Le centre social de Tabou œuvre dans le domaine de l’assistance éducative par la réinsertion des mineurs incarcérés à la prison civile de la ville. Par ses animations communautaires, le centre mène des campagnes de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (VBG), communément appelé violences faites aux femmes. Le personnel assure une permanence quotidienne pour conseiller les mères qui éprouvent des difficultés à nourrir leur enfant. Selon la directrice du centre social, son personnel opère également dans la médiation entre parents et enfants dans le cadre des fugues d‘enfant ainsi que d’autres difficultés d’ordre éducatif. ‘’Pour mieux mener nos actions, il nous faut au moins dix personnes alors que nous ne disposons que de trois agents. C’est largement insuffisant’‘, martèle la directrice. En collaboration avec la mairie et le conseil général, le centre concourt au bien-être social des populations en apportant de solides appuis financiers aux personnes malades et extrêmement démunies. Mais là où les difficultés commencent, c’est lorsque les agents doivent intervenir dans des localités situées à plus de 60km de la ville. Le centre social de Tabou ne dispose d’aucun véhicule et cela constitue un véritable frein aux actions sociales dans le département. Les cas les plus traités, c’est-à-dire le cas des violences faites aux femmes et le cas des mineurs en conflit avec la loi (mineurs délinquants), se déroulent dans des localités éloignées. Et c’est justement dans ces circonstances d’éloignement que le centre doit intervenir de façon urgente et sans moyens de mobilité.
Soussoy Ebène à Tabou
Soussoy Ebène à Tabou