Alors que la Côte d’Ivoire aspire à la paix, certains esprits revanchards font tout pour la tirer vers le bas. Ils s’illustrent de la pire des manières à quelques deux mois de l’élection présidentielle.
«Où se situe Nord-Sud ?» Dans le contexte ivoirien, où chaque mots, chaque acte est déchiffré à l’aune des intérêts politiques claniques, cette interrogation ne devrait pas susciter de réaction.
Bien entendu, si elle émane d’un simple citoyen. Mais, malheureusement, cette question, c’est le journal de Denis Kah Zion, ci-devant président du Groupement des éditeurs de Côte d’Ivoire (Gepci), qui la pose, dans son édition du 26 août 2009(Quelle coïncidence !). Sans gêne. Pour le Nouveau Réveil, Nord-Sud Quotidien devrait prendre clairement partie soit pour l’opposition, soit pour le pouvoir. Par pudeur, nous ne reviendrons pas sur les propos orduriers déversés par la plume du journaliste Akwaba Saint Clair sur notre journal. Un article sans queue ni tête, du navet en somme, indigne d’un journal qui aspire à un peu de respectabilité.
Véritable spécialiste es-Nord-Sud Quotidien, le lendemain, le même journaliste, un tire au cul, a prêté sa plume aux mains obscures qui veulent casser du Nord-Sud, pour des intérêts que nous dévoilerons le moment venu.
« Pour fragiliser Bédié, ADO et le Rhdp ; Nord-Sud a reçu 60 millions de la Présidence », est le titre de l’article qu’un débutant en journalisme, soucieux de la renommée de sa plume aurait refusé de signer, pas un paltoquet en errance comme nous le constatons, hélas ! Akwaba Saint Clair y affirme, sans aucune gêne, que nos responsables sont allés au palais pour récupérer l’argent.
Comme dans un mauvais film de série B. Cet argent serait, selon lui, la contrepartie d’une campagne de dénigrement des opposants.
Au moment de la forfaiture, nous n’avions pas jugé utile, par décence, de descendre à son niveau de fangeux. En toute responsabilité, nous avons demandé à notre conseil d’instruire le dossier pour que le mensonge et la calomnie, tant prisés visiblement par ce journaliste écrivailleur et son organe, n’aient pas pignon sur rue. Nous confessons aujourd’hui que nous avons eu tort de croire à leur bonne foi. Cela fait maintenant un an que notre conseil attend leurs preuves.
Douze longs mois au cours desquels, leur avocat s’est signalé, juste pour promettre les fameuses preuves. Depuis, le journal de Denis Kah Zion, qui ne rate aucune occasion pour parler au nom de la presse, a le bec dans l’eau, incapable de fournir la moindre preuve de ses accusations fallacieuses. Notre patience ayant atteint ses limites, et face à la récidive, nous avons demandé à notre conseil d’entamer des actions idoines pour nous rétablir dans nos droits et notre honneur.
En attendant, il convient de rappeler à ces journalistes moyenâgeux que le métier que nous avons librement choisi est noble. Qu’ils n’oublient pas l’histoire de ces journalistes qui rasent les murs comme des taupes en plein jour pour avoir cru que leur plume devait faire autre chose qu’informer objectivement le public. Certains journaux ont tiré à des dizaines de milliers d’exemplaires pendant des années. Mais, parce qu’ils ont joué avec les valeurs de la profession, ils sont morts de leur belle mort, sans que personne ne les regrette.
Nord-Sud refuse la poubelle
Nous sommes conscients que les Ivoiriens ont un dégoût de graillon aujourd’hui pour la presse, dans son ensemble, mais surtout pour les journaux. Cela vient sans doute de l’exercice approximatif de la profession par des journalistes arrivistes qui n’ont pas toujours conscience de leur responsabilité.
C’est pourquoi nous avons choisi d’être à l’opposé de ce journalisme militant et anachronique, qui voit la Côte d’Ivoire en noir et blanc, en méchants et en bons, en ceux qui sont du clan et ceux qui en sont hors.
Nous souhaitons réconcilier les Ivoiriens avec leur presse. C’est pourquoi nous nous sommes résolument engagés dans la voie du professionnalisme qui demeure une quête permanente pour nous. Nous défendrons les valeurs qui fondent une Nation juste et égalitaire. Une Nation où la bonne gouvernance accepte la critique objective et motivée. Que le journal de Denis Kah Zion se rassure. Nous défendrons cette ligne qui nous vaut aujourd’hui l’estime d’une grande partie de l’opinion, blasée par les hâbleries répétées de certains journaux.
