La sous-préfecture de Grand-Zattry et le village de Liliho , dans le département de Soubré, ont constitué la deuxième étape de la tournée du secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, dans la région du Bas-Sassandra. Partout où il est passé, l’émissaire du président Bédié et sa délégation ont eu droit à un accueil chaleureux. Grand-Zattry bien que considéré comme un bastion du Fpi, c’est une foule déchaînée dans une ambiance électrique qui a tenu à traduire sa joie de recevoir le secrétaire général du Pdci et sa délégation qui avaient à leurs côtés les députés de Méagui, Nétro et Salé Poli. Après la libation faite par le chef de terre, Gokui Lida Patrice, le responsable de la Coordination Pdci, Dally Jules a tenu à rassurer le numéro 2 de son parti sur la stratégie mise en place par les responsables locaux du Pdci pour permettre à leur parti de sortir victorieux des échéances électorales à venir. Cette tribune a été également une occasion pour l’émissaire du président Bédié, de livrer son message de paix et de fraternité, deux notions chères au Pdci. C’est pourquoi il a dénoncé le putsch qui a chassé le Pdci du pouvoir par les armes et non par les urnes en 1999. Pour lui, cela n’est pas compatible à la démocratie. « Laurent Gbagbo a déclaré à Cotonou qu’il y a des coups d’Etat qui font avancer la démocratie. C’est une erreur grave, aucun coup d’Etat ne peut faire avancer la démocratie. » A-t-il répondu.
La leçon du Pdci
Selon Djédjé Mady, lorsque le pouvoir de Laurent Gbagbo a été attaqué, le Pdci ne s’en est pas réjoui. Mais a plutôt condamné la rébellion et demandé le dépôt des armes sans condition avant d’appeler Laurent Gbagbo à discuter avec ceux qui ont pris les armes. « Mais quand il est revenu d’Italie, il a répondu que lorsqu’on sort l’épée, il sort l’épée. » a-t-il rappelé. Pour Djédjé Mady, cela montre que « Laurent Gbagbo est un mauvais chef » parce qu’« il y a eu des morts, la souffrance » et ce n’est qu’au bout de cinq ans qu’il va accepter de discuter avec Soro, comme le lui avait recommandé le président Bédié trois jours seulement après l’éclatement de la crise. Ainsi, il a demandé aux populations de Grand-Zattry de s’inscrire dans cette paix et d’aller à des élections, sans palabre, pour choisir un président digne, qui puisse instaurer la paix, le développement et la prospérité. Pour lui, le Pdci incarne ces valeurs-là.
Le bilan catastrophique du Fpi
«Sous Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié, la Côte d’Ivoire était enviée de tous. C’était un pays de paix, développé et le meilleur pays en Afrique noir après l’Afrique du Sud. Tout ce que la Côte d’Ivoire avait, c’est tout ce qui existe et qui est en train d’être détruit par le Fpi. (…) Les routes, les ports, les barrages hydroélectriques…l’école ivoirienne, le système de santé, tout cela est l’œuvre du Pdci-rda. Mais depuis 10 ans, nous assistons à la ruine. Le Fpi vous a promis l’école gratuite. Qui a envoyé depuis 10 ans, son enfant ’’cadeau’’ à l’école ? L’école n’existe plus. Les diplômes ne sont plus reconnus. Vos enfants qui échouent au concours, ce n’est par parce qu’ils ne connaissent rien, c’est parce que vous n’avez pas l’argent pour payer les concours. Les centres hospitaliers ne sont pas fonctionnels alors qu’on vous promet d’en construire d’autres. Ce que vous voyez comme les routes, c’est ce que le Pdci a fait. Le Fpi n’a rien ajouté. » A-t-il affirmé. Pour le directeur de campagne du candidat Bédié, le Pdci est encore prêt à se mettre au service des Ivoiriens et de leur apporter le bonheur. C’est pourquoi, il a invité à redonner le pouvoir au Pdci et à son candidat. Mais pour lui, cela doit se faire sans heurts. Ainsi, il a tenu à mettre ses parents bété en garde contre les empêchements de vote. « Les bété n’ont pas le droit d’empêcher les autres ivoiriens de voter. A la communauté baoulé surtout, vous n’êtes pas des étrangers ici à Grand-Zattry. Vous êtes des Ivoiriens comme eux et personne ne doit vous empêcher de voter. Qu’on aille aux élections dans la paix. Si le président Bédié est élu, il va travailler pour toute la Côte d’Ivoire » a rassuré le directeur de campagne du président Henri Konan Bédié. Ce message, il l’a également réitéré dans le village de Liliho.
