ABIDJAN - Le manque de routes praticables entrave le développement du transport public à Abidjan, la très engorgée capitale économique ivoirienne, a déploré mercredi le directeur de la Société des
transports abidjanais (Sotra).
Cinquantenaire et détenue à près de 60% par l'Etat ivoirien, la compagnie "transporte 900.000 personnes par jour alors qu'il faudrait en transporter le double pour fluidifier la ville d'Abidjan", a déclaré Philippe Attey à l'AFP, en marge d'un colloque sur le transport public en Afrique.
"Aujourd'hui, même si la Sotra avait 2.000 bus, cela ne se sentirait pas, en raison des problèmes d'infrastructures routières à Abidjan, réalisées au moment de l'indépendance" en 1960, a-t-il dit.
"On était 400.000 habitants à Abidjan en 1960, maintenant on est cinq millions (sur quelque 20 millions dans le pays, ndlr). Il y a de nouveaux quartiers qui se créent et il n'y a pas de routes", a-t-il dénoncé, appelant à réorganiser "tout le système de transport public à Abidjan".
La Sotra, qui détient le monopole du transport public dans l'agglomération, a vu son parc chuter de 1.100 autobus en 2002 à près de 800 actuellement, en raison de l'insuffisant renouvellement du matériel.
transports abidjanais (Sotra).
Cinquantenaire et détenue à près de 60% par l'Etat ivoirien, la compagnie "transporte 900.000 personnes par jour alors qu'il faudrait en transporter le double pour fluidifier la ville d'Abidjan", a déclaré Philippe Attey à l'AFP, en marge d'un colloque sur le transport public en Afrique.
"Aujourd'hui, même si la Sotra avait 2.000 bus, cela ne se sentirait pas, en raison des problèmes d'infrastructures routières à Abidjan, réalisées au moment de l'indépendance" en 1960, a-t-il dit.
"On était 400.000 habitants à Abidjan en 1960, maintenant on est cinq millions (sur quelque 20 millions dans le pays, ndlr). Il y a de nouveaux quartiers qui se créent et il n'y a pas de routes", a-t-il dénoncé, appelant à réorganiser "tout le système de transport public à Abidjan".
La Sotra, qui détient le monopole du transport public dans l'agglomération, a vu son parc chuter de 1.100 autobus en 2002 à près de 800 actuellement, en raison de l'insuffisant renouvellement du matériel.