Les éléments de la mythique compagnie ‘’Guépard’’ du commandant Chérif Ousmane sont entrés en caserne, hier.
Bouaké, la capitale de la paix vient de donner une autre raison à l’opinion nationale de continuer à l’appeler ‘’Bouaké la Paix‘’. La ville, carrefour de la région du centre du pays, enregistre, depuis hier, un énième succès dans le règlement de la crise ivoirienne. Ce succès n’est autre que l’encasernement qui y a été effectif, hier vendredi. Ce sont 1.600 hommes, ex-membres de l’ex-compagnie Guépard, du commandant Chérif Ousmane, éligibles à l’armée nouvelle qui intègrent ces camps. L’opération qui se poursuit dans l’enceinte du 3ème bataillon d’infanterie militaire de la 3ème région militaire, Bouaké, s’est déroulée sur la place d’armes de cette enceinte, excentrée au nord de la ville. La solennité de l’évènement a été rehaussée par la présence du ministre d’Etat, ministre de la Justice Mamadou Koné, garde des sceaux. Il représentait le Premier ministre, Guillaume Soro, dont il assume, par ailleurs, l’intérim à la tête du secrétariat général des Forces nouvelles (Fn). La tutelle des questions militaires, le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan était présent, avec à ses côtés le général de brigade, Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). Pareil pour le corps diplomatique au rang duquel on a compté les ambassadeurs du Japon, d‘Italie, du représentant de l’Union européenne, des consuls du Mali, du Burkina Faso. Ce pays frère, voisin, était également représenté par Bouéïma Badini, représentant spécial du Facilitateur de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), Blaise Compaoré, en Côte d’Ivoire. La population, elle, n’est pas restée en marge de la cérémonie. Elle a effectué, qui à pied, qui à mobylette ou en voiture le déplacement, malgré l’éloignement du théâtre des opérations.
L’intérêt en valait la peine et les témoins de la cérémonie de démobilisation, désarmement et réinsertion (par l’encasernement ou au retour à la vie civile) d’ex-combattants n’ont pas boudé leur plaisir. “On n’attendait plus que cela, parce que depuis fort longtemps, nous ne savions pas qui était militaire. Aujourd’hui, nous sommes rassurés parce que nous savons que certains sont démobilisés et d’autres encasernés. Nous sommes vraiment satisfaits et soulagés. Notre petite inquiétude, c’est que l’Etat honore ses promesses vis-à-vis des démobilisés “. Voici comment nanan Kouadio Kouamé Gustave, autochtone, justifie la ruée. Il était à la tête d’une importante délégation de chefs traditionnels. C’est que l’occasion actuelle de l’encasernement est spéciale, comme la ville qui l’abrite. Bouaké est le fief de l’ex-rébellion; elle symbolise la fin de la crise militaro-politique parce qu’elle a abrité, le 29 juillet 2007, la cérémonie de la Flamme de la paix. La veille, le lancement des audiences foraines y avait été une réalité. Laquelle cérémonie consacre l’unité retrouvée du pays. C’est dans cette ville qu’a été lancé le 20 juillet 2008 le recrutement des volontaires à la nouvelle armée (Van). C’est également elle qui abrite la fin de l’encasernement, dans le cadre de la réunification des deux armées (FaFn et Fanci).
Bidi Ignace, Envoyé spécial à Bouaké
Bouaké, la capitale de la paix vient de donner une autre raison à l’opinion nationale de continuer à l’appeler ‘’Bouaké la Paix‘’. La ville, carrefour de la région du centre du pays, enregistre, depuis hier, un énième succès dans le règlement de la crise ivoirienne. Ce succès n’est autre que l’encasernement qui y a été effectif, hier vendredi. Ce sont 1.600 hommes, ex-membres de l’ex-compagnie Guépard, du commandant Chérif Ousmane, éligibles à l’armée nouvelle qui intègrent ces camps. L’opération qui se poursuit dans l’enceinte du 3ème bataillon d’infanterie militaire de la 3ème région militaire, Bouaké, s’est déroulée sur la place d’armes de cette enceinte, excentrée au nord de la ville. La solennité de l’évènement a été rehaussée par la présence du ministre d’Etat, ministre de la Justice Mamadou Koné, garde des sceaux. Il représentait le Premier ministre, Guillaume Soro, dont il assume, par ailleurs, l’intérim à la tête du secrétariat général des Forces nouvelles (Fn). La tutelle des questions militaires, le ministre de la Défense, Michel Amani N’Guessan était présent, avec à ses côtés le général de brigade, Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). Pareil pour le corps diplomatique au rang duquel on a compté les ambassadeurs du Japon, d‘Italie, du représentant de l’Union européenne, des consuls du Mali, du Burkina Faso. Ce pays frère, voisin, était également représenté par Bouéïma Badini, représentant spécial du Facilitateur de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo), Blaise Compaoré, en Côte d’Ivoire. La population, elle, n’est pas restée en marge de la cérémonie. Elle a effectué, qui à pied, qui à mobylette ou en voiture le déplacement, malgré l’éloignement du théâtre des opérations.
L’intérêt en valait la peine et les témoins de la cérémonie de démobilisation, désarmement et réinsertion (par l’encasernement ou au retour à la vie civile) d’ex-combattants n’ont pas boudé leur plaisir. “On n’attendait plus que cela, parce que depuis fort longtemps, nous ne savions pas qui était militaire. Aujourd’hui, nous sommes rassurés parce que nous savons que certains sont démobilisés et d’autres encasernés. Nous sommes vraiment satisfaits et soulagés. Notre petite inquiétude, c’est que l’Etat honore ses promesses vis-à-vis des démobilisés “. Voici comment nanan Kouadio Kouamé Gustave, autochtone, justifie la ruée. Il était à la tête d’une importante délégation de chefs traditionnels. C’est que l’occasion actuelle de l’encasernement est spéciale, comme la ville qui l’abrite. Bouaké est le fief de l’ex-rébellion; elle symbolise la fin de la crise militaro-politique parce qu’elle a abrité, le 29 juillet 2007, la cérémonie de la Flamme de la paix. La veille, le lancement des audiences foraines y avait été une réalité. Laquelle cérémonie consacre l’unité retrouvée du pays. C’est dans cette ville qu’a été lancé le 20 juillet 2008 le recrutement des volontaires à la nouvelle armée (Van). C’est également elle qui abrite la fin de l’encasernement, dans le cadre de la réunification des deux armées (FaFn et Fanci).
Bidi Ignace, Envoyé spécial à Bouaké