Lance Touré
(Envoyé spécial)
La leçon du Pdci
Selon Djédjé Mady, lorsque le pouvoir de Laurent Gbagbo a été attaqué, le Pdci ne s’en est pas réjoui. Mais a plutôt condamné la rébellion et demandé le dépôt des armes sans condition avant d’appeler Laurent Gbagbo à discuter avec ceux qui ont pris les armes. « Mais quand il est revenu d’Italie, il a répondu que lorsqu’on sort l’épée, il sort l’épée. » a-t-il rappelé. Pour Djédjé Mady, cela montre que « Laurent Gbagbo est un mauvais chef » parce qu’« il y a eu des morts, la souffrance » et ce n’est qu’au bout de cinq ans qu’il va accepter de discuter avec Soro, comme le lui avait recommandé le président Bédié trois jours seulement après l’éclatement de la crise. Ainsi, il a demandé aux populations de Grand-Zattry de s’inscrire dans cette paix et d’aller à des élections, sans palabre, pour choisir un président digne, qui puisse instaurer la paix, le développement et la prospérité. Pour lui, le Pdci incarne ces valeurs-là.
Le bilan catastrophique du Fpi
«Sous Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié, la Côte d’Ivoire était enviée de tous. C’était un pays de paix, développé et le meilleur pays en Afrique noir après l’Afrique du Sud. Tout ce que la Côte d’Ivoire avait, c’est tout ce qui existe et qui est en train d’être détruit par le Fpi. (…) Les routes, les ports, les barrages hydroélectriques…l’école ivoirienne, le système de santé, tout cela est l’œuvre du Pdci-rda. Mais depuis 10 ans, nous assistons à la ruine. Le Fpi vous a promis l’école gratuite. Qui a envoyé depuis 10 ans, son enfant ’’cadeau’’ à l’école ? L’école n’existe plus. Les diplômes ne sont plus reconnus. Vos enfants qui échouent au concours, ce n’est par parce qu’ils ne connaissent rien, c’est parce que vous n’avez pas l’argent pour payer les concours. Les centres hospitaliers ne sont pas fonctionnels alors qu’on vous promet d’en construire d’autres. Ce que vous voyez comme les routes, c’est ce que le Pdci a fait. Le Fpi n’a rien ajouté. » A-t-il affirmé. Pour le directeur de campagne du candidat Bédié, le Pdci est encore prêt à se mettre au service des Ivoiriens et de leur apporter le bonheur. C’est pourquoi, il a invité à redonner le pouvoir au Pdci et à son candidat. Mais pour lui, cela doit se faire sans heurts. Ainsi, il a tenu à mettre ses parents bété en garde contre les empêchements de vote. « Les bété n’ont pas le droit d’empêcher les autres ivoiriens de voter. A la communauté baoulé surtout, vous n’êtes pas des étrangers ici à Grand-Zattry. Vous êtes des Ivoiriens comme eux et personne ne doit vous empêcher de voter. Qu’on aille aux élections dans la paix. Si le président Bédié est élu, il va travailler pour toute la Côte d’Ivoire » a rassuré le directeur de campagne du président Henri Konan Bédié. Ce message, il l’a également réitéré dans le village de Liliho.
Lance Touré
(Envoyé spécial)