Les experts en environnement réunis depuis hier lundi 30 août 2010 à Abidjan, poursuivent leur réflexion sur les stratégies de réduction des gaz d'échappement des véhicules et autres engins motorisés, qui s'achèvent aujourd'hui même.
Le ministre de l'Environnement des Eaux et Forêts M. Karim Fadiga, a procédé hier lundi 30 août 2010, à l'ouverture de l'atelier sous-régional sur les stratégies de réduction des gaz d'échappement des véhicules et autres engins motorisés, au centre de conférence du ministère des Affaires étrangères sis au Plateau. Dans son discours liminaire, le ministre Karim Fadiga a fait savoir qu'en Côte d'Ivoire et selon le système d'information énergétique divulgué en 2008, le secteur du transport a consommé 364.000 tonnes de Diesel et 35.000 tonnes d'essence. Pour la Côte d'Ivoire où le parc automobile roulant a été estimé en 2008 à environ 320. 000 véhicules et engins motorisés, la production en gaz carbonique est de 1.120.000 tonnes soit 3100 tonnes d'équivalent de gaz carbonique par jour rejetés dans l'air pour le diesel et 110.000 tonnes d'équivalent de gaz carbonique, soit 300 tonnes d'équivalent de gaz carbonique rejetés par jour pour l'essence. On peut donc affirmer que les gaz émis par les tuyaux d'échappement des véhicules contiennent le Gaz carbonique, qui a été révélé comme le gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique actuel. Il existe selon les propos du ministre de l'Environnement, d'autres gaz tels que le monoxyde de carbone et le dioxyde de souffre qui sont toxiques et qui menacent la santé humaine à travers divers types d'affections et l'environnement. Il y a aussi lieu de savoir qu'un véhicule qui parcourt 5000 km produit 1 tonne d'équivalent de gaz carbonique dans l'air. Le ministre Karim Fatdiga toutefois rassure que certes, la situation est préoccupante mais n'est pas insurmontable. Pour le ministre, il est possible qu'en tenant compte de la nature du carburant et surtout des mesures test d'identifier des seuils qui pourraient convenir à la Côte d'Ivoire. Cela devra donc obéir a-t-il ajouté, au carburant que l'on doit utiliser. Déjà, au ministère de l'Environnement, des Eaux et Forets, des dispositions ont été prises pour la surveillance de l'air. Ainsi, pour la qualité de l'air, il a été prévu des installations de pollumètres pour permettre de capter et d'analyser les gaz contenus dans l'air, afin de faire face à la pollution. Pour réussir cette opération, le ministère de l'Environnement et des eaux et forêt a demandé l'implication de tous les partenaires afin d'établir des valeurs seuils d'émission et de faire appliquer à tous le principe de pollueur payeur.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com
Le ministre de l'Environnement des Eaux et Forêts M. Karim Fadiga, a procédé hier lundi 30 août 2010, à l'ouverture de l'atelier sous-régional sur les stratégies de réduction des gaz d'échappement des véhicules et autres engins motorisés, au centre de conférence du ministère des Affaires étrangères sis au Plateau. Dans son discours liminaire, le ministre Karim Fadiga a fait savoir qu'en Côte d'Ivoire et selon le système d'information énergétique divulgué en 2008, le secteur du transport a consommé 364.000 tonnes de Diesel et 35.000 tonnes d'essence. Pour la Côte d'Ivoire où le parc automobile roulant a été estimé en 2008 à environ 320. 000 véhicules et engins motorisés, la production en gaz carbonique est de 1.120.000 tonnes soit 3100 tonnes d'équivalent de gaz carbonique par jour rejetés dans l'air pour le diesel et 110.000 tonnes d'équivalent de gaz carbonique, soit 300 tonnes d'équivalent de gaz carbonique rejetés par jour pour l'essence. On peut donc affirmer que les gaz émis par les tuyaux d'échappement des véhicules contiennent le Gaz carbonique, qui a été révélé comme le gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique actuel. Il existe selon les propos du ministre de l'Environnement, d'autres gaz tels que le monoxyde de carbone et le dioxyde de souffre qui sont toxiques et qui menacent la santé humaine à travers divers types d'affections et l'environnement. Il y a aussi lieu de savoir qu'un véhicule qui parcourt 5000 km produit 1 tonne d'équivalent de gaz carbonique dans l'air. Le ministre Karim Fatdiga toutefois rassure que certes, la situation est préoccupante mais n'est pas insurmontable. Pour le ministre, il est possible qu'en tenant compte de la nature du carburant et surtout des mesures test d'identifier des seuils qui pourraient convenir à la Côte d'Ivoire. Cela devra donc obéir a-t-il ajouté, au carburant que l'on doit utiliser. Déjà, au ministère de l'Environnement, des Eaux et Forets, des dispositions ont été prises pour la surveillance de l'air. Ainsi, pour la qualité de l'air, il a été prévu des installations de pollumètres pour permettre de capter et d'analyser les gaz contenus dans l'air, afin de faire face à la pollution. Pour réussir cette opération, le ministère de l'Environnement et des eaux et forêt a demandé l'implication de tous les partenaires afin d'établir des valeurs seuils d'émission et de faire appliquer à tous le principe de pollueur payeur.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com