Invité de la rédaction d’Onuci-Fm, hier, le commissaire principal, Seydou Ouattara a fait le point de l’encasernement des éléments des Forces nouvelles un peu plus de deux semaines après la fin de l’opération.
Avec l’entrée à Bouaké, le 27 août, de 1600 hommes, l’encasernement est-il bel et bien terminé ?
Les 1600 hommes doivent être encasernés. Comme nous le rappelons depuis le début de l’opération à Korhogo, l’Etat a fait part de ses difficultés financières. Il a dit qu’il mettra le financement à disposition par échelonnement. L’encasernement se fera au rythme de ces séquences-là. Pour Bouaké également, c’est séquentiel.
C’est-à-dire ?
Cela signifie que, lorsque les Forces nouvelles reçoivent un montant, nous évaluons le nombre de personnes qu’il peut permettre d’encaserner et de démobiliser.
Combien d’éléments ont-ils été déjà encasernés à ce jour ?
Vu le problème persistant du financement, nous sommes, je crois aux 2/5 des hommes à encaserner.
Quelle est la situation dans les casernes ?
Elle est très déplorable parce qu’il y a un manque criant de commodités telles que l’eau courante, l’électricité pour des milliers de personnes que nous devons encaserner. Si cela n’est pas réglé, il y a des risques d’épidémies liées à la promiscuité.
Est-ce le même problème sur tous les sites ?
Oui ! Il y a même la literie qui est disponible. Il manque le matériel de montage qui serait à Abidjan. Certains éléments dorment à même le sol.
Qu’es est-il de la promesse du gouvernement de régler le problème financier ?
Tout le monde exprime sa bonne foi mais la mise à disposition des fonds n’est pas effective. A Korhogo, on a annoncé le décaissement de 500 millions. Dans les faits, il n’a été octroyé que 50 millions.
Certains éléments désertent les sites de regroupement ?
Exactement, les conditions d’accueil n’étant pas adéquates. Ce sont des humains. Il n’est pas normal de retirer quelqu’un de la ville pour le mettre dans une caserne sans les commodités.
Concrètement, que vous a dit le gouvernement ?
Théoriquement des plans de trésorerie sont établis, des hommes sont nommés. Le problème réside dans la mise effective des fonds à notre disposition.
Est-ce le départ d’éléments des casernes qui explique leur présence aux corridors ?
Les groupements d’instruction réunissent plusieurs zones qui étaient sous le commandement de différents chefs. Mais puisque l’encasernement n’est pas effectif, ceux qui ne le sont pas encore vont aux corridors.
Que deviendront les six com’zones qui ne sont pas à la tête de groupements d’instruction ?
Les Forces nouvelles ne disparaissent pas. Elles ont leurs structures notamment l’état-major qui a besoin de cadres. En plus, il y a des commandants en second à la tête des groupements d’instruction. Nous avons aussi des sections.
Propos recueillis sur Onuci-fm par Bamba K. Inza
Avec l’entrée à Bouaké, le 27 août, de 1600 hommes, l’encasernement est-il bel et bien terminé ?
Les 1600 hommes doivent être encasernés. Comme nous le rappelons depuis le début de l’opération à Korhogo, l’Etat a fait part de ses difficultés financières. Il a dit qu’il mettra le financement à disposition par échelonnement. L’encasernement se fera au rythme de ces séquences-là. Pour Bouaké également, c’est séquentiel.
C’est-à-dire ?
Cela signifie que, lorsque les Forces nouvelles reçoivent un montant, nous évaluons le nombre de personnes qu’il peut permettre d’encaserner et de démobiliser.
Combien d’éléments ont-ils été déjà encasernés à ce jour ?
Vu le problème persistant du financement, nous sommes, je crois aux 2/5 des hommes à encaserner.
Quelle est la situation dans les casernes ?
Elle est très déplorable parce qu’il y a un manque criant de commodités telles que l’eau courante, l’électricité pour des milliers de personnes que nous devons encaserner. Si cela n’est pas réglé, il y a des risques d’épidémies liées à la promiscuité.
Est-ce le même problème sur tous les sites ?
Oui ! Il y a même la literie qui est disponible. Il manque le matériel de montage qui serait à Abidjan. Certains éléments dorment à même le sol.
Qu’es est-il de la promesse du gouvernement de régler le problème financier ?
Tout le monde exprime sa bonne foi mais la mise à disposition des fonds n’est pas effective. A Korhogo, on a annoncé le décaissement de 500 millions. Dans les faits, il n’a été octroyé que 50 millions.
Certains éléments désertent les sites de regroupement ?
Exactement, les conditions d’accueil n’étant pas adéquates. Ce sont des humains. Il n’est pas normal de retirer quelqu’un de la ville pour le mettre dans une caserne sans les commodités.
Concrètement, que vous a dit le gouvernement ?
Théoriquement des plans de trésorerie sont établis, des hommes sont nommés. Le problème réside dans la mise effective des fonds à notre disposition.
Est-ce le départ d’éléments des casernes qui explique leur présence aux corridors ?
Les groupements d’instruction réunissent plusieurs zones qui étaient sous le commandement de différents chefs. Mais puisque l’encasernement n’est pas effectif, ceux qui ne le sont pas encore vont aux corridors.
Que deviendront les six com’zones qui ne sont pas à la tête de groupements d’instruction ?
Les Forces nouvelles ne disparaissent pas. Elles ont leurs structures notamment l’état-major qui a besoin de cadres. En plus, il y a des commandants en second à la tête des groupements d’instruction. Nous avons aussi des sections.
Propos recueillis sur Onuci-fm par Bamba K. Inza