La paisible Cité jaune de Yop-Niangon Coprim vit, depuis la matinée d’hier, au rythme d’un crime insoutenable commis par un père assoiffé d’argent, contre sa propre progéniture. Le film d’une tragédie qui a prématurément mis fin à toute une intelligence, tout un espoir.
Hier mercredi 1er septembre 2010, la Cité jeune, sous-quartier de Niangon Nord, découpe tranquillement ses oignons quand, comme une traînée de poudre, une triste nouvelle se répand sur elle. Un jeune homme d’environ 19 ans, titulaire d’un BAC C et étudiant en 2ème année de BTS Génie Civil Bâtiment, vient de succomber aux tortures de son père. Anaky Kouadio Ghislain, c’est de lui qu’il s’agit, est mort entre la cour familiale et le centre de santé communautaire(AGEFOSYN) de Niangon sud. Que s’est-il passé pour en arriver là ? Selon les témoignages recueillis sur le lieu du crime, le jeune Anaky aurait pompé la somme de 200 000f sur le compte de son père au moyen de la carte magnétique de ce dernier. Ainsi, pour le punir, son géniteur choisit la peine capitale. Tôt dans la matinée d’hier, il en donne lui-même le ton en le battant sauvagement, à en croire les voisins. Mais il ne parvient pas à lui arracher le souffle. Décidé à aller jusqu’au bout de son macabre projet, il s’attache les services de trois (3) tueurs. Sur place, certaines déclarations ont laissé entendre qu’il s’agirait de policiers en civil. Policiers ou non, toujours est-il que ces hommes ont porté des coups violents et meurtriers à Ghislain, sous le regard de la nouvelle épouse de son père. Une fois la sale besogne accomplie, les démons abandonnent le pauvre petit Anaky dans un état irréversible. Finalement, c’est sur la route de l’hôpital qu’il rend l’âme. A l’annonce de la nouvelle, l’onde de choc a provoqué une étincelle.Il s’en est suivie immédiatement une forte mobilisation. Emotions et colère s’entremêlaient pour dénoncer, avec la dernière énergie, l’acte du sieur Anaky qui a mis fin aux jours de son fils plein de promesses. Mesurant la furia de la foule, le sauvage père, revenu entretemps sur le lieu du crime, s’est barricadé dans sa chambre. Alertée, la police est venue l’exfiltrer mais en vain. Elle a essuyé l’opposition farouche de la population décidée à faire la peau à celui qui a précipité le petit Ghislain dans le silence de la mort. Hier, au moment où nous quittions les lieux, à 16h30, Anaky père était toujours en résidence très surveillée. Quant au corps de son fils, il a été conduit dans une morgue d’Abidjan. Il faut noter au passage que la mère du jeune homme et son père sont séparés depuis des années.
Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr
Hier mercredi 1er septembre 2010, la Cité jeune, sous-quartier de Niangon Nord, découpe tranquillement ses oignons quand, comme une traînée de poudre, une triste nouvelle se répand sur elle. Un jeune homme d’environ 19 ans, titulaire d’un BAC C et étudiant en 2ème année de BTS Génie Civil Bâtiment, vient de succomber aux tortures de son père. Anaky Kouadio Ghislain, c’est de lui qu’il s’agit, est mort entre la cour familiale et le centre de santé communautaire(AGEFOSYN) de Niangon sud. Que s’est-il passé pour en arriver là ? Selon les témoignages recueillis sur le lieu du crime, le jeune Anaky aurait pompé la somme de 200 000f sur le compte de son père au moyen de la carte magnétique de ce dernier. Ainsi, pour le punir, son géniteur choisit la peine capitale. Tôt dans la matinée d’hier, il en donne lui-même le ton en le battant sauvagement, à en croire les voisins. Mais il ne parvient pas à lui arracher le souffle. Décidé à aller jusqu’au bout de son macabre projet, il s’attache les services de trois (3) tueurs. Sur place, certaines déclarations ont laissé entendre qu’il s’agirait de policiers en civil. Policiers ou non, toujours est-il que ces hommes ont porté des coups violents et meurtriers à Ghislain, sous le regard de la nouvelle épouse de son père. Une fois la sale besogne accomplie, les démons abandonnent le pauvre petit Anaky dans un état irréversible. Finalement, c’est sur la route de l’hôpital qu’il rend l’âme. A l’annonce de la nouvelle, l’onde de choc a provoqué une étincelle.Il s’en est suivie immédiatement une forte mobilisation. Emotions et colère s’entremêlaient pour dénoncer, avec la dernière énergie, l’acte du sieur Anaky qui a mis fin aux jours de son fils plein de promesses. Mesurant la furia de la foule, le sauvage père, revenu entretemps sur le lieu du crime, s’est barricadé dans sa chambre. Alertée, la police est venue l’exfiltrer mais en vain. Elle a essuyé l’opposition farouche de la population décidée à faire la peau à celui qui a précipité le petit Ghislain dans le silence de la mort. Hier, au moment où nous quittions les lieux, à 16h30, Anaky père était toujours en résidence très surveillée. Quant au corps de son fils, il a été conduit dans une morgue d’Abidjan. Il faut noter au passage que la mère du jeune homme et son père sont séparés depuis des années.
Mass Domi
massoueudomi@yahoo.fr