Cinq groupements d'instructions ont été mis sur place, après l'encasernement des soldats des ex-rebelles. Voici la mission qui leur a été assignée.
L’encasernement des soldats des Forces nouvelles est désormais une réalité. 5000 éléments sont concernés par cette opération. A cet effet, cinq groupements d'instruction sont mis sur pied. Il s'agit de Man, Séguéla, Bouaké, Korhogo et Kani. Chaque groupement est dirigé par un commandant qui a reçu le drapeau de la Nation. Chacun le garde jusqu'à la fin de son commandement. Pour la réussite de l'opération, un certain nombre de mission est assignée aux groupements d'instruction. A savoir : mettre tout en œuvre pour que la paix revienne au pays, donner des rudiments militaires nécessaires aux encasernés en vue d'être prêts pour la nouvelle armée, se mettre au service de la population, travailler pour le développement de la Côte d'Ivoire… Le général Soumaïla Bakayoko soutient que l'encasernement de ses éléments est un acte majeur pour la sortie de crise. En conséquence, il exhorte les commandements à remplir leur tâche tout en faisant respecter la discipline, le règlement et la rigueur militaire. "Au sein des groupements d'instruction, à quelques postes où vous êtes, je vous demande de vous impliquer totalement pour le meilleur fonctionnement de ces nouvelles unités dans le but de ramener définitivement la paix et surtout pour contribuer au respect de la date du 31 octobre 2010, fixée pour le 1er tour du scrutin présidentiel dans notre pays”, fait-il remarquer. Avant de prodiguer des conseils aux encasernés en leur demandant de se soumettre aux ordres de leur instructeur. “A vous les éléments retenus pour l'armée nouvelle de Côte d'Ivoire, je voudrais saluer votre choix pour le dur métier des armes et vous demander de relever le défi pour notre pays d'avoir une armée républicaine, attachée aux valeurs d'intégrité. Dès à présent, au sein des groupements d'instruction, intéressez-vous à votre formation militaire, développez votre esprit de discipline et surtout servez avec abnégation. Soyez ces soldats de valeur dont la Côte d'Ivoire a besoin. Des militaires d'une haute moralité, d'une technicité indiscutable et qui sont entièrement aux services des populations dont ils sont l’émanation et à qui ils vouent un respect scrupuleux”, indique-t-il. Le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan abonde dans le même sens. Il soutient que les populations placent en ces encasernés un espoir que ces derniers ne doivent pas décevoir. Le ministre d'Etat, ministre de la justice, des libertés et des Droits de l'Homme, Mamadou Koné, représentant le premier ministre ne dit pas le contraire. Selon lui, le vœu le plus cher du Premier ministre est que tous les ivoiriens aient le sens de la responsabilité pour que la liste électorale soit établie afin que le 31 cctobre, tous les ivoiriens épris de paix puissent se rendre aux urnes pour voter le candidat de leur choix. Le ministre Mamadou Koné a exprimé aussi son souhait de voir tous les démobilisés pris en compte. " Nous aurions tort de ne pas accorder une grande attention aux démobilisés et nous devions dormir que d'un seul œil si nous négligeons et abandonnons dans la nature et dans la forêt, des personnes qui, huit années durant, ont manié des armes", déclare-t-il. L'opération doit prendre fin le 19 septembre comme le prévoient les dispositions de l'Accord politique de Ouagadougou.
Yacouba Gbané
L’encasernement des soldats des Forces nouvelles est désormais une réalité. 5000 éléments sont concernés par cette opération. A cet effet, cinq groupements d'instruction sont mis sur pied. Il s'agit de Man, Séguéla, Bouaké, Korhogo et Kani. Chaque groupement est dirigé par un commandant qui a reçu le drapeau de la Nation. Chacun le garde jusqu'à la fin de son commandement. Pour la réussite de l'opération, un certain nombre de mission est assignée aux groupements d'instruction. A savoir : mettre tout en œuvre pour que la paix revienne au pays, donner des rudiments militaires nécessaires aux encasernés en vue d'être prêts pour la nouvelle armée, se mettre au service de la population, travailler pour le développement de la Côte d'Ivoire… Le général Soumaïla Bakayoko soutient que l'encasernement de ses éléments est un acte majeur pour la sortie de crise. En conséquence, il exhorte les commandements à remplir leur tâche tout en faisant respecter la discipline, le règlement et la rigueur militaire. "Au sein des groupements d'instruction, à quelques postes où vous êtes, je vous demande de vous impliquer totalement pour le meilleur fonctionnement de ces nouvelles unités dans le but de ramener définitivement la paix et surtout pour contribuer au respect de la date du 31 octobre 2010, fixée pour le 1er tour du scrutin présidentiel dans notre pays”, fait-il remarquer. Avant de prodiguer des conseils aux encasernés en leur demandant de se soumettre aux ordres de leur instructeur. “A vous les éléments retenus pour l'armée nouvelle de Côte d'Ivoire, je voudrais saluer votre choix pour le dur métier des armes et vous demander de relever le défi pour notre pays d'avoir une armée républicaine, attachée aux valeurs d'intégrité. Dès à présent, au sein des groupements d'instruction, intéressez-vous à votre formation militaire, développez votre esprit de discipline et surtout servez avec abnégation. Soyez ces soldats de valeur dont la Côte d'Ivoire a besoin. Des militaires d'une haute moralité, d'une technicité indiscutable et qui sont entièrement aux services des populations dont ils sont l’émanation et à qui ils vouent un respect scrupuleux”, indique-t-il. Le ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan abonde dans le même sens. Il soutient que les populations placent en ces encasernés un espoir que ces derniers ne doivent pas décevoir. Le ministre d'Etat, ministre de la justice, des libertés et des Droits de l'Homme, Mamadou Koné, représentant le premier ministre ne dit pas le contraire. Selon lui, le vœu le plus cher du Premier ministre est que tous les ivoiriens aient le sens de la responsabilité pour que la liste électorale soit établie afin que le 31 cctobre, tous les ivoiriens épris de paix puissent se rendre aux urnes pour voter le candidat de leur choix. Le ministre Mamadou Koné a exprimé aussi son souhait de voir tous les démobilisés pris en compte. " Nous aurions tort de ne pas accorder une grande attention aux démobilisés et nous devions dormir que d'un seul œil si nous négligeons et abandonnons dans la nature et dans la forêt, des personnes qui, huit années durant, ont manié des armes", déclare-t-il. L'opération doit prendre fin le 19 septembre comme le prévoient les dispositions de l'Accord politique de Ouagadougou.
Yacouba Gbané