Parler du quartier Wassakara, rappelle tout de suite les fameux refrains du titre «Allons à Wassakara» du chanteur Billy Billy. Comme l’artiste l’aborde dans sa chanson, la vie à Wassakara est une illustration parfaite de la situation de souffrance et de misère que vivent les populations ivoiriennes. Une situation difficile, fortement accentuée depuis l’avènement du FPI et de Laurent Gbagbo au pouvoir en 2000. Comme dans bien d’autres quartiers d’Abidjan et à l’intérieur du pays, à Wassakara, manger trois fois par jour relève d’un véritable luxe. «A Wassakara, la cuisine est déclarée zone de guerre, parce que les marmites sont en carême», n’a pas manqué d’ironiser Billy Billy dans sa chanson. A Wassakara, nombreux sont les jeunes qui, contraints d’arrêter leur cursus scolaire par faute de moyens financiers, traînent dans le quartier en train de s’adonner aux jeux de Dames, de Ludo et autres occupations oisives.
Wassakara, c’est aussi le quartier qui abrite la célèbre rue Princesse. Un lieu où se côtoient prostitution, alcool, drogue et autres perversités de la société ivoirienne.
C’est cette souffrance et cette misère que vivent les honnêtes citoyens de ce tristement célèbre quartier de Yopougon, que le président Alassane Ouattara est allé toucher du doigt, le mercredi dernier.
Diawara Samou
Wassakara, c’est aussi le quartier qui abrite la célèbre rue Princesse. Un lieu où se côtoient prostitution, alcool, drogue et autres perversités de la société ivoirienne.
C’est cette souffrance et cette misère que vivent les honnêtes citoyens de ce tristement célèbre quartier de Yopougon, que le président Alassane Ouattara est allé toucher du doigt, le mercredi dernier.
Diawara Samou