Une mission conjointe du Fmi et de la Banque mondiale séjourne depuis hier en Côte d’Ivoire afin d’évaluer le programme économique et financier devant conduire à l’atteinte du point d’achèvement.
La troisième revue du programme économique et financier soutenue par la Fec (Facilité élargie du crédit), après celles de septembre 2009 et mars 2010, a démarré hier. La mission conjointe du Fonds monétaire international (Fmi) et de la Banque mondiale conduite par Doris Ross séjourne en Côte d’Ivoire. Cette mission des institutions de Bretton Woods, qui s’achève ce 29 septembre, va passer au peigne fin la mise en œuvre dudit programme et les avancées dans les réformes sectorielles devant conduire à l’atteinte de l’Initiative Ppte ainsi que l’exécution du budget 2010. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, notant les avancées réalisées dans la mise en œuvre du programme économique s’est montré optimiste quant à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte. Mais, «beaucoup reste à faire», a révélé Doris Ross qui a souligné l’intérêt que revêt cet examen du Fmi et de la Banque mondiale pour l’économie ivoirienne. La troisième revue du programme économique et financier intervient au moment où beaucoup d’évolutions ont été enregistrés au plan politique qu’économique, a dit le ministre de l’Economie et des Finances, lors de son lancement hier à son ministère. La Côte d’Ivoire sort peu à peu de la crise à laquelle elle est confrontée depuis 2002 et la date du premier tour du scrutin présidentiel est fixée au 31 octobre. Des efforts sont consentis par le gouvernement pour que le processus de sortie de crise ne souffre d’aucun problème de trésorerie. Dix milliards de Fcfa ont d’ailleurs été décaissés hier par le Trésor public pour le financement de la sortie de crise et des élections. A l’issue des précédentes missions conduite par Doris Ross, les engagements pris par le gouvernement dans le cadre du programme économique et financier ont été respectés, a rappelé l’argentier ivoirien. Ainsi, «le collectif budgétaire a été adopté, la gestion du budget fait l’objet d’un suivi quotidien, les efforts en matière de réformes sectorielles sont maintenus et les efforts de restructuration de la dette ont permis d’obtenir une annulation globale de 800 milliards de Fcfa dus aux Clubs de Paris et de Londres», s’est réjoui le ministre. Tout ceci a permis, entre autres, de mettre en cohérence le budget de l’Etat et les engagements du programme, garantir le respect des indicateurs quantitatifs, de mettre en œuvre à bonne date l’ensemble des mesures devant conduire au 11 septembre 2011 à l’atteinte du point d’achèvement. Aussi, a-t-il souligné la disponibilité de son département qui va œuvrer à l’avancée de cette troisième évaluation sur laquelle toute la population ivoirienne fonde son espoir.
Nimatoulaye Ba
La troisième revue du programme économique et financier soutenue par la Fec (Facilité élargie du crédit), après celles de septembre 2009 et mars 2010, a démarré hier. La mission conjointe du Fonds monétaire international (Fmi) et de la Banque mondiale conduite par Doris Ross séjourne en Côte d’Ivoire. Cette mission des institutions de Bretton Woods, qui s’achève ce 29 septembre, va passer au peigne fin la mise en œuvre dudit programme et les avancées dans les réformes sectorielles devant conduire à l’atteinte de l’Initiative Ppte ainsi que l’exécution du budget 2010. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, notant les avancées réalisées dans la mise en œuvre du programme économique s’est montré optimiste quant à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte. Mais, «beaucoup reste à faire», a révélé Doris Ross qui a souligné l’intérêt que revêt cet examen du Fmi et de la Banque mondiale pour l’économie ivoirienne. La troisième revue du programme économique et financier intervient au moment où beaucoup d’évolutions ont été enregistrés au plan politique qu’économique, a dit le ministre de l’Economie et des Finances, lors de son lancement hier à son ministère. La Côte d’Ivoire sort peu à peu de la crise à laquelle elle est confrontée depuis 2002 et la date du premier tour du scrutin présidentiel est fixée au 31 octobre. Des efforts sont consentis par le gouvernement pour que le processus de sortie de crise ne souffre d’aucun problème de trésorerie. Dix milliards de Fcfa ont d’ailleurs été décaissés hier par le Trésor public pour le financement de la sortie de crise et des élections. A l’issue des précédentes missions conduite par Doris Ross, les engagements pris par le gouvernement dans le cadre du programme économique et financier ont été respectés, a rappelé l’argentier ivoirien. Ainsi, «le collectif budgétaire a été adopté, la gestion du budget fait l’objet d’un suivi quotidien, les efforts en matière de réformes sectorielles sont maintenus et les efforts de restructuration de la dette ont permis d’obtenir une annulation globale de 800 milliards de Fcfa dus aux Clubs de Paris et de Londres», s’est réjoui le ministre. Tout ceci a permis, entre autres, de mettre en cohérence le budget de l’Etat et les engagements du programme, garantir le respect des indicateurs quantitatifs, de mettre en œuvre à bonne date l’ensemble des mesures devant conduire au 11 septembre 2011 à l’atteinte du point d’achèvement. Aussi, a-t-il souligné la disponibilité de son département qui va œuvrer à l’avancée de cette troisième évaluation sur laquelle toute la population ivoirienne fonde son espoir.
Nimatoulaye Ba