ladepeche.fr - Qui a tué José Mazères ? Cet homme de 56 ans a été retrouvé mort vendredi vers minuit à son domicile de la rue de l'Aude, à la Salvetat-Saint-Gilles dans l'ouest de Toulouse. Dans cette rue où les pavillons avec jardins se succèdent, la nuit a été agitée. Les pompiers ont été alertés à 0 h 21. Rejoints par les médecins du SAMU, ils ont vite compris qu'ils ne pouvaient sauver la victime, inanimée et peut-être morte depuis plusieurs heures. C'est sa fille, pas encore majeure, qui a découvert le corps et donné l'alerte. Elle a aussi invectivé les gendarmes, responsables à ses yeux de n'avoir pas pu régler plus tôt le différent qui existait entre son père et sa mère. Cette femme de 49 ans, de petite taille originaire de Côte d'Ivoire et au caractère bien trempé, a été interpellée dans la nuit. Rapidement placée en garde à vue, cette femme, aurait téléphoné aux militaires parce qu'elle voulait rentrer chez elle… Son état psychologique aurait été « perturbé ».
« L'enfer »
Dans le quartier résidentiel de La Salvetat, la vie du couple Mazères est largement commentée. Pas un long fleuve tranquille. « Ils sont installés là depuis quinze ans. Et depuis, c'est l'enfer », annonce une dame, fatiguée par une nuit courte. Les scènes de ménage ont été presque aussi nombreuses que les visites des gendarmes. Lors de ces altercations souvent violentes, l'épouse avait le dessus. « Lui restait prostré, ne réagissait pas. Il ne voulait même pas déposer plainte », s'agace un proche. « Une fois, après avoir voulu le tuer, elle est partie en prison », affirme un voisin. Le calme était alors revenu. Pendant plusieurs années, en raison d'une interdiction de séjour à La Salvetat, selon les voisins, cette femme venait dans le petit pavillon de manière très épisodique. En revanche, depuis deux semaines, la vie commune et chaotique avait repris. « Et les ennuis avec », ose un habitant. Les gendarmes (brigade des recherches du Mirail, section recherches de Toulouse aidés par les unités territoriales), sont restés discrets hier sur leurs investigations. La victime a eu le crâne défoncé. Par sa femme ? Les voisins en sont persuadés. Les enquêteurs vérifient pour éviter une erreur. Quant au drame, il pourrait remonter à jeudi. « Depuis 48 heures, tout était fermé et calme dans le pavillon, prévient un voisin. Même son chien n'aboyait plus. Jusqu'à cette nuit quand le corps a été découvert… »
« Un couple à problèmes »
« Il est trop tôt pour parler d'un drame familial, tempère le procureur Michel Valet. Beaucoup d'éléments doivent encore être vérifiés. Les investigations commencent juste ». Comme les enquêteurs, Michel Valet se méfie des évidences. Une autopsie, prévue lundi, devrait permettre de préciser la cause de la mort (des ou un coup violents sur la tête) et peut-être son heure et son jour. Le procureur ne conteste pas que le passé judiciaire « témoigne du climat de la violence dans lequel évoluait le couple ». Une tentative de meurtre ? « Non. En tout cas, cette femme que rien ne permet de présenter aujourd'hui comme l'auteur de l'homicide, n'a pas été jugée par la cour d'assises. Mais c'était un couple à problème, connu et signalé. »
« L'enfer »
Dans le quartier résidentiel de La Salvetat, la vie du couple Mazères est largement commentée. Pas un long fleuve tranquille. « Ils sont installés là depuis quinze ans. Et depuis, c'est l'enfer », annonce une dame, fatiguée par une nuit courte. Les scènes de ménage ont été presque aussi nombreuses que les visites des gendarmes. Lors de ces altercations souvent violentes, l'épouse avait le dessus. « Lui restait prostré, ne réagissait pas. Il ne voulait même pas déposer plainte », s'agace un proche. « Une fois, après avoir voulu le tuer, elle est partie en prison », affirme un voisin. Le calme était alors revenu. Pendant plusieurs années, en raison d'une interdiction de séjour à La Salvetat, selon les voisins, cette femme venait dans le petit pavillon de manière très épisodique. En revanche, depuis deux semaines, la vie commune et chaotique avait repris. « Et les ennuis avec », ose un habitant. Les gendarmes (brigade des recherches du Mirail, section recherches de Toulouse aidés par les unités territoriales), sont restés discrets hier sur leurs investigations. La victime a eu le crâne défoncé. Par sa femme ? Les voisins en sont persuadés. Les enquêteurs vérifient pour éviter une erreur. Quant au drame, il pourrait remonter à jeudi. « Depuis 48 heures, tout était fermé et calme dans le pavillon, prévient un voisin. Même son chien n'aboyait plus. Jusqu'à cette nuit quand le corps a été découvert… »
« Un couple à problèmes »
« Il est trop tôt pour parler d'un drame familial, tempère le procureur Michel Valet. Beaucoup d'éléments doivent encore être vérifiés. Les investigations commencent juste ». Comme les enquêteurs, Michel Valet se méfie des évidences. Une autopsie, prévue lundi, devrait permettre de préciser la cause de la mort (des ou un coup violents sur la tête) et peut-être son heure et son jour. Le procureur ne conteste pas que le passé judiciaire « témoigne du climat de la violence dans lequel évoluait le couple ». Une tentative de meurtre ? « Non. En tout cas, cette femme que rien ne permet de présenter aujourd'hui comme l'auteur de l'homicide, n'a pas été jugée par la cour d'assises. Mais c'était un couple à problème, connu et signalé. »