Cela apparaît à ses yeux comme un déclic à la reprise de la croissance économique dans la sous-région. Selon le ministre de l’Economie et des Finances Charles Diby Koffi, les entreprises africaines ne peuvent pas prospérer dans un environnement où les intérêts divergent. «Il nous faut travailler ensemble aux conditions de compétitivité de nos économies, de suppression des entraves aux échanges commerciaux dans notre sous-région ainsi qu’à la résolution des problèmes liés à l’épargne et au financement de l’activité économique», a indiqué l’argentier de l’Etat, hier, à Abidjan, à l’ouverture de l’assemblée générale mixte de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’ouest (Fopao qui regroupe les 16 Etats-membres de la Cedeao et de la Mauritanie). Pour lui, en raison des contraintes qui pèsent sur les finances publiques des différents Etats, l’option de partenariats public-privé s’impose également comme une alternative viable sur le chemin de la croissance. Cependant, le ministre de l’Economie a salué les «avancées remarquables» de la Fopao dans le processus d’intégration sous-régionale. Charles Diby estime que les présentes assises de la Fopao doivent contribuer à renforcer les fondements juridiques, l’organisation et les moyens pour apporter une réponse au développement de l’environnement des affaires. Une réflexion qui ne laisse pas indifférent le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, initiatrice de l’Ag mixte, la première du genre en terre ivoirienne). Au dire de Jean Kacou Diagou, il s’agira, au cours de cette rencontre, de poser les bases d’un futur gagnant. «Il nous appartient de faire un diagnostic sans complaisance de notre organisation et de lui donner, ensemble, les moyens de ses missions et permettre au secteur privé de jouer son rôle de moteur du développement », a souligné le président du patronat ivoirien.
Cissé Cheick Ely
Cissé Cheick Ely
