». C’est ainsi que s’est offusqué, hier, le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, chargé du processus de sortie de crise, Koffi Koffi Paul. L’homme était l’invité des ‘’Petits déjeuners de la Majorité présidentielle’’, une initiative des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo. Le collaborateur du chef du Gouvernement se prononçait sur la crise qui fait rage en ce moment dans la gestion du contentieux sur la liste électorale. Comme en février dernier, on note encore des affrontements entre militants de différents bords politiques, quand ce ne sont pas les juges eux-mêmes qui sont pris à partie parce qu’accusés de partialité. Pour lui, les choses se passent comme si les Ivoiriens n’avaient pas tiré les leçons de la crise de février dernier. Pour rappel, le contentieux judicaire avait été suspendu à la suite des casses et autres affrontements occasionnés dans plusieurs villes du pays à cause des radiations sur la liste électorale. Aussi a-t-il invité les uns et les autres à revenir au mode opératoire. Parce qu’à l’en croire, les populations sont souvent manipulées à dessein par les hommes politiques. Selon l’homme de main de Guillaume Soro, il n’y a pas de raisons que le délai du 31 octobre ne soit pas tenu. L’ensemble des acteurs du processus de sortie de crise travaillant à ce que les élections aient lieu à cette date. Puis, se voulant encore plus rassurant, il a révélé que contrairement à ce que certains pourraient croire, la question financière ne saurait être un frein à l’aboutissement de l’APO. Indiquant que toutes les structures en charge du processus reçoivent régulièrement de l’argent pour travailler. « On est un peu surpris quand on dit qu’il n’y a pas d’argent. Parce que chaque semaine, nous suivons les approvisionnements. Aucune structure ne peut dire qu’elle n’est pas approvisionnée. Ce n’est donc pas exact de dire que les structures n’ont pas de ressources », a estimé Koffi Koffi Paul. Parlant du volet militaire de l’APO, notamment la question du DDR, le Dir-Cab adjoint de la Primature a expliqué qu’en dépit des apparences, le désarmement des ex-rebelles et le démantèlement des forces d’autodéfense est en cours, depuis l’année dernière. A ce titre, ce sont d’ailleurs, selon lui, environ 11.000 hommes des FAFN et 17.000 miliciens qui ont déjà été démobilisés.
Mireille Abié Zogoé