La porte-parole des Forces nouvelles (FN), Me Affoussy Bamba, explique dans cet entretien, comment l’encasernement, précédemment ralenti par le manque de financement, est passé à la vitesse supérieure.
L’encasernement est un succès, comment cela s’explique-t-il ?
L’étape de Bouaké est la dernière de l’encasernement, elle est une marque de respect de la bonne foi des Forces nouvelles. Qui, de tout temps, ont indiqué qu’elles voulaient aller à l’encasernement. Pour peu qu’on leur en donne les moyens. Bien que nous n’ayons pas ces moyens-là, nous y sommes allés avec le cœur. Nous avons commencé avec Korhogo, Séguéla, Man et Bouaké. Aujourd’hui (vendredi, Ndlr), nous sommes à Bouaké. Ce qui prouve notre bonne volonté.
Comment la réalisation de ces étapes a-t-elle été possible, en un rien de temps ?
Nous sommes au sein d’un comité de pilotage qui a été créé par le Premier ministre. Moi qui en suis membre, ce comité me permet de dire que nous avons fini avec les questions financières. Qui ne sont plus aujourd’hui un blocage. Que la difficulté qui se pose à nous - mais qui n’est même pas une difficulté en tant que telle - c’est plutôt une mise en coordination, pour que les fonds soient décaissés. Afin que très rapidement les encasernés soient pris en charge. Aussi bien en matière de nourriture, de logement et de soins, parce que les casernes ne sont pas réellement réhabilitées. Il faut réhabiliter toutes celles qui méritent de l’être.
Des dispositions sont-elles prises à cet effet ?
Nous avons demandé à une mission d’évaluation d’aller sur le terrain pour constater ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Pour qu’on puisse réhabiliter ces casernes, afin que les soldats soient dans un cadre décent. La mission sera en route dès la semaine prochaine.
Les Forces nouvelles avaient évoqué des difficultés, qu’est-ce qui s’est passé entre temps et qui a occasionné un résultat satisfaisant ?
Nous avons tout simplement indiqué nos besoins. Et puis, si on voulait que l’encasernent soit une réalité, il fallait forcément que les moyens financiers suivent. Nous avons été entendu(e)s, il y a eu une coordination par rapport au budget. Qui a été fait. Nous attendons la mission de réhabilitation des casernes. Les fonds vont être décaissés pour que tous les soldats soient pris en compte.
La volonté est une réalité à tous les niveaux ?
Vous savez, au cours d’une réunion que nous avons eue avec le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, à son cabinet, il nous a dit que s’il y a un volet sur lequel il ne souhaite pas faire de l’économie, c’est le volet militaire du processus de sortie de crise. Parce que, pour lui, c’est très important.
Une adresse aux Ivoiriens, dont certains sont encore pessimistes ?
Je dirai à la population d’y croire. Je ne dis pas cela de façon abstraite. Je parle sur la base d’éléments concrets. Si vous vous rappelez, au cours de l’étape de Korhogo, il y avait une tension dans les discours. Ceci, par rapport aux moyens financiers. Dans son discours, le général Bakayoko (chef d’état-major des Forces armées des forces nouvelles, Ndlr), l’a rappelé. Pareil à Séguéla et à Man. Mais est-ce qu’aujourd’hui vous avez entendu ce rappel. Non ! Il n’a pas parlé de moyens financiers. Il a plutôt parlé de décaissement de ces moyens. C’est la preuve que les choses avancent. Une régie a été mise en place, un compte a été créé. Le régisseur va expliquer aux différents éléments, les modalités de gestion de ces fonds. Dans les semaines qui viennent, ils vont être déployés sur toutes les localités qui abritent les sites d’encasernement.
Entretien réalisé par Bidi Ignace, envoyé spécial à Bouaké
L’encasernement est un succès, comment cela s’explique-t-il ?
L’étape de Bouaké est la dernière de l’encasernement, elle est une marque de respect de la bonne foi des Forces nouvelles. Qui, de tout temps, ont indiqué qu’elles voulaient aller à l’encasernement. Pour peu qu’on leur en donne les moyens. Bien que nous n’ayons pas ces moyens-là, nous y sommes allés avec le cœur. Nous avons commencé avec Korhogo, Séguéla, Man et Bouaké. Aujourd’hui (vendredi, Ndlr), nous sommes à Bouaké. Ce qui prouve notre bonne volonté.
Comment la réalisation de ces étapes a-t-elle été possible, en un rien de temps ?
Nous sommes au sein d’un comité de pilotage qui a été créé par le Premier ministre. Moi qui en suis membre, ce comité me permet de dire que nous avons fini avec les questions financières. Qui ne sont plus aujourd’hui un blocage. Que la difficulté qui se pose à nous - mais qui n’est même pas une difficulté en tant que telle - c’est plutôt une mise en coordination, pour que les fonds soient décaissés. Afin que très rapidement les encasernés soient pris en charge. Aussi bien en matière de nourriture, de logement et de soins, parce que les casernes ne sont pas réellement réhabilitées. Il faut réhabiliter toutes celles qui méritent de l’être.
Des dispositions sont-elles prises à cet effet ?
Nous avons demandé à une mission d’évaluation d’aller sur le terrain pour constater ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Pour qu’on puisse réhabiliter ces casernes, afin que les soldats soient dans un cadre décent. La mission sera en route dès la semaine prochaine.
Les Forces nouvelles avaient évoqué des difficultés, qu’est-ce qui s’est passé entre temps et qui a occasionné un résultat satisfaisant ?
Nous avons tout simplement indiqué nos besoins. Et puis, si on voulait que l’encasernent soit une réalité, il fallait forcément que les moyens financiers suivent. Nous avons été entendu(e)s, il y a eu une coordination par rapport au budget. Qui a été fait. Nous attendons la mission de réhabilitation des casernes. Les fonds vont être décaissés pour que tous les soldats soient pris en compte.
La volonté est une réalité à tous les niveaux ?
Vous savez, au cours d’une réunion que nous avons eue avec le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, à son cabinet, il nous a dit que s’il y a un volet sur lequel il ne souhaite pas faire de l’économie, c’est le volet militaire du processus de sortie de crise. Parce que, pour lui, c’est très important.
Une adresse aux Ivoiriens, dont certains sont encore pessimistes ?
Je dirai à la population d’y croire. Je ne dis pas cela de façon abstraite. Je parle sur la base d’éléments concrets. Si vous vous rappelez, au cours de l’étape de Korhogo, il y avait une tension dans les discours. Ceci, par rapport aux moyens financiers. Dans son discours, le général Bakayoko (chef d’état-major des Forces armées des forces nouvelles, Ndlr), l’a rappelé. Pareil à Séguéla et à Man. Mais est-ce qu’aujourd’hui vous avez entendu ce rappel. Non ! Il n’a pas parlé de moyens financiers. Il a plutôt parlé de décaissement de ces moyens. C’est la preuve que les choses avancent. Une régie a été mise en place, un compte a été créé. Le régisseur va expliquer aux différents éléments, les modalités de gestion de ces fonds. Dans les semaines qui viennent, ils vont être déployés sur toutes les localités qui abritent les sites d’encasernement.
Entretien réalisé par Bidi Ignace, envoyé spécial à Bouaké