Nous sommes conscients que ce dont les Ivoiriens ont le plus besoin, aujourd’hui, c’est que les journaux révèlent leurs problèmes quotidiens, leur livrent des informations fiables sur la qualité de la gestion publique.
Sur ce strict plan professionnel, en toute humilité, nous pouvons dire que nous sommes à des Années Lumières d’eux. Nord-Sud Quotidien est le journal par excellence des enquêtes de société, des reportages de proximité, etc. Cela, en dehors des périodes de chasse aux Ebony, qui mettent en transe certaines rédactions. Nous en avons fait un crédo. Ce n’est pas un hasard si, deux années de suite, Nord-Sud a été sacré meilleur journal par le Conseil national de la presse (CNP). Certes, parce que nous avons respecté les principes professionnels d’exercice du journalisme, mais surtout, parce que nous produisons le plus d’enquêtes, de reportages et de dossiers. Informations vérifiables auprès du jury. Passons sur les différents prix glanés aux Ebony.
Nous allons approfondir cet axe de travail. Car, nous ne voulons pas léguer aux générations futures le mensonge et la calomnie érigés en principe de vie.
Par ailleurs, pour coller à son image de journal ouvert à toutes les sensibilités, Nord-Sud ouvre régulièrement ses colonnes à tous les courants de pensée. Nous sommes fiers d’avoir donné la parole à tous ceux qui sont ostracisés par les journaux de partis politiques. Ce fut le cas avec Charles Blé Goudé, un Ivoirien comme tout autre, qui a le droit de s’exprimer librement.
Au nom de quels intérêts politiques, un journal se croit-il obligé de faire la promotion de l’exclusion ? A moins qu’il ne s’agisse d’un reflexe pavlovien. Nous estimons que les Ivoiriens ont droit au meilleur de la presse, parce qu’ils ont le DROIT DE SAVOIR. Le DROIT à l’information du public est sacré pour nous. Nous ferons tout notre possible pour le satisfaire. Au-delà des intérêts politiques mesquins et passagers.
Kesy B. Jacob
«Où se situe Nord-Sud ?» Dans le contexte ivoirien, où chaque mots, chaque acte est déchiffré à l’aune des intérêts politiques claniques, cette interrogation ne devrait pas susciter de réaction.
Bien entendu, si elle émane d’un simple citoyen. Mais, malheureusement, cette question, c’est le journal de Denis Kah Zion, ci-devant président du Groupement des éditeurs de Côte d’Ivoire (Gepci), qui la pose, dans son édition du 26 août 2009(Quelle coïncidence !). Sans gêne. Pour le Nouveau Réveil, Nord-Sud Quotidien devrait prendre clairement partie soit pour l’opposition, soit pour le pouvoir. Par pudeur, nous ne reviendrons pas sur les propos orduriers déversés par la plume du journaliste Akwaba Saint Clair sur notre journal. Un article sans queue ni tête, du navet en somme, indigne d’un journal qui aspire à un peu de respectabilité.
Véritable spécialiste es-Nord-Sud Quotidien, le lendemain, le même journaliste, un tire au cul, a prêté sa plume aux mains obscures qui veulent casser du Nord-Sud, pour des intérêts que nous dévoilerons le moment venu.
« Pour fragiliser Bédié, ADO et le Rhdp ; Nord-Sud a reçu 60 millions de la Présidence », est le titre de l’article qu’un débutant en journalisme, soucieux de la renommée de sa plume aurait refusé de signer, pas un paltoquet en errance comme nous le constatons, hélas ! Akwaba Saint Clair y affirme, sans aucune gêne, que nos responsables sont allés au palais pour récupérer l’argent.
Comme dans un mauvais film de série B. Cet argent serait, selon lui, la contrepartie d’une campagne de dénigrement des opposants.
Au moment de la forfaiture, nous n’avions pas jugé utile, par décence, de descendre à son niveau de fangeux. En toute responsabilité, nous avons demandé à notre conseil d’instruire le dossier pour que le mensonge et la calomnie, tant prisés visiblement par ce journaliste écrivailleur et son organe, n’aient pas pignon sur rue. Nous confessons aujourd’hui que nous avons eu tort de croire à leur bonne foi. Cela fait maintenant un an que notre conseil attend leurs preuves.
