Une mission conjointe du Fonds monétaire international, de la Banque Mondiale et de la Banque africaine de développement, conduite par Mme Doris Ross, dans le cadre de la troisième revue du programme économique et financier soutenu par la Facilité Elargie de Crédit, a été reçue le mercredi 15 septembre 2010 par le ministre de l’Economie et des Finances. Au cours d’un bref échange, Charles Diby Koffi, entouré de tous ses collaborateurs, impliqués dans la mise en œuvre des programmes conclus avec les bailleurs de fonds, a fait le point des actions qui ont pu être menées.
«La gestion du programme reste soumise à l’influence du processus de paix sur l’environnement de sortie de crise de façon globale. Nous devons intégrer ce fait important dans nos appréciations, car il s’agit de conduire un programme après plus de dix ans de crise, dix ans de difficultés qui ont eu des conséquences néfastes importantes sur le fonctionnement de l’Etat». Ces plaidoyers sont du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, hier, à l’occasion de la visite du chef de la mission du FMI, dans le cadre de la troisième mission revue du programme économique et financier, après celles de septembre 2009 et mars 2010. Pour l‘argentier qui se veut rassurant, les populations attendent la confirmation que les efforts entrepris par le gouvernement et les sacrifices acceptés par tous, permettent d’approcher de l’objectif qui est le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Une étape importante qui va amener les Ivoiriens vers le progrès et la prospérité. Il a tenu à l’exprimer à Mme Doris Ross, chef de la délégation. «Nous vous accueillons avec beaucoup d’optimiste, au regard des évolutions positives enregistrées suite à nos efforts communs au titre de la gestion du programme. Cet optimisme est aussi fondé sur les progrès tangibles dans le processus de sortie de crise qui met désormais le cap sur la tenue effective de l’élection présidentielle, le 31 octobre 2010», a rassuré Charles Diby Koffi. Au regard des avancées réalisées en terme d’encasernement des forces armées de forces nouvelles, de contentieux sur la liste électorale, d’unicité des caisses de l’Etat et en terme de disposition pratique pour la mobilisation de ressources financières pour le compte du programme de sortie de crise, le ministre a indiqué garder grand espoir, quant à l’avenir du pays. Mieux, il a réaffirmé que le processus de sortie de crise ne sera pas affecté dans son chronogramme par un manque de financement, ni de trésorerie. Pour joindre l’acte à la parole, il a annoncé hier, le décaissement de 10 milliards de FCFA. En plus du contexte sociopolitique national, Charles Diby Koffi s’est aussi appesanti sur le niveau de réalisation du programme économique et financier. Aux dires de celui-ci, le gouvernement y attache du prix, dans le strict respect de l’ensemble des engagements. En outre, plusieurs réformes ont vu le jour. Il s’agit notamment de l’adoption par ordonnance, le 5 août dernier, du collectif budgétaire. Celui-ci a pour avantage de mettre en cohérence le budget de l’Etat et les engagements du programme traduits dans le tableau de bord des Opérations financières de l’Etat. Aussi, la gestion du budget fait-elle désormais l’objet d’un suivi. Il en est de même pour les efforts en matière de réformes sectorielles qui sont maintenues et poursuivies. Selon l’argentier ivoirien, les efforts de restructuration de la dette ont permis d’obtenir une annulation globale de 800 milliards de FCFA, à raison de 513 milliards de FCFA au titre du Club de Paris et 287 milliards de FCFA en ce qui concerne le Club de Londres. Au titre des efforts réalisés pour le compte du programme économique et financier, le ministre a annoncé l’application d’un mécanisme automatique de fixation des prix des produits pétroliers à la pompe, malgré les difficultés liées à l’environnement international
Honoré Kouassi
«La gestion du programme reste soumise à l’influence du processus de paix sur l’environnement de sortie de crise de façon globale. Nous devons intégrer ce fait important dans nos appréciations, car il s’agit de conduire un programme après plus de dix ans de crise, dix ans de difficultés qui ont eu des conséquences néfastes importantes sur le fonctionnement de l’Etat». Ces plaidoyers sont du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, hier, à l’occasion de la visite du chef de la mission du FMI, dans le cadre de la troisième mission revue du programme économique et financier, après celles de septembre 2009 et mars 2010. Pour l‘argentier qui se veut rassurant, les populations attendent la confirmation que les efforts entrepris par le gouvernement et les sacrifices acceptés par tous, permettent d’approcher de l’objectif qui est le point d’achèvement de l’initiative PPTE. Une étape importante qui va amener les Ivoiriens vers le progrès et la prospérité. Il a tenu à l’exprimer à Mme Doris Ross, chef de la délégation. «Nous vous accueillons avec beaucoup d’optimiste, au regard des évolutions positives enregistrées suite à nos efforts communs au titre de la gestion du programme. Cet optimisme est aussi fondé sur les progrès tangibles dans le processus de sortie de crise qui met désormais le cap sur la tenue effective de l’élection présidentielle, le 31 octobre 2010», a rassuré Charles Diby Koffi. Au regard des avancées réalisées en terme d’encasernement des forces armées de forces nouvelles, de contentieux sur la liste électorale, d’unicité des caisses de l’Etat et en terme de disposition pratique pour la mobilisation de ressources financières pour le compte du programme de sortie de crise, le ministre a indiqué garder grand espoir, quant à l’avenir du pays. Mieux, il a réaffirmé que le processus de sortie de crise ne sera pas affecté dans son chronogramme par un manque de financement, ni de trésorerie. Pour joindre l’acte à la parole, il a annoncé hier, le décaissement de 10 milliards de FCFA. En plus du contexte sociopolitique national, Charles Diby Koffi s’est aussi appesanti sur le niveau de réalisation du programme économique et financier. Aux dires de celui-ci, le gouvernement y attache du prix, dans le strict respect de l’ensemble des engagements. En outre, plusieurs réformes ont vu le jour. Il s’agit notamment de l’adoption par ordonnance, le 5 août dernier, du collectif budgétaire. Celui-ci a pour avantage de mettre en cohérence le budget de l’Etat et les engagements du programme traduits dans le tableau de bord des Opérations financières de l’Etat. Aussi, la gestion du budget fait-elle désormais l’objet d’un suivi. Il en est de même pour les efforts en matière de réformes sectorielles qui sont maintenues et poursuivies. Selon l’argentier ivoirien, les efforts de restructuration de la dette ont permis d’obtenir une annulation globale de 800 milliards de FCFA, à raison de 513 milliards de FCFA au titre du Club de Paris et 287 milliards de FCFA en ce qui concerne le Club de Londres. Au titre des efforts réalisés pour le compte du programme économique et financier, le ministre a annoncé l’application d’un mécanisme automatique de fixation des prix des produits pétroliers à la pompe, malgré les difficultés liées à l’environnement international
Honoré Kouassi
