Réfléchir à l’économie des médias, la sécurité sociale des journalistes, les conditions de travail de l’OLPED, la pratique éditoriale… Telle est la mission assignée, par le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Ibrahim Sy Savané, aux groupes de travail constitués, le 26 mai dernier à son cabinet. Au nombre de quatre, ces groupes, avait pour cahier de charges de proposer, au ministre, des solutions idoines et durables aux difficultés structurelles des médias, mais surtout réfléchir sur l’avenir de la presse écrite, dans une perspective de renforcement et de pérennisation du secteur. Ces groupes lui ont présenté leurs résolutions hier à son cabinet, situé à la Tour C, 22ème étage- Plateau. Après deux mois d’intense labeur, il est revenu au comité à charge de "la Sécurité sociale des journalistes", présidé par l’Inspecteur Technique, Essey Bonzou, de présenter les fruits de ses prospections. Il a exposé sur les différents mécanismes d’assurance- maladie et autres couvertures médicales qui devront permettre, aux journalistes, de se soigner à moindre coût. De la couverture médicale classique au format très élaboré de mutuelle, tout a été présenté par l’inspecteur Essey Bonzou avec un accent particulier sur les avantages et les quelques réticences qui pourraient poser problème. Suivront les exposés des commissions à charge de " l’Economie des entreprises de presse", "l’Observatoire de la Liberté de la presse et de la déontologie (OLPED)" et de "la pratique éditoriale". Agnès Kraidy et Alfred Dan Moussa ont présenté également des travaux qui font l’état des lieux assortis de recommandations dont la mise en œuvre, espèrent-ils, contribuera à donner un nouveau souffle à la presse ivoirienne. Après avoir écouté tous les exposants, le ministre Sy Savané les a rassurés de l’application effective des différentes recommandations à l’issue d’un séminaire de restitution qui sera organisé à cet effet. « Je puis vous assurer que tout sera mis en œuvre pour que ces recommandations ne soient pas rangées dans les tiroirs », a t-il promis. Il faut noter que, dans le souci de la professionnalisation et la viabilité de la presse ivoirienne, Sy Savané avait déjà commis un groupe de travail qui a planché et obtenu la signature de la Convention collective des journalistes. Et aujourd’hui encore, un autre groupe de travail est à la tâche pour défricher les quelques chantiers restants.
Moussa Kéita
Moussa Kéita