Douze longs mois au cours desquels, leur avocat s’est signalé, juste pour promettre les fameuses preuves. Depuis, le journal de Denis Kah Zion, qui ne rate aucune occasion pour parler au nom de la presse, a le bec dans l’eau, incapable de fournir la moindre preuve de ses accusations fallacieuses. Notre patience ayant atteint ses limites, et face à la récidive, nous avons demandé à notre conseil d’entamer des actions idoines pour nous rétablir dans nos droits et notre honneur.
En attendant, il convient de rappeler à ces journalistes moyenâgeux que le métier que nous avons librement choisi est noble. Qu’ils n’oublient pas l’histoire de ces journalistes qui rasent les murs comme des taupes en plein jour pour avoir cru que leur plume devait faire autre chose qu’informer objectivement le public. Certains journaux ont tiré à des dizaines de milliers d’exemplaires pendant des années. Mais, parce qu’ils ont joué avec les valeurs de la profession, ils sont morts de leur belle mort, sans que personne ne les regrette.
Nord-Sud refuse la poubelle
Nous sommes conscients que les Ivoiriens ont un dégoût de graillon aujourd’hui pour la presse, dans son ensemble, mais surtout pour les journaux. Cela vient sans doute de l’exercice approximatif de la profession par des journalistes arrivistes qui n’ont pas toujours conscience de leur responsabilité.
C’est pourquoi nous avons choisi d’être à l’opposé de ce journalisme militant et anachronique, qui voit la Côte d’Ivoire en noir et blanc, en méchants et en bons, en ceux qui sont du clan et ceux qui en sont hors.
Nous souhaitons réconcilier les Ivoiriens avec leur presse. C’est pourquoi nous nous sommes résolument engagés dans la voie du professionnalisme qui demeure une quête permanente pour nous. Nous défendrons les valeurs qui fondent une Nation juste et égalitaire. Une Nation où la bonne gouvernance accepte la critique objective et motivée. Que le journal de Denis Kah Zion se rassure. Nous défendrons cette ligne qui nous vaut aujourd’hui l’estime d’une grande partie de l’opinion, blasée par les hâbleries répétées de certains journaux.
Nous sommes conscients que ce dont les Ivoiriens ont le plus besoin, aujourd’hui, c’est que les journaux révèlent leurs problèmes quotidiens, leur livrent des informations fiables sur la qualité de la gestion publique.
Sur ce strict plan professionnel, en toute humilité, nous pouvons dire que nous sommes à des Années Lumières d’eux. Nord-Sud Quotidien est le journal par excellence des enquêtes de société, des reportages de proximité, etc. Cela, en dehors des périodes de chasse aux Ebony, qui mettent en transe certaines rédactions. Nous en avons fait un crédo. Ce n’est pas un hasard si, deux années de suite, Nord-Sud a été sacré meilleur journal par le Conseil national de la presse (CNP). Certes, parce que nous avons respecté les principes professionnels d’exercice du journalisme, mais surtout, parce que nous produisons le plus d’enquêtes, de reportages et de dossiers. Informations vérifiables auprès du jury. Passons sur les différents prix glanés aux Ebony.
Nous allons approfondir cet axe de travail. Car, nous ne voulons pas léguer aux générations futures le mensonge et la calomnie érigés en principe de vie.
Par ailleurs, pour coller à son image de journal ouvert à toutes les sensibilités, Nord-Sud ouvre régulièrement ses colonnes à tous les courants de pensée. Nous sommes fiers d’avoir donné la parole à tous ceux qui sont ostracisés par les journaux de partis politiques. Ce fut le cas avec Charles Blé Goudé, un Ivoirien comme tout autre, qui a le droit de s’exprimer librement.
Au nom de quels intérêts politiques, un journal se croit-il obligé de faire la promotion de l’exclusion ? A moins qu’il ne s’agisse d’un reflexe pavlovien. Nous estimons que les Ivoiriens ont droit au meilleur de la presse, parce qu’ils ont le DROIT DE SAVOIR. Le DROIT à l’information du public est sacré pour nous. Nous ferons tout notre possible pour le satisfaire. Au-delà des intérêts politiques mesquins et passagers.
Kesy B. Jacob