Le commandant Chérif Ousmane du groupement d’instruction 3 de Bouaké, ex-commandant de zone 3, confie ses sentiments après avoir vu 1.600 de ses éléments encasernés.
Quel est l’état des casernes au moment où vos hommes les intègrent ?
Le discours du général Soumaïla Bakayoko a résumé toutes les difficultés.
Vos sentiments…
Ce sont des sentiments de joie et de tristesse. Des sentiments de tristesse, de voir partir des éléments avec lesquels on a passé huit ans ; un sentiment de joie, de voir ces éléments recevoir leurs numéros matricules et qui ont l’assurance d’appartenir à l’armée nouvelle.
Qu’allez-vous faire à présent ?
Je vais continuer à donner une image positive du soldat de la Côte d’Ivoire de demain, d’une armée disciplinée. Qui obéit et qui se met au travail, pour le développement de notre pays. Nous allons nous investir auprès de nos soldats avec qui nous avons vécu pendant huis ans et avec qui nous continuons de rester. Je pense qu’il y a un défi à relever, celui de donner une autre image des Forces nouvelles.
Auriez-vous une préoccupation particulière ?
Nous invitions les populations à accueillir ces éléments (encasernés) à bras ouverts. Notre mission sera non seulement d’accompagner ces jeunes mais aussi de les organiser. Ceci, afin qu’ils puissent constituer des projets pour leur insertion.
Un mot à l’endroit des volontaires à l’armée nouvelle ?
Nous sommes encore ensemble. Mon message pour eux est un message d’encouragement. Parce qu’une carrière s’ouvre à eux après la visite médicale à laquelle ils ont été déclarés aptes.
Nous allons nous organiser davantage, pour leur demander de faire attention. Parce qu’ils ont des perspectives. Car, nous avons l’assurance du bonheur d’appartenir à cette armée nouvelle.
Quitte à eux d’en prendre conscience. Ils doivent savoir que désormais notre destin est entre nos mains et que nous devons faire très attention à ce que nous faisons et où nous voulons aller.
Vous semblez très optimisme pour eux.
Etre Van (volontaire à la nouvelle armée) n’a pas été chose facile. Il a fallu faire une visite médicale et ce sont ceux qui sont aptes qui sont retenus et qui reçoivent un numéro matricule. Je souhaite donc à tous les Van beaucoup de courage. Parce que le métier des armes est difficile. Mais nous qui, l’exerçons le trouvons passionnant. Ils doivent avoir beaucoup de courage, car ils ont fait le bon choix.
Propos recueillis par Bidi Ignace
Quel est l’état des casernes au moment où vos hommes les intègrent ?
Le discours du général Soumaïla Bakayoko a résumé toutes les difficultés.
Vos sentiments…
Ce sont des sentiments de joie et de tristesse. Des sentiments de tristesse, de voir partir des éléments avec lesquels on a passé huit ans ; un sentiment de joie, de voir ces éléments recevoir leurs numéros matricules et qui ont l’assurance d’appartenir à l’armée nouvelle.
Qu’allez-vous faire à présent ?
Je vais continuer à donner une image positive du soldat de la Côte d’Ivoire de demain, d’une armée disciplinée. Qui obéit et qui se met au travail, pour le développement de notre pays. Nous allons nous investir auprès de nos soldats avec qui nous avons vécu pendant huis ans et avec qui nous continuons de rester. Je pense qu’il y a un défi à relever, celui de donner une autre image des Forces nouvelles.
Auriez-vous une préoccupation particulière ?
Nous invitions les populations à accueillir ces éléments (encasernés) à bras ouverts. Notre mission sera non seulement d’accompagner ces jeunes mais aussi de les organiser. Ceci, afin qu’ils puissent constituer des projets pour leur insertion.
Un mot à l’endroit des volontaires à l’armée nouvelle ?
Nous sommes encore ensemble. Mon message pour eux est un message d’encouragement. Parce qu’une carrière s’ouvre à eux après la visite médicale à laquelle ils ont été déclarés aptes.
Nous allons nous organiser davantage, pour leur demander de faire attention. Parce qu’ils ont des perspectives. Car, nous avons l’assurance du bonheur d’appartenir à cette armée nouvelle.
Quitte à eux d’en prendre conscience. Ils doivent savoir que désormais notre destin est entre nos mains et que nous devons faire très attention à ce que nous faisons et où nous voulons aller.
Vous semblez très optimisme pour eux.
Etre Van (volontaire à la nouvelle armée) n’a pas été chose facile. Il a fallu faire une visite médicale et ce sont ceux qui sont aptes qui sont retenus et qui reçoivent un numéro matricule. Je souhaite donc à tous les Van beaucoup de courage. Parce que le métier des armes est difficile. Mais nous qui, l’exerçons le trouvons passionnant. Ils doivent avoir beaucoup de courage, car ils ont fait le bon choix.
Propos recueillis par Bidi Ignace