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Faits Divers Publié le samedi 28 août 2010 | Nord-Sud

Ouragahio : Des bandits s’échappent des violons de la gendarmerie

Konaté Issa, Mamadou Bamba alias petit et un certain Moussa constituent la bande de petits voyous qui ont pour habitude d’écumer les maquis et les bars dans la sous préfecture de Ouragahio. Chacun d’eux joue un rôle spécifique dans le groupe. Konaté Issa, le plus jeune du groupe, a le rôle d’éclaireur. Pendant que ses deux acolytes sont en opération, il se poste à un endroit stratégique pour prévenir toute situation qui contrarie. Pour réussir leur coup, Konaté identifie l’un des maquis phare de la localité puis procède à la reconnaissance des lieux. Tard dans la nuit, il y fait venir ses complices. C’est ce qui s’est passé le 3 juillet 2010. A la différence que ce jour-là, le stratagème n’a pas fonctionné comme prévu. Ils sont obligés d’escalader la clôture, fracasser la porte avant d’accéder à l’intérieur du maquis. Tâches dévolues aux deux autres bandits pendant que Konaté veille aux grains dehors. Mais il n’est pas assez vigilant et se laisse surprendre par les gérants du maquis. Il s’en suit une course-poursuite à travers les artères. Très athlétiques, les voyous échappent à leurs poursuivants. Cependant, ils ont pu reconnaître Konaté Issa qu’ils appréhendent quelques jours après. Il est conduit au poste de gendarmerie sans ménagement. Au violon, il y retrouve son ami et complice Mamadou Bamba alias petit. Arrêté quelques jours plus tôt pour braquage. A deux, ils vont organiser une évasion. « Petit », en véritable connaisseur, ôte les verrous de la porte du violon puis invite Konaté à prendre congé des gendarmes trop gênants à leurs yeux. La fugue a été de courte durée pour Konaté. Son inexpérience dans le métier de voleur a été un élément déterminant dans son arrestation par des éléments de la gendarmerie. Ceux-ci le mettent en rapport avec le tribunal pour qu’il réponde de ses actes. Il les reconnaît. En conséquence, il est déclaré coupable des faits de vol en réunion commis la nuit avec effraction. Il écope pour ce délit de 2 ans fermes assortis d’une amende de 100 milles.

Alain Kpapo à Gagnoa